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Les administrations au ralenti


Les administrations au ralenti
Chaque Ramadhan, les administrations et les institutions publiques sont sujettes à caution. Tous les prétextes sont inventés. L'absentéisme devient la règle alors que les congés spéciaux et les arrêts de travail se multiplient. L'administration fonctionne au programme minimum.Chaque Ramadhan, les administrations et les institutions publiques sont sujettes à caution. Tous les prétextes sont inventés. L'absentéisme devient la règle alors que les congés spéciaux et les arrêts de travail se multiplient. L'administration fonctionne au programme minimum.C'est un phénomène récurrent que de voir dans durant le mois de carême des responsables ou des agents administratifs quitter avant l'heure leur poste de travail.Pis, certains s'arrangent pour ne pas venir en présentant des congés de maladie, des arrêts de travail et certains s'absentent carrément durant de longues heures. Avec ces comportements qui sont légion, le rendement au travail accuse une baisse significative et se traduit le plus souvent par un piètre accomplissement des prestations de service. Il y a quelques années, l'institut Abassa du sondage a effectué une étude de terrain sur le travail des institutions publiques durant le Ramadhan.Les résultats publiés sont significatifs au point où 56 % des Aalgériens travaillent moins que les autres mois. Ils sont 42 % à prendre des congés spéciaux ou de maladie durant ce mois et 77 % estiment que leur rendement baisse au travail et 66 % arrivent en retard sur leurs lieux de travail. Ce sondage renseigne ainsi que le Ramadhan ne rime pas avec une cadence régulière ou normale de la productivité. Et ce sont les citoyens qui en paient le prix avec des prestations qui ne sont pas à la hauteur des exigences attendues. Des témoins affirment que des préposés aux guichets de certaines administrations sont absents ou alors une seule personne exécute la tâche des autres.L'exception viendrait des services de la Poste et des impôts qui sont obligés de faire face à l'ampleur de la demande où les agents aux guichets accomplissent leurs tâches routinières. Mais à l'inverse, dans deux polycliniques d'Alger-Centre où nous nous sommes rendus, il n'y avait pas de médecins du jour qui devaient prendre en charge les malades. Interrogé, un réceptionniste de l'accueil regrette que le seul médecin disponible n'ait pu venir sans autre explication. Même constat après la rupture de jeûne où les portes de ces polycliniques sont fermées sans aucune note.Pourtant ce ne sont pas les malades qui manquent durant cette période. Le ministre de la Santé avait affirmé que ces structures hospitalières étaient ouvertes 24 heures sur 24 et que les malades devaient s'y présenter pour alléger la pression sur les services d'urgence des hôpitaux. Mais pour l'heure, les malades n'ont pas d'autre choix que de se ruer vers les hôpitaux faute de prise en charge ailleurs. Ce qui aggrave ces cas, ce sont les rixes entre citoyens et préposés à l'administration qui remettent en cause tout dialogue ou écoute dont se targuent certaines institutions et entreprises publiques.Ce qui n'est pas sans incidence sur la prestation fournie à laquelle s'ajoute le comportement négatif de certains agents. Les experts en sociologie et en psychologie nous renseignent dans ces cas sur la montée du "stress et de l'agitation" dans ces milieux professionnels qui ont leur impact sur la façon de travailler. On estime selon une étude du Centre de recherches et d'étude des populations que les services des administrations publiques et les services municipaux se sont détériorés à 84 % durant le mois de jeûne. Or à ce propos, il faut noter l'effort de numérisation entrepris dans ces institutions par l'Etat, ce qui est censé alléger le fardeau aussi bien pour les administrateurs publiques que les citoyens.C'est un phénomène récurrent que de voir dans durant le mois de carême des responsables ou des agents administratifs quitter avant l'heure leur poste de travail.Pis, certains s'arrangent pour ne pas venir en présentant des congés de maladie, des arrêts de travail et certains s'absentent carrément durant de longues heures. Avec ces comportements qui sont légion, le rendement au travail accuse une baisse significative et se traduit le plus souvent par un piètre accomplissement des prestations de service. Il y a quelques années, l'institut Abassa du sondage a effectué une étude de terrain sur le travail des institutions publiques durant le Ramadhan.Les résultats publiés sont significatifs au point où 56 % des Aalgériens travaillent moins que les autres mois. Ils sont 42 % à prendre des congés spéciaux ou de maladie durant ce mois et 77 % estiment que leur rendement baisse au travail et 66 % arrivent en retard sur leurs lieux de travail. Ce sondage renseigne ainsi que le Ramadhan ne rime pas avec une cadence régulière ou normale de la productivité. Et ce sont les citoyens qui en paient le prix avec des prestations qui ne sont pas à la hauteur des exigences attendues. Des témoins affirment que des préposés aux guichets de certaines administrations sont absents ou alors une seule personne exécute la tâche des autres.L'exception viendrait des services de la Poste et des impôts qui sont obligés de faire face à l'ampleur de la demande où les agents aux guichets accomplissent leurs tâches routinières. Mais à l'inverse, dans deux polycliniques d'Alger-Centre où nous nous sommes rendus, il n'y avait pas de médecins du jour qui devaient prendre en charge les malades. Interrogé, un réceptionniste de l'accueil regrette que le seul médecin disponible n'ait pu venir sans autre explication. Même constat après la rupture de jeûne où les portes de ces polycliniques sont fermées sans aucune note.Pourtant ce ne sont pas les malades qui manquent durant cette période. Le ministre de la Santé avait affirmé que ces structures hospitalières étaient ouvertes 24 heures sur 24 et que les malades devaient s'y présenter pour alléger la pression sur les services d'urgence des hôpitaux. Mais pour l'heure, les malades n'ont pas d'autre choix que de se ruer vers les hôpitaux faute de prise en charge ailleurs. Ce qui aggrave ces cas, ce sont les rixes entre citoyens et préposés à l'administration qui remettent en cause tout dialogue ou écoute dont se targuent certaines institutions et entreprises publiques.Ce qui n'est pas sans incidence sur la prestation fournie à laquelle s'ajoute le comportement négatif de certains agents. Les experts en sociologie et en psychologie nous renseignent dans ces cas sur la montée du "stress et de l'agitation" dans ces milieux professionnels qui ont leur impact sur la façon de travailler. On estime selon une étude du Centre de recherches et d'étude des populations que les services des administrations publiques et les services municipaux se sont détériorés à 84 % durant le mois de jeûne. Or à ce propos, il faut noter l'effort de numérisation entrepris dans ces institutions par l'Etat, ce qui est censé alléger le fardeau aussi bien pour les administrateurs publiques que les citoyens.


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