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Les assassins du jeune Aida confondus, arrêtés et incarcérés




Les assassins du jeune Aida confondus, arrêtés et incarcérés
Les investigations policières n'ont pas duré. Ils ont donné leurs résultats. L'un des suspects a craqué et a livré ses acolytes. Depuis c'est la course contre la montre. Tout le groupe est alors arrêté. Ce sont six personnes. Elles ont été interrogées à titre individuel. Ensuite en groupe par confrontation.Les déclarations changent lors de l'évolution des interrogatoires. Ils finiront par reconnaître surtout depuis que la ceinture du jeune Aida a été retrouvée chez l'un des assassins. Ils ont été présentés à la justice qui a pris le relais ce jeudi de huit heures du matin à vingt heures du même jour. Auditionnés d'abord par le procureur de la République qui a requis pour les six personnes la mise en détention préventive, le juge d'instruction prendra la relève qui confirmera le réquisitoire du parquet à l'exception d'une personne qui restera en liberté conditionnelle soit sous le contrôle judiciaire avec comparution directe. Tous les détails sur l'affaire Aida Beaucoup de spéculations ont été développées autour de ce meurtre. Les rumeurs les plus folles ont circulé autour du sujet. Certaines ont été reprises par des médias. Les journaux électroniques ont fait le plein. Certaines de ces rumeurs ont certainement gêné l'évolution de l'enquête d'autres l'ont au contraire aidé en détournant l'attention. Ainsi l'étau s'est resserré autour du groupe. Pour mieux cerner l'affaire, nous vous livrons ce que nous avions recueilli d'une source sûre dont nous tairons l'origine. La piste du téléphone a été écartée car la victime n'en avait pas. Ce qui n'a fait perdre qu'une demi-journée à l'équipe des enquêteurs. Cela orientera les recherches vers les amis et proches de la victime. Le dernier groupe que fréquentait la victime n'est autre que celui qui régnait par la terreur dans la zone du champ de course et de la cité Boutraifis. Comment se fait-il que le jeune Aida considéré comme simple d'esprit, gentil, issu d'une famille humble se retrouve au milieu du milieu ' Il est, paraît-il, devenu leur protégé depuis qu'il a été pris à partie par un autre jeune et ils lui ont assuré la protection en corrigeant son agresseur. L'idée de l'utiliser en tant que distributeur des extasies et des comprimés psychotropes, ils lui ont appris à en consommer et à boire de l'alcool. Il est devenu un membre à part entière du groupe de la terreur. C'est le plus jeune de tous. C'est aussi de par son état psychologique et la virginité de son casier judiciaire le plus propre. Tout le reste des membres du groupe sont des repris de justice. Ils ont fait trois fois la prison pour le moins pénalisé. Deux d'entre eux sont des obsédés sexuels. Ils sont notoirement connus pour leur faible pour les jeunes et les homosexuels. En ce mardi fatidique pour la victime, il pleuvait et il faisait froid. Aida s'est rendu au champ de courses hippiques chez son ami où tous étaient présents dans une loge «un diki». Il avait remis la recette de la vente des extasies au boss. Ils ont improvisé une «kaâda» en consommant des extasies et du vin. Sous l'effet de madame courage et de l'alcool, ses nouveaux protecteurs lui demandent de baisser le pantalon pour qu'ils le sodomisent. Il refuse. Ils insistent. Il s'oppose. Ils lui imposent. C'est devenu un défi eux pour le sodomiser et lui pour défendre son honneur. Ils le mettent à terre. Ils commencent à le dénuder de ses vêtements. Ils lui ôtent la ceinture du pantalon. Ils remontent la chemise. Il résiste. Ils lui assènent des coups de poing. Cela ne suffit pas. Un tournevis est dans les parages. Il est pris par l'un des agresseurs. Il le menace. Il résiste. C'est le point culminant de l'aveuglement. Il le pique au niveau du thorax et de l'abdomen. Le c?ur est touché. Aida vient de mourir. Le relâchement, ils se rendent compte de la gravité de l'acte. La mentale exige d'eux de rester solidaires. Il est presque 15 heures et quelques minutes. Les acolytes décident alors d'un plan. En ce moment la rue est vide. Le champ de course est désertique. Du côté des écuries, seuls quelques hennissements de chevaux se font entendre et brisent le silence. Ils ont alors pris le cadavre en faisant semblant qu'il est épaulé à deux copains. Ils traversent la partie des écuries sans qu'ils ne soient repérés. Ils jonchent le mur de clôture. Ils sont connus comme des loups blancs et ils paraissent en état d'ébriété. Comment brouiller les pistes' L'arbre des suicides est vite ciblé. Ils détachent une chaîne de fermeture des portes d'une écurie. Elle est utilisée comme ganse de pendaison sur l'arbre. Le cadavre est alors pendu à la même branche où se sont suicidées deux personnes. Sauf que les suicidés avaient laissé des lettres et ne portaient pas des blessures. Aucun crime ne restera impuni si toutes les enquêtes ouvertes seront menées avec autant de dextérité. Les assassins de l'odieux crime commis sur le jeune Aida, la fin de la semaine écoulée, viennent d'être arrêtés et incarcérés. Avec le chef d'inculpation de constitution de bande de malfaiteurs, assassinat tentative de viol pour quatre personnes tous repris de justice. Quant à «la non» dénonciation de crime et non-assistance de personne en danger, ils étaient deux personnes qui ont assisté à la scène du meurtre. Ils ont préféré le mutisme mais se sont lâchés lors des interrogatoires chez le procureur de la République qui a requis la mise en détention préventive des six personnes. Le juge d'instruction retiendra les mêmes chefs d'inculpations et ordonnera leur mise en détention préventive pour cinq personnes et laissera la sixième en liberté conditionnelle sous contrôle judiciaire avec comparution directe. Chez la population c'est le soulagement. Ceux qui sont venus nombreux et qui ont fait le pied de grue de 8 heures à 20 heures devant le tribunal de Djelfa sont repartis avec l'intime conviction qu'aucun crime ne reste impuni et que la dextérité des agents et des officiers du service de wilaya de la police judiciaire de Djelfa a fait encore une fois ses preuves. Le groupe de la terreur n'existe plus ou du moins pour un bout de temps. Certaines personnes qui ont été agressées et délestées de leurs biens par ce groupe témoigneront elles à charge ou se tairont-elles' Le juge d'instruction décidera-t-il de la reconstitution de la scène du crime. Le procureur de la République donnera-t-il une conférence de presse' Ou c'est le procureur général qui doit le faire' Ou bien c'est le ministère de la Justice '



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