Le volet solidarité a été bien pris en charge par les autorités locales

Pour la ministre, la prise en charge de ce volet par les services concernés et le wali de Tizi Ouzou est amplement satisfaisante.L'hôte de la wilaya de Tizi Ouzou a également effectué une visite au niveau de la cité sociale de Boukhalfa après son passage par la commune de Tademaït, située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou. Ce centre prendra en charge les malades de plusieurs communes de ce versant qui souffrent de manque de prise en charge depuis longtemps. Mme Mounia Meslem s'est également rendue dans un restaurant de la Rahma, ouvert dans divers quartiers de la ville des Genêts qui, cette année, accueille également les centaines de réfugiés syriens et maliens. La visite d'hier a été aussi l'occasion pour la ministre d'inaugurer le nouveau siège de la direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya de Tizi Ouzou.Par ailleurs, il est à noter que les responsables en charge du dossier de la solidarité annonçaient hier avoir distribué, depuis le début du mois de Ramadhan, 76.000 repas et quelque 25.800 couffins. En ce mois de Ramadfhan 2014, la ville de Tizi Ouzou ainsi que quelques localités environnantes ont vu l'ouverture de 32 restaurants Rahma pour accueillir les nécessiteux et les réfugiés.En ontre, lors de la visite de la ministre, Mounia Meslem, hier dans la wilaya de Tizi Ouzou, les responsables de la solidarité ont révélé certains chiffres qui montrent suffisamment l'étendue des souffrances d'une grande frange de la société qu'il faut prendre en charge sans tarder. En effet, la wilaya compte 32.000 handicapés dont 51% souffrent de handicaps mentaux, c'est-à-dire 1000 handicapés mentaux. Un chiffre qui révèle aussi les efforts consentis par les services concernés, mais surtout les efforts qui restent à faire dans l'avenir.Enfin, l'hôte de la ville de Tizi Ouzou a tenu à rencontrer les présidents d'APC à l'issue de sa tournée. Ces derniers, en effet, confrontés directement à la réalité du terrain ont exprimé les difficultés rencontrées dans la distribution des aides destinées aux nécessiteux. La conception des listes semblent être le cauchemar des élus locaux. Cette difficulté apparaît, d'autant plus qu'en ce mois de Ramadhan les besoins de cette catégorie augmentent.