Algérie - A la une

Les désespérés des temps modernes



Les désespérés des temps modernes
Bien que des sommes colossales aient été injectées par l'Etat dans le but de venir en aide pour une prise en charge totale des régions déshéritées, en particulier de la jeunesse... le marasme perdure.Bien que des sommes colossales aient été injectées par l'Etat dans le but de venir en aide pour une prise en charge totale des régions déshéritées, en particulier de la jeunesse... le marasme perdure.Aujourd'hui, et peut-être même demain, une bonne partie des jeunes Algériens ne rêvent que d'exil. Sauf si... Ils sont prêts à payer le prix le plus fort pour quitter l'Algérie. Ceux qui résistent à la tentation du départ vivent mal.Le malaise est profond. Les discours officiels ne tarissent pas d'éloges sur le rôle et la place qui devraient échoir à cette frange importante de la société. Sur le plan local, la prise en charge des jeunes est déficiente. Mis à part les opérations, - en fait de la poudre aux yeux - pompeusement appelées « Jeunesse-2000 » dans les années 90 ou « 100 locaux commerciaux pour chaque commune » en direction des jeunes dans les années 2000, on n'a rien vu venir pour améliorer le « statut particulier » de la jeunesse algérienne.Quand un jeune Algérien ne peut se marier à l'âge de 40 ans, on ne peut que douter de la réforme globale, de l'économie de marché ou du redressement du pays. Les jeunes Algériens se suicident en se tordant le cou à des branches d'oliviers, se défoncent dans la drogue, se jettent à la mer et s'exilent au bout du monde quand ils ne se font pas exploser en kamikazes.En effet, ces malheurs ne cessent de prendre l'ampleur. Mais à quel ciel se vouer ' Déjà, au niveau de la commune d'Iboudrarene, pauvre en ressources naturelles, une localité sise à 35 km de Tizi-Ouzou, le marasme est roi. Outre le chômage, le manque de structures de divertissement, fait défaut selon les habitants.Saïd, nous confie à ce propos : « Depuis l'Indépendance, aucun projet de développement digne de ce nom, n'a été prévu pour cette commune. Les routes n'ont jamais connu de réfection et la circulation devient alors de plus en plus difficile, tant pour les automobilistes que pour les piétons, notamment lors des chutes de pluie, vu que les fosses se remplissent d'eau et de boue.Ajoutez à cela l'absence totale de structures culturelles et de divertissement pour nos enfants scolarisés. » Un retraité, ajoutera : « Notre commune nécessite une réelle prise en charge de la part des autorités responsables, la commune étant resté longtemps marginalisée. Nos enfants jouent dans la rue puis rentrent à la maison, tous couverts de terre et de boue.S'il y avait des lieux de détente, les choses ne seraient plus pareilles. Nous demandons donc à ce que nos préoccupations soient prises en considération et que notre cadre de vie soit amélioré. » Les habitants de la localité sus-mentionnée sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya et pourquoi pas le président de la République afin de nous inscrire dans leur calepin du développement et de dissiper les nuages qui ne cessent de s'accumuler depuis belle lurette.L'appel est lancé avec pour objectif, d'engager une réflexion sur « le réaménagement institutionnel et organisationnel actuel » de prise en charge de ces régions et surtout de cette frange de la société. Un immense chantier.Aujourd'hui, et peut-être même demain, une bonne partie des jeunes Algériens ne rêvent que d'exil. Sauf si... Ils sont prêts à payer le prix le plus fort pour quitter l'Algérie. Ceux qui résistent à la tentation du départ vivent mal.Le malaise est profond. Les discours officiels ne tarissent pas d'éloges sur le rôle et la place qui devraient échoir à cette frange importante de la société. Sur le plan local, la prise en charge des jeunes est déficiente. Mis à part les opérations, - en fait de la poudre aux yeux - pompeusement appelées « Jeunesse-2000 » dans les années 90 ou « 100 locaux commerciaux pour chaque commune » en direction des jeunes dans les années 2000, on n'a rien vu venir pour améliorer le « statut particulier » de la jeunesse algérienne.Quand un jeune Algérien ne peut se marier à l'âge de 40 ans, on ne peut que douter de la réforme globale, de l'économie de marché ou du redressement du pays. Les jeunes Algériens se suicident en se tordant le cou à des branches d'oliviers, se défoncent dans la drogue, se jettent à la mer et s'exilent au bout du monde quand ils ne se font pas exploser en kamikazes.En effet, ces malheurs ne cessent de prendre l'ampleur. Mais à quel ciel se vouer ' Déjà, au niveau de la commune d'Iboudrarene, pauvre en ressources naturelles, une localité sise à 35 km de Tizi-Ouzou, le marasme est roi. Outre le chômage, le manque de structures de divertissement, fait défaut selon les habitants.Saïd, nous confie à ce propos : « Depuis l'Indépendance, aucun projet de développement digne de ce nom, n'a été prévu pour cette commune. Les routes n'ont jamais connu de réfection et la circulation devient alors de plus en plus difficile, tant pour les automobilistes que pour les piétons, notamment lors des chutes de pluie, vu que les fosses se remplissent d'eau et de boue.Ajoutez à cela l'absence totale de structures culturelles et de divertissement pour nos enfants scolarisés. » Un retraité, ajoutera : « Notre commune nécessite une réelle prise en charge de la part des autorités responsables, la commune étant resté longtemps marginalisée. Nos enfants jouent dans la rue puis rentrent à la maison, tous couverts de terre et de boue.S'il y avait des lieux de détente, les choses ne seraient plus pareilles. Nous demandons donc à ce que nos préoccupations soient prises en considération et que notre cadre de vie soit amélioré. » Les habitants de la localité sus-mentionnée sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya et pourquoi pas le président de la République afin de nous inscrire dans leur calepin du développement et de dissiper les nuages qui ne cessent de s'accumuler depuis belle lurette.L'appel est lancé avec pour objectif, d'engager une réflexion sur « le réaménagement institutionnel et organisationnel actuel » de prise en charge de ces régions et surtout de cette frange de la société. Un immense chantier.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)