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Les crédits à l'économie ont fortement progressé




Les crédits à l'économie ont fortement progressé
Le président de l'Association des banques et des établissements financiers, Boualem Djebar, a affirmé hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que les crédits à l'économie ont fortement augmenté au premier semestre 2014, pour atteindre plus de 5 760 milliards de dinars à fin juin 2014, contre 5 156 milliards de dinars, à fin décembre 2013. Il affirmera que «le privé continue à s'accaparer la majorité des financements, soit 51,5% des crédits alloués», soit une hausse de 20%.L'effondrement des prix du pétrole sur les marchés internationaux et les répercussions qu'il est susceptible d'entraîner sur le financement de l'économie nationale ont été les questions qui ont dominé, ce matin, durant l'émission. L'invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Boualem Djebar, assure que le rythme de la croissance est bien maintenu et «continuera à l'être à l'avenir».Concernant la nature des financements de l'économie nationale, le président de l'Abef affirmera qu'en réalité 74% des financements vont à l'investissement, le reste est destiné au paiement des intrants «destinés à l'appareil productif».Il estimera, par ailleurs, que la facture consentie aux importations de produits agricoles (de 5,5 milliards de dollars en 2009, à près de 10 milliards de dollars en 2013), représente une part «non négligeable».Il ajoutera, cependant, que les banques financent à hauteur de 15 milliards de dinars par an quelque 17 000 agriculteurs pour développer la céréaliculture.En matière d'élevages bovin et avicole, le président de l'Abef indique que le nombre des dossiers d'investissement dans ces activités avoisine les 20 000, ajoutant que celles-ci ont été financées et «sont désormais opérationnelles». Souvent critiquées et assimilées à des «caisses», une nouvelle dynamique semble avoir vu le jour au sein des banques et des établissements financiers. Leur rôle dans le financement s'accroit même s'il reste en deçà des attentes des investisseurs, en particulier, et des algériens, en général.Le retour du crédit à la consommation devrait réduire d'autant les surliquidités et augmenter la part des banques dans le financement de l'économie et prendre le relais de la dépense publique.K. B.


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