Les fruits de saison à l'affût du Ramadhan

L'approche du Ramadhan donne-t-elle des idées aux producteurs agricoles' Le fait est que les étals ont vu surgir, ces jours derniers, plusieurs fruits très prisés par le consommateur algérien. Ainsi, la cerise est désormais proposée à la clientèle, moyennant une fourchette de prix entre 500 et 700 DA, selon la variété, bigarreau, cerise rouge et noire. La cerise en provenance de Miliana (Aïn Defla), de la Kabylie (Larbaâ Nath Irathen), et de Souk Ahras n'est pas encore, malheureusement, à la portée des petites bourses. Il faudra attendre encore quelque temps, les prix les plus abordables intervenant avec la fête de ce fruit qui mobilise une région comme Skikda imitée depuis par Jijel. Il en va de même pour le melon et la pastèque et même pour la pêche et son dérivé, la nectarine, dont le coût est pour le moment celui des primeurs. La pastèque et le melon qui ont envahi les marchés, entre 150 et 200 DA le kilogramme, ne sont pas encore mûrs mais le plaisir des yeux pousse souvent le client à tenter l'aventure.