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Les Belges séduisent, les Russes impressionnent, les Syriens enflammen



Les Belges séduisent, les Russes impressionnent, les Syriens enflammen
La 6e édition du Festival culturel international de musique symphonique d'Alger s'est poursuivie samedi dernier, avec au programme, le Septet de l'Orchestre royal de chambre de Wallonie, l'Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg et l'Orchestre symphonique national syrien.La Belgique, pays invité d'honneur de l'édition 2014, a ouvert le bal de la soirée avec les musiciens du Septet de l'Orchestre royal de chambre de Wallonie, auquel se sont joints cinq musiciens de l'Orchestre symphonique national (ONS).Dès les premières notes, et tout au long de leur récital, les musiciens sous la direction du maestro belge, Jean-François Chamberlan, ont captivé le public par le choix judicieux de partitions au diapason avec la sensibilité méditerranéenne, notamment la pièce musicale de Boccharini intitulée La musica Notturna Delle Strate Di Madrid. Une invitation à savourer la finesse de l'émotion qui envahit les airs impulsée par les vibrations des cordes des violoncelles, violons, altos et de la contrebasse. A la fin de la partition les musiciens ont été chaleureusement applaudis par le public, qui a apprécié le juste équilibre entre technicité et sensibilité.C'est dans le même esprit que le concert s'est poursuivi avec des extraits de l'opus 77 de Dvorak et les différents mouvements d'un opus pour quatuor à cordes de Schuman, dans une interprétation délicate et raffinée, séduisant le nombreux public qui a chaleureusement applaudi les membres du Septet. Après la finesse et la délicatesse des Belges place à la rigueur l'Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg sous la direction du maestro Sergei Stadler. Fidèle à leur réputation, les talentueux musiciens russes, sous la direction du chef d'orchestre, ont fait preuve d'une haute maîtrise technique en interprétant des partitions célèbres de Tchaïkovski, Stravinski, Chostakovitch et Glazounov. Traduisant l'atmosphère dramatique des partitions choisies, ils transportèrent les mélomanes dans l'enfer glacial de Dante au plus profond de la tragédie humaine. Le final de la soirée a été marqué par une véritable communion entre le public et l'Orchestre symphonique national syrien qui a offert un programme alléchant avec les plus savoureuses partitions du répertoire universel et, également, de compositeurs syriens.Dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, sous la direction Missak Baghboudarian, les présents ont été conviés à découvrir une des partitionsdu patrimoine syrien, Ya mahla el fus'ha, arrangée pour les cordes et les cellos par Adnan Fathallah, avec le soliste virtuose Mohamed Namek.La surprise pour les mélomanes algériens a été l'instrumentale de la célèbre chanson chaâbi Ya rayeh de l'Algérois Dahmane El Harrachi, chaleureusement applaudie par le public, qui a apprécié cet hommage à la musique algérienne. L'enchantement des mélomanes présents s'est poursuivi avec la soliste Roubina Hermine Artinian, lors de l'interprétation de Fantaisie Brillante sur Carmen pour flûte et orchestre à cordes arrangée par Giouri Bessanov et les solistes du Damascus Brass Quintet, qui ont présenté un medley syrien pour cuivres et cordes. A la fin de leur concert, les musiciens syriens et leur chef d'orchestre ont été longuement et chaleureusement applaudis par le public avec qui ils ont su tisser une véritable symbiose grâce à ces moments de béatitude musicale.S. B.




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