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Les premiers tests lancés dans plusieurs pays


Les premiers tests lancés dans plusieurs pays
La recherche de vaccins avance à grands pas. Les deux vaccins les plus avancés sont en essai clinique.Ces essais, dits de phase I, se concentrent sur l'innocuité et la sécurité du vaccin et permettent de déterminer la dose que l'on devra utiliser, c'est-à-dire combien de principes actifs des vaccins doit contenir chaque dose pour chaque personne. On s'attend à avoir des résultats au mois de décembre», a déclaré à RFI le docteur Marie-Paul Kieny, directrice générale adjointe de l'OMS. Après les Etats-Unis, le Mali, le Royaume-Uni et, en décembre, les trois pays africains les plus touchés (Liberia, Guinée, Sierra Leone) afin de déterminer l'innocuité et le dosage adapté, les premiers tests d'un vaccin contre la fièvre Ebola devraient commencer cette semaine en Suisse, les autorités ayant donné leur feu vert, a annoncé hier l'Organisation mondiale de la santé.Il s'agit du vaccin, fabriqué par Britain's Glaxo Smith Kline et pour l'instant expérimental, qui sera testé sur environ 120 personnes cette semaine à l'hôpital de Lausanne (près de Genève), a précisé l'OMS. L'objectif de l'OMS est surtout de lancer des essais au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. Ceci est indispensable, estime l'OMS, pour savoir si ces vaccins sont des vaccins ou si ce sont simplement des «candidats vaccins». «C'est la dernière étape pour parvenir à fournir le plus rapidement possible des vaccins sûrs et efficaces contre Ebola», a déclaré l'Organisation onusienne dans un communiqué. Il n'y a pour l'instant aucun traitement ou vaccin homologué pour lutter contre le virus Ebola, qui a fait près de 5000 morts depuis le début de l'épidémie actuelle en Afrique de l'Ouest.A noter, qu'actuellement, deux vaccins sont en phase d'essais cliniques aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Mali. Des essais visant à s'assurer de l'innocuité de ces sérums et à déterminer la quantité de principes actifs nécessaires pour immuniser une personne contre le virus Ebola. Lors de la dernière réunion de l'OMS avec les représentants des pays touchés par le virus, les laboratoires pharmaceutiques, qui mettent au point les vaccins, se sont engagés à augmenter les capacités de production afin que plusieurs millions de doses soient disponibles en 2015, et que des centaines de milliers de doses soient déjà prêtes avant la fin du premier semestre.Dans les pays où les vaccins sont fabriqués et en Afrique, les autorités de réglementation s'engagent à soutenir la réalisation de cet objectif en respectant des délais très courts. Toutes les parties ont appelé l'OMS à assurer la coordination entre les différents acteurs concernés. Les vaccins sont susceptibles d'influer considérablement sur l'évolution de l'épidémie, a-t-on souligné.Intensification des mesures pratiques de prévention à TamanrassetLes services de la santé de la wilaya de Tamanrasset ont intensifié les mesures pratiques de prévention contre la fièvre Ebola, a-t-on appris hier auprès des responsables locaux du secteur. Ces mesures, déjà mises en ?uvre sur le terrain, se présentent sous trois formes, dont l'une consiste en la formation des médecins privés, établis dans les zones frontalières telles que In Guezzam et Tinzaouatine, sur la conduite à adopter face à l'apparition éventuelle de la maladie et pour la prise en charge des malades, a indiqué le chef du service d'épidémiologie de l'hôpital de Tamanrasset.Le docteur Lyès Akhamouk a fait état, en outre, de la mise en place de moyens matériels pour l'isolement, au niveau des structures hospitalières en zones frontalières, pour éviter éventuellement la propagation de la maladie, ainsi que le renforcement des équipements (masques, lunettes et autres) destinés à la protection du staff médical en cas d'intervention pour l'isolement de cas suspectés, dont «aucun n'est pour le moment signalé». La troisième mesure préventive consiste en l'organisation, via différents supports d'information, d'une large campagne de proximité de sensibilisation des citoyens, notamment envers les voyageurs vers les pays limitrophes, sur les façons de reconnaître les symptômes de la maladie (fièvre et hémorragie) et d'éviter tout contact avec les personnes qui en présenteraient.




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