Algérie - A la une

Les colonies de vacances reprennent des couleurs


Les colonies de vacances reprennent des couleurs
Les colonies de vacances au profit des enfants et des jeunes contribuent à leur socialisation, leur apprentissage de l'autonomie et de la mobilité.Elles offrent l'opportunité de pratiquer des activités de loisirs avec des pairs de leur âge, voire de partir avec eux pour de courts séjours.Ces mini-séjours constituent une phase de transition entre le centre de loisirs, inscrit dans le cadre de la vie quotidienne, où l'on retrouve les camarades du quartier, et le départ en séjour collectif, de plus longue durée, où l'on peut nouer de nouvelles relations.C'est d'ailleurs dans cet objectif que les parents font partir leurs enfants en séjour collectif : pour qu'ils apprennent à vivre avec d'autres, qu'ils découvrent d'autres manières de vivre.C'est aussi une forme de compensation pour ceux qui ne partent pas en vacances dans d'autres pays. Ludiques, éducatives, sportives et culturelles, les colonies de vacances sont conçues pour ne laisser que des bons souvenirs.Au rythme d'un quotidien festifIl faut avouer que les séjours, dans leur grande majorité, se concentrent sur le littoral et concernent beaucoup plus les plaisirs de la mer, de la plage essentiellement. Les journées sont rythmées au quotidien par une séance matinale et une autre l'après-midi, entrecoupées par une sieste, ainsi qu'une soirée ou veillée à thème.Dans ce cadre, 500 enfants, dont 180 filles, issus de toutes les communes d'Alger sont partis pour deux semaines en colonie de vacances à Mostaganem, à l'initiative de la direction de wilaya de la jeunesse, des sports et des loisirs (DJSL).Accompagnés de 70 encadreurs et animateurs de la DJSL, ces enfants de 8 à 14 ans ont pris le bus à la Place du 1er Mai, dans la commune de Sidi M'hamed et ont parcouru 340 km pour arriver à destination. Les enfants passeront une visite médicale avant de s'installer en colonie dans les communes de Sidi Lakhdar et El Hadjadj. Ils entameront juste après leur programme pédagogique.Ce programme consiste en des sorties en mer dans la matinée, l'organisation d'ateliers d'animation dans l'après-midi, ainsi que des visites guidées dans les sites représentatifs de Mostaganem, comme le chef-lieu de wilaya et le mausolée de Sidi Lakhdar Benkhlouf, un des saints patrons de la ville.Pour l'été 2015, la DJSL d'Alger est à sa deuxième et dernière opération d'organisation de colonies de vacances à Mostaganem, selon Mourad Adimi, président de la ligue de wilaya de la promotion des activités de loisirs de l'enfance.Le programme des colonies de vacances n'a démarré qu'après le Ramadhan. Les 500 enfants devront regagner la capitale demain 27 août, à moins de dix jours de la rentrée scolaire prévue le 6 septembre.Ces vacances ont bénéficié à toutes les communes de la capitale avec l'application du système des quotas : 250 enfants ont été pris dans les quartiers, notamment Aïn Naâdja, avec une liste établie par la commune et 250 choisis parmi les adhérents des structures dépendant de la DJSL (maison de jeunes, centre culturel). En tout, 1000 enfants algérois de 8 à 14 ans auront passé des vacances de deux semaines à Mostaganem et 650 adolescents et adultes (15-30 ans) à Oran, Tlemcen et Béjaïa.Une échappatoire pour les couches défavoriséesD'autre part, 450 enfants issus de familles démunies des 12 communes de la wilaya de Constantine ont bénéficié de colonies de vacances à Jijel. Ils sont scindés en 5 sessions de 15 jours et dont chacune regroupe 150 enfants âgés entre 6 et 13 ans.Initiée par le ministère de tutelle en coordination avec l'Agence nationale des loisirs de la jeunesse (ANALJ), cette opération permettra aux enfants de profiter de leurs vacances scolaires et contribuera au bonheur de cette catégorie en lui permettant de passer les vacances d'été dans des conditions plus ou moins valables.300 enfants issus de familles démunies ont déjà bénéficié d'un séjour dans les wilayas d'Alger (Sidi Fredj) et de Jijel (plage de Tassoust) durant la période allant du 17 juin au 16 juillet.C'est une manière aussi de leur faire découvrir les multiples charmes du pays et en faire de futurs touristes.Une coupure, voire un dépaysement de plus en plus nécessaire à l'équilibre et la santé. Pour le gouvernement, c'est une forme de lutte contre la précarité et l'exclusion par la promotion des loisirs. Cette formule profite surtout aux couches moyennes qui sont généralement employées dans des sociétés nationales.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)