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Les pelleteuses entrent en action


Les pelleteuses entrent en action
Image irréelle hier au Val d'Hydra, sur les hauteurs de l'ancien ''Fahs'' (campagne) d'Alger : les pelleteuses sont entrées en action pour la démolition de magasins d'articles de luxe, ''fast-food'' et villas pour dégager un terrain de 20 hectares par où doit passer une bretelle vers l'autoroute de Ben Aknoun.Image irréelle hier au Val d'Hydra, sur les hauteurs de l'ancien ''Fahs'' (campagne) d'Alger : les pelleteuses sont entrées en action pour la démolition de magasins d'articles de luxe, ''fast-food'' et villas pour dégager un terrain de 20 hectares par où doit passer une bretelle vers l'autoroute de Ben Aknoun.''L'opération de démolition se déroule dans de bonnes conditions''', indique à l'APS le wali délégué de Bouzaréah, Brahim Achacha, présent sur les lieux pour superviser l'opération.La récupération du terrain où a été construit un bidonville, ainsi que les terrains occupés illégalement par les magasins et certaines maisons ''va nous permettre de lancer le projet de réalisation d'une route de deux fois deux voies sur l'axe de l'autoroute de Ben-Aknoun'', a-t-il précisé.La superficie ainsi récupérée est ''de 20 hectares''', ajoute-t-il. Un important cordon de sécurité et des unités de sapeurs pompiers ont été déployés pour superviser cette opération de démolition longtemps contestée par les habitants des maisons et des magasins.Les mains sur les joues, debouts, en silence, leurs occupants regardaient le ballet des engins qui réduisaient, une à une, les maisons et les magasins en gros gravats que des camions enlevaient de la voie publique.''C'est le mektoub. On n'y peut rien'', laisse tomber fataliste un commerçant spécialisé dans la vente de vêtements de luxe pour hommes. Sur la grande placette du Val d'Hydra, les commerçants, dont les magasins étaient en cours de démolition, tentaient de se rassurer, espérant que ''la wilaya d'Alger accélère la procédure d'indemnisation''. Ali, un commerçant dont le magasin n'avait pas encore été démoli mardi indique que des experts de la wilaya d'Alger ''sont venus et ont calculé la superficie du local''.Le wali d'Alger avait souligné mardi dernier lors du début de l'opération de relogement des habitants du bidonville du Val d'Hydra, que les commerçants seront indemnisés, dont ceux touchés par l'expropriation pour utilité publique.Pour les habitants du bidonville, érigé à l'intérieur d'une forêt dece quartier, parmi les plus ''huppés'' de la capitale avec le siège du ministère de l'Energie, du groupe Sonatrach, de la délégation de l'UE, du Pnud, une entrée de l'ambassade des Etats-Unis, et de plusieurs ambassades, dont celle d'Autriche, la dernière opération de déménagement a été organisée lundi.Toutes les familles qui habitaient ce quartier, dont celles occupant des maisons en dur construites sur des terrains Waqkfs, ainsi que celles du bidonville ont ''plié bagages'' dans l'après-midi de lundi et rejoint leurs nouveaux logements à Khraicia et Douera. Pour autant, si les habitants du bidonville du Val d'Hydra ont bien accueilli cette opération de relogement, il en est autrement des occupants des maisons, qui ont longtemps protesté et affiché une banderole où était inscrit :"Non au relogement abusif". Certains parmi ces habitants, même s'ils ne possèdent pas de titre de propriété de leurs demeures, affirment qu'ils y habitent depuis plusieurs années. Selon la wilaya d'Alger, la propriété juridique de ce quartier, un des plus redoutés du ''fahs'' de l'ancienne médina jusqu'à la fin du 19e siècle pour avoir été peuplé de lions féroces, est un bien Habous.Sur place, des agents de la wilaya démontaient les conduites d'alimentation en gaz, en électricité et en eau potable pour préparer le terrain à l'intervention des engins de démolition, présents sur les lieux.Ce mouvement a commencé dimanche vers midi sous la supervision d'un huissier de justice, accompagné d'un important dispositif policier, qui a notifié aux commerçants du Val d'Hydra des décisions d'affectation de locaux dans les nouvelles cités de résidence.L'utilisation de la force publique aurait dissuadé les habitants et les commerçants de continuer de s'opposer à leur recasement dans le cadre de la 14e opération de relogement organisée la semaine dernière par la wilaya. "C'est forcé. Les gens ne peuvent pas s'opposer à un tel déploiement de la police. Les autorités ne nous ont pas laissé d'autre choix que d'accepter à contre-coeur le déménagement", a confirmé à l'APS un jeune du quartier.''La restructuration du quartier va être immédiatement entamée dès la fin de la démolition des constructions, qui ont retardé cette opération inscrite depuis 2007'', affirme le wali délégué de la circonscription de Bouzaréah, qui compte les communes de Bouzaréah, Beni Messous, Ben Aknoun et Hydra. Ce projet de restructuration, en plus de la réalisation d'une voie rapide (deux fois deux voies) qui va relier El-Biar à Hydra et Ben Aknoun, via le Val d'Hydra, va porter sur la réalisation d'un nouveau mobilier urbain, selon des sources proches de la wilaya d'Alger.''L'opération de démolition se déroule dans de bonnes conditions''', indique à l'APS le wali délégué de Bouzaréah, Brahim Achacha, présent sur les lieux pour superviser l'opération.La récupération du terrain où a été construit un bidonville, ainsi que les terrains occupés illégalement par les magasins et certaines maisons ''va nous permettre de lancer le projet de réalisation d'une route de deux fois deux voies sur l'axe de l'autoroute de Ben-Aknoun'', a-t-il précisé.La superficie ainsi récupérée est ''de 20 hectares''', ajoute-t-il. Un important cordon de sécurité et des unités de sapeurs pompiers ont été déployés pour superviser cette opération de démolition longtemps contestée par les habitants des maisons et des magasins.Les mains sur les joues, debouts, en silence, leurs occupants regardaient le ballet des engins qui réduisaient, une à une, les maisons et les magasins en gros gravats que des camions enlevaient de la voie publique.''C'est le mektoub. On n'y peut rien'', laisse tomber fataliste un commerçant spécialisé dans la vente de vêtements de luxe pour hommes. Sur la grande placette du Val d'Hydra, les commerçants, dont les magasins étaient en cours de démolition, tentaient de se rassurer, espérant que ''la wilaya d'Alger accélère la procédure d'indemnisation''. Ali, un commerçant dont le magasin n'avait pas encore été démoli mardi indique que des experts de la wilaya d'Alger ''sont venus et ont calculé la superficie du local''.Le wali d'Alger avait souligné mardi dernier lors du début de l'opération de relogement des habitants du bidonville du Val d'Hydra, que les commerçants seront indemnisés, dont ceux touchés par l'expropriation pour utilité publique.Pour les habitants du bidonville, érigé à l'intérieur d'une forêt dece quartier, parmi les plus ''huppés'' de la capitale avec le siège du ministère de l'Energie, du groupe Sonatrach, de la délégation de l'UE, du Pnud, une entrée de l'ambassade des Etats-Unis, et de plusieurs ambassades, dont celle d'Autriche, la dernière opération de déménagement a été organisée lundi.Toutes les familles qui habitaient ce quartier, dont celles occupant des maisons en dur construites sur des terrains Waqkfs, ainsi que celles du bidonville ont ''plié bagages'' dans l'après-midi de lundi et rejoint leurs nouveaux logements à Khraicia et Douera. Pour autant, si les habitants du bidonville du Val d'Hydra ont bien accueilli cette opération de relogement, il en est autrement des occupants des maisons, qui ont longtemps protesté et affiché une banderole où était inscrit :"Non au relogement abusif". Certains parmi ces habitants, même s'ils ne possèdent pas de titre de propriété de leurs demeures, affirment qu'ils y habitent depuis plusieurs années. Selon la wilaya d'Alger, la propriété juridique de ce quartier, un des plus redoutés du ''fahs'' de l'ancienne médina jusqu'à la fin du 19e siècle pour avoir été peuplé de lions féroces, est un bien Habous.Sur place, des agents de la wilaya démontaient les conduites d'alimentation en gaz, en électricité et en eau potable pour préparer le terrain à l'intervention des engins de démolition, présents sur les lieux.Ce mouvement a commencé dimanche vers midi sous la supervision d'un huissier de justice, accompagné d'un important dispositif policier, qui a notifié aux commerçants du Val d'Hydra des décisions d'affectation de locaux dans les nouvelles cités de résidence.L'utilisation de la force publique aurait dissuadé les habitants et les commerçants de continuer de s'opposer à leur recasement dans le cadre de la 14e opération de relogement organisée la semaine dernière par la wilaya. "C'est forcé. Les gens ne peuvent pas s'opposer à un tel déploiement de la police. Les autorités ne nous ont pas laissé d'autre choix que d'accepter à contre-coeur le déménagement", a confirmé à l'APS un jeune du quartier.''La restructuration du quartier va être immédiatement entamée dès la fin de la démolition des constructions, qui ont retardé cette opération inscrite depuis 2007'', affirme le wali délégué de la circonscription de Bouzaréah, qui compte les communes de Bouzaréah, Beni Messous, Ben Aknoun et Hydra. Ce projet de restructuration, en plus de la réalisation d'une voie rapide (deux fois deux voies) qui va relier El-Biar à Hydra et Ben Aknoun, via le Val d'Hydra, va porter sur la réalisation d'un nouveau mobilier urbain, selon des sources proches de la wilaya d'Alger.




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