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Les députés reviennent à la charge


Les députés reviennent à la charge
Décidément, les députés sont loin d'être satisfaits de leurs salaires. C'est en tout cas ce que laisse clairement penser cette nouvelle offensive en vue d'obtenir une nouvelle revalorisation de leurs indemnités. Des députés s'activent, en effet, dans ce sens avons-nous appris.Décidément, les députés sont loin d'être satisfaits de leurs salaires. C'est en tout cas ce que laisse clairement penser cette nouvelle offensive en vue d'obtenir une nouvelle revalorisation de leurs indemnités. Des députés s'activent, en effet, dans ce sens avons-nous appris.Selon des sources concordantes un groupe de députés, dont le nombre reste indéterminé pour le moment, s'attelle à réunir un maximum de signatures de leurs pairs pour appuyer une demande de revalorisation de leurs indemnités.Selon nos sources, ces députés se recrutent essentiellement au sein du groupe parlementaire du FLN, de loin le plus important à l'APN. A en croire ces mêmes sources le principal instigateur de cette action serait un président d'une importante commission permanente au sein de la chambre basse du Parlement. Cette action n'aurait pas, cependant, trouvé un grand écho.Les députés auraient fait preuve d'une certaine réticence vis-à-vis de cette démarche. Cela pourrait s'expliquer par l'échec d'une démarche similaire récente. De nombreux députés n'ont pas encore oublié, en effet, le dernier tapage causé par le dépôt, d'un projet de loi allant dans ce sens. Il y a juste quelques mois un groupe de députés a déposé sur le bureau du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, un projet de loi modifiant et complétant leur statut.Un projet à travers lequel ils voulaient revoir à la hausse leurs indemnités. Ce groupe de députés propose ainsi de revoir la méthode de calcul de leur salaire et ce sur la base du plus haut pont indiciaire de la Fonction publique des cadres supérieurs de l'Etat.Ces députés voyaient en grand puisque ils voulaient, à travers cette revendication, avoir le même salaire que celui des ministres. Dans ce même projet de loi ils ont aussi demandé l'alignement des salaires des présidents des deux chambres du Parlement sur celui du premier ministre.Mais la revendication ne s'est pas arrêtée à ce stade puisque ils voulaient aussi bénéficier d'un passeport diplomatique et d'un congé spécial d'une année à la fin de leur mandat de cinq ans.Ce projet de loi a avait suscité un tollé général au sein de l'opinion publique qui ne comprenait pas cet empressement des députés à vouloir bénéficier d'une augmentation alors que leurs salaires indemnités sont déjà considérés comme faramineux. Ce d'autant que les Algériens estiment que les députés ne font absolument rien pour mériter le salaire qu'ils perçoivent. Un salaire faramineux qui dépasse les 300 000 dinars, soit 30 millions en centimes.Des députés d'autres groupes parlementaires, ceux de l'opposition notamment, ont aussi rejeté ce projet de loi. Face à ce tollé général et à ce rejet quasi unanime, le chef du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua, a retiré le texte en question mettant ainsi fin à cette mascarade. Mais quelques mois après on tente de revenir à la charge sur cette question dans un contexte politique marqué par les joutes autour du projet de révision constitutionnelle.Un projet qui, à en croire quelques déclarations émanant de hauts responsables, sera bientôt soumis au Parlement. D'aucuns ont vite estimé que les députés veulent sans doute, en revenant à la charge sur la question salariale, marchander leurs voix. Pas moins.Selon des sources concordantes un groupe de députés, dont le nombre reste indéterminé pour le moment, s'attelle à réunir un maximum de signatures de leurs pairs pour appuyer une demande de revalorisation de leurs indemnités.Selon nos sources, ces députés se recrutent essentiellement au sein du groupe parlementaire du FLN, de loin le plus important à l'APN. A en croire ces mêmes sources le principal instigateur de cette action serait un président d'une importante commission permanente au sein de la chambre basse du Parlement. Cette action n'aurait pas, cependant, trouvé un grand écho.Les députés auraient fait preuve d'une certaine réticence vis-à-vis de cette démarche. Cela pourrait s'expliquer par l'échec d'une démarche similaire récente. De nombreux députés n'ont pas encore oublié, en effet, le dernier tapage causé par le dépôt, d'un projet de loi allant dans ce sens. Il y a juste quelques mois un groupe de députés a déposé sur le bureau du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, un projet de loi modifiant et complétant leur statut.Un projet à travers lequel ils voulaient revoir à la hausse leurs indemnités. Ce groupe de députés propose ainsi de revoir la méthode de calcul de leur salaire et ce sur la base du plus haut pont indiciaire de la Fonction publique des cadres supérieurs de l'Etat.Ces députés voyaient en grand puisque ils voulaient, à travers cette revendication, avoir le même salaire que celui des ministres. Dans ce même projet de loi ils ont aussi demandé l'alignement des salaires des présidents des deux chambres du Parlement sur celui du premier ministre.Mais la revendication ne s'est pas arrêtée à ce stade puisque ils voulaient aussi bénéficier d'un passeport diplomatique et d'un congé spécial d'une année à la fin de leur mandat de cinq ans.Ce projet de loi a avait suscité un tollé général au sein de l'opinion publique qui ne comprenait pas cet empressement des députés à vouloir bénéficier d'une augmentation alors que leurs salaires indemnités sont déjà considérés comme faramineux. Ce d'autant que les Algériens estiment que les députés ne font absolument rien pour mériter le salaire qu'ils perçoivent. Un salaire faramineux qui dépasse les 300 000 dinars, soit 30 millions en centimes.Des députés d'autres groupes parlementaires, ceux de l'opposition notamment, ont aussi rejeté ce projet de loi. Face à ce tollé général et à ce rejet quasi unanime, le chef du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua, a retiré le texte en question mettant ainsi fin à cette mascarade. Mais quelques mois après on tente de revenir à la charge sur cette question dans un contexte politique marqué par les joutes autour du projet de révision constitutionnelle.Un projet qui, à en croire quelques déclarations émanant de hauts responsables, sera bientôt soumis au Parlement. D'aucuns ont vite estimé que les députés veulent sans doute, en revenant à la charge sur la question salariale, marchander leurs voix. Pas moins.


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