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Les constructions illicites retardent la régularisation


Les constructions illicites retardent la régularisation
La non régularisation des concessions agricoles par la tutelle freine les exploitants dans leur élan de production.L'opération de la reconvention des actes de jouissance dans la wilaya de Boumerdès est estimée à 65%. Qu'en est-il des 35% restant ' Mohamed Kharoubi, directeur des services agricoles de la wilaya affirme que les dossiers en instance sont les cas des houachs et des constructions illicites implantés sur les terrains agricoles. A cela s'ajoute les cas de partenariat entre les propriétaires initiaux et les investisseurs. Faut-il noter que des houachs ont été relevés sur 1000 exploitations.Pour ces cas de figure, on a appris que le wali de Boumerdès a saisi officiellement le ministère de l'agriculture. Les services agricoles sont en attente d'une orientation de leur tutelle pour ce qui est de la démarche à suivre afin assainir les cas précités. A leur tour, les agriculteurs attendent la décision de la reconversion pour bénéficier des crédits mis à leur disposition par les banques.L'APW de Boumerdès a témoigné dans son rapport sur le dossier de l'agriculture des contraintes que rencontrent ces exploitants. Les élus de l'APW ont appelé dans ce document présenté lors de sa quatrième session ordinaire de l'année 2014 à l'accélération du développement local, dont la régularisation des cas de concessions agricoles. L'opération de la reconvention des actes de jouissance semble prendre une allure très lente. Mais, M. Kherroubi a une autre lecture des faits. Il souligne que l'opération de reconvention «s'est déroulée normalement» pour les gens qui n'ont aucune contrainte par rapport à leur exploitation. Par ailleurs, les transactions conclues dans le cadre de la vente des droits de jouissance demeurent les cas les plus compliqués.Les propriétaires initiaux ayant le droit de concession ont fait appel à des partenaires sous forme d'une location déguisée. Généralement, ce sont des gens qui ne cultivent pas la terre. Leurs partenaires investissent en plantant des vergers ou des vignobles. Et au moment de l'apparition de cette loi, ce sont les deux personnes qui réclament le droit de concession. Les cas les plus fréquents ont été relevés dans la région est de la wilaya. Pour ce qui est des cas de constructions illicites, deux conditions ont été exigées : la construction ne doit pas gêner l'exploitation et elle doit être occupée par l'exploitant lui-même. Dans certains cas, les autorités optent pour la destruction de ces constructions et dans d'autres cas, à la justice.




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