Algérie - Marabouts

LE SOUFISME A MOSTAGANEM ET LES ZAOUIAS


LE SOUFISME
Les saints de Mostaganem
Sidi Lakhdar
Cheikh El Allaoui el Mestghanemi
Le Mufti Benkara Mostefa
L'Imam Tahar Benchehida
L'imam patriote : Cheikh Djelloul Nacer
L'imam de Souiqa, Cheikh Belmekki
La Confrérie El Aïssaouia à Mostaganem
A Mostaganem-ville : Sidi Abdellah Bou Kobreïn, Sidi Saïd, Sidi Bou-Adjedj, Sidi Sayyah, Sidi Hamadouche, Sidi Yakoub, Sidi Bakhti et sa mère Lalla Setti, Sidi Bou-Mehouène, Sidi Besnouci, Sidi Benhalouche, Sidi Mohammed Ibn Haoua, Sidi Lahcène, Sidi Maâzouz, Sidi Ben’hedjine, Sidi Maâmar, Lalla Kheïra et Lalla Mariama, Sidi Abdelkader El Djilanî dont la koubba est un simple mak’âm : elle n’abrite donc pas la dépouille mortelle de ce grand mystique dont le véritable tombeau est à Baghdad. Sidi Ali l’Ksouri, Sidi Ali M’Hammed, Sidi Blal, le Caïd Mohammed (dit caïd, bien qu’il n’ait jamais exercé cette fonction, repose dans le cimetière d’El Arsa. On dit de lui qu’il était un saint).
A Mazagran : Sidi Belkacem, Sidi Mansour et Sidi El Harrag.
A Kharouba : Sidi M’Hammed El Medjdoub.
A Sayada : Sidi Othmane.
A la Salamandre : Sidi Kharchouche.
Sidi Lakhdar
Sidi Lakhdar, le gardien du Dahra, de son vrai nom Abou Mohamed Lakhal Ben Abdellah Benkhlouf El Maghraoui est le plus grand et le plus connu des aoulias. Descendant de la noble tribu des Zaafria, il a vécu 125 ans et 6 mois dont beaucoup à Mazagran.
Cheikh El Allaoui el Mestghanemi
Sidi Ahmed ben Mustapha ben Mohamed ben Ahmed connu sous le nom de Bouchentouf surnommé "medbough el djebha" ben Hadj Ali connu en sa ville sous le nom de Benalioua[1] est né à Mostaganem en 1869. C'est l'unique fils avec deux sœurs au sein d'une famille modeste mais sensible aux sciences et aux lettres. Ainsi, il commença son apprentissage du texte sacré chez lui. A 17 ans, il perd un père avec lequel il entretenait des relations filiales exemplaires. L'élève montra des prédispositions exceptionnelles mais arrivé à la sourate"Er Rahmane" il dut s'arrêter pour des raisons financières.
Il fit alors plusieurs métiers puis devient un artisan reconnu en maroquinerie (kheraza) pendant plusieurs années avant de pratiquer le commerce avec celui qui sera l'ami de toujours, le mokaddem Benouada Benslimane
Il fut le disciple préféré de Cheikh M'hamed el Bouzidi ben Habib plus connu sous le nom de Sidi Hamou Cheikh. El Allaoui était de la tariqa Aïssaouia
On le surnomma "Radjoul el islah oua mourabi el arouah" (L'homme des réformes et l'éducateur spirituel). Faisant preuve de génie et avec une prémonition quasi prophétique, il comprit, bien avant la 1ère Guerre Mondiale, l'importance de la communication et l'impact des mass médias. Il ouvrit une première imprimerie en 1920 à Bouzaréah (Alger).
Il écrivit son premier livre en 1911, créa la revue "Lissan eddine" en 1922 puis après sa suspension par l'autorité coloniale, il créa "El Balagh el Djazairi" en 1926. Au sein de ces revues qui confortaient l'identité et la religion, des rédacteurs firent leur premiers pas et certains devinrent des rédacteurs en chef réputés[2] Il aimait l'art et la musique, écrivit une pièce de théâtre "Elayla el maghdhouba" (la fâcheuse nuit) en 1926[3]. Il écrivit plusieurs livres dont vingt sont majeurs : "La mer en ébullition : commentaire du Coran", "La quintessence de la sourate L'Etoile", "La clé des sciences de l'intime ou la Sourate de Al'Asr", "Discours autorisé sur la légalité du Dhikr", "Recherches Allaouia dans la philosophie islamique", "Diwan", "La lumière de plus grande clarté", "L'ascension des Salikin et le but des Wasilin", "L'arbre des secrets ou la prière sur le Prophète Elu", "Sa Sagesse", "Les dons sanctifiés", "La source pure ou les réponses et les lettres",
"Cognitions universelles", "Le Modèle Le soufisme
Unique de la Pure Unicité", "Discours agrée ou la théologie rationnelle", "Discours connu ou réfutation de ceux qui nient la doctrine soufie", "Traité Allaoui des prescriptions religieuses", "La manifestation des évidences dans l'introduction des principes",
"La tradition de l'antimoine ou la tradition de mettre une main sur l'autre au cours de la prière", "Les flux vitaux de la sagesse",
"Eléments en vue d'une aide au disciple", "La voie du Tasawwuf"
Beaucoup d'étrangers ont écrit et témoigné sur le Cheikh Allaoui, citons notamment A.Berque, Abdelkrim Jossot, Dr Prost-Biraben, Léon Langlet, F. Schon, Juan Cartigny, Eugène Theillard, Dr Marcel Carret, etc.
Le cheikh compte des milliers de sympathisants et d'admirateurs de tous les continents.. Vénéré de tous, il meurt en 1934 à Mostaganem où il est enterré.
Le samaa
Le Mufti Benkara Mostefa
Abdelkader ben Mostefa Benouada Ben Hadj Mohamed Ben Kara el Hacini est né à Mostaganem en 1862 d'un père, notable de la ville et d'une mère de la filiation de Sidi Afif. Très tôt orphelin il grandit à la charge de son grand frère Cheikh Benaouda qui était imam à Relizane.
Alfiet Banou Malek[4]. Il eut comme maître Cheikh Larbi el Ferdjidji? Cheikh Sidi Ahmed El Mokhtar, Cheikh Lakhdar Benmimouni, Cheikh Tahar Benammar.
Sidi Kaddour Benslimane pressentant ses immense dispositions l'envoya à la zaouia Sidi Mohamed el Missoum de Ksar el Bokhari (Cheikh Larbi Belkacem). Sidi Ali Benabderrahmane.
Il prenait une relève périlleuse en remplaçant au poste d'enseignant Cheikh Hadj Mohamed Benamar qui occupait la chaire dans la Mosquée Suprême[5] située à Tobbana. Il enseigna le fiqh en se référant et en analysant le célèbre traité Moukhtasar Cheikh el Khalil, référence centrale du rite malékite. Il y expliquait la Rissala, les commentaires de Banou Achir, la tariqa Sanoussia, il a également enseigné L'Unicité (le taouhid), la grammaire et les hadiths (Sahih El Bokhari et El Arbaiîne Enaouaouiaya sans oublier les subtilités de la littérature, la rhétorique, la poétique, la stylistique, etc.
Un an après avoir commencé à enseigner il est désigné Mufti par les notables. Il évita toute la hiérarchie traditionnelle qui se composait d'étapes incontournables à l'ordinaire : hazzeb, mouadenne, imam des 5 temps, imam khatib. Il eut des relations intellectuels et épistolaires soutenues avec Cheikh Mohamed Betekouk El Alem. L'admiration de Bertekouk l'amenait à rédiger les éloges rimés de certains écrits du Mufti. Cheikh Bouabdellah de Bethioua fut son ami de toujours et l'Imam Tahar Benchehida son disciple préféré. Cheikh Benkara sera Mufti de Mostaganem durant 55 ans.
Le Mufti a écrit plusieurs livres : "Qourrète el aâyane fi adab tilouate el qoraane" (Sérénité des âmes dans la lecture du Coran), "Khatimat el anouar el mohamadia" (Résumé du bonheur (apportée par la sirra de) Mohamed(ien)), "Moukhatasar el maouahib ella dounia" (Essentiel des affinités non temporelles), "Riqd en nafisse fi taradjim oulama gherbiyine" (Complexe de l'âme dans les traductions des savants occidentaux), "Risala fi djaouaz itaa zakat li ahl el bayt" (Epître de la licité de l'aumône aux membres de la famille), "Irchad el khalq ila el haq" (Orienter les gens vers la justice), et d'autres titres.
Le Mufti décéda le 13 février 1956 à l'âge vénérable de 94 ans, la prière funèbre fut effectuée au terrain vague limitrophe de la ville (Chara) tellement il y avait de monde, une foule qui a accouru de tout le Maghreb et il fut enterré au sein de la zaouia de Sidi Kaddour de Souiqa.
L'Imam Tahar Benchehida
Né le 6 décembre 1906 à Mostaganem, il est le fils de l'imam Mohamed[6] et petit fils de l'Imam Si Moussa Benchehida[7].
A la mort de son père l'imam Mohamed, le Gouverneur d'Algérie lui fit appel pour diriger la Mosquée de Paris. Mais obéissant à sa mère, il déclina le poste. Bientôt, appelé par le mufti Benkara Mostéfa qui était son maître et son modèle, il prit fonction dans la Grande Mosquée. Il régna sur cet espace historique avec ses frères Zoheir[8] et Laredj[9]. Grâce à ses nombreux voyages, il rencontra et entretint des relations épistolaires avec Cheikh El Aassimi d'Alger, les fils du Cheikh El Maâssoum de Tlemcen, il fit des visites à Rabat, à Fés où il se lia d'amitié avec Cheikh El Kettani.
Entre Ilm Chariaa (acquis au près des maîtres) et Ilma Haqiqa (soufisme) qui se subdivise en Ilm Maouhoub (miracle inné) et Ilm Ladounni (basé sur des acquis), on n'arrivait point à classer le Cheikh, tellement il faisait appel aux sciences acquises, aux expériences transmises
L'imam patriote : Cheikh Djelloul Nacer
Nacer Ould Abdelkader est un fils des Hachems, une des plus ancienne tribu du voisinage immédiat de ce qui deviendra Mostaganem. Né le 10 octobre 1911 à Hachem Fouaga[10], il appartient à la branche des Ouled Sid Nacer
et sera inscrit, ainsi que son unique frère Tayeb et ses deux soeurs sur l'état civil de l'actuelle Sayada.
Dés l'âge de 5 ans il est placé dans l'école coranique du douar où le Cheikh Si Habib le prend en sympathie et veille sur son éducation.
Vers 15 ans il fréquente la mosquée Moul Nakhla[11] à Tigditt[12]. Sous la direction du Cheikh Belouazaâ il y apprend les sciences religieuses et continuera sa quête du savoir dirigé par Cheikh Bachir Badaoui de Sidi Belabès.
La petite mosquée de qadouss el meddah va être fréquentée par Moulay Chérif, Lahouel Mohamed ould Si Laredj, Mostéfa Cheikh et le plus flamboyant d'entre tous, Ould Aïssa Belkacem. Ces nationalistes de la première heure avaient un parti, le Parti du Peuple Algérien, et un siège non loin de la mosquée de Ouled Sidi Kaddour à Souiqa. Opposé en diagonale au siège de l'UDMA, mitoyen à Hamam el Foutayate. L'activité de diffusion des idées nationalistes se fera inlassablement entre Moul Nakhla et Souiqa. Beaucoup de mostaganémois sont informés, sont convaincus et sont recrutés. Il adhère au PPA en 1938, une année après sa création. En 1944 est ouvert une école à Matmore[13]. Elle bénéficie de l'expérience malheureuse de la première et survivra. Cheikh Nacer sera parmi les premiers enseignants. Il fera alors équipe avec d'autres militants PPA comme Cheikh El Kharachi de Sétif. Ils seront rejoint par d'autres militants PPA comme Cheikh Mahfoudi de Blida puis par Cheikh Si Ahmed Benzakhroufa qui, lui, n'est pas militant au PPA.
A la suite du 8 mai 1945, l'autorité coloniale est aux abois. Elle rafle tous les suspects. On découvre avec stupeur que Mostaganem en compte officiellement deux cents un[14]. Ils sont arrêtés. Si Nacer fait partie de ceux qu'on envoie à la prison militaire d'Oran. Il ne sera libéré que 9 mois plus tard grâce à une amnistie générale. Il reprend ses activités enseignantes à Matemore.
En 1949, après avoir accepté le Cheikh Belketroussi quelques temps à Maghnia afin d'y incarner la parole nationaliste, le PPA désigne Si Nacer. Officiellement il tient une école méderssa, en fait il est chargé de dynamiser l'élan nationaliste et le PPA de cette région. Il habitera la maison de Benbella pendant trois ans puis sera hébergé avec sa famille chez Mohamed Belkebir[15]. Finalement l'autorité militaire le somme de partir sous huitaine et en 1951 il retrouve Mostaganem. L'activité enseignante lui étant interdite car il y l'anime systématiquement de la flamme nationaliste, il est acculé à devenir commerçant pour subvenir aux besoins de sa famille.
Cheikh Djelloul Nacer reste fidèle à ses convictions, il fréquente les militants du PPA[16], ainsi appartenant à deux mondes, le spirituel et le temporel, il avait une vision plus complète pour entretenir sa passion nationaliste.
A l'aube du 1er Novembre, un lundi, il fait partie de ceux qu'on arrête d'urgence. Pour le colonialisme, ils sont les chefs. Embarqués avec Slimane Berber, Bezahaf et d'autres mostagnémois, ils sont peu après libérés. Mais ce n'est que partie remise, en 1955, c'est la prison de Saint Leu (Bethioua) où meurt son compagnon de cellule, le leader Ould Aissa Belkacem.. Il est transféré à la prison de Bossuet (actuel Dhaya). Il y restera jusqu'en 1959. Sitôt libéré, sitôt repris, il est emprisonné en 1960 à la prison d'Ain Tedeles, puis dans celle d'Arcole où très malade, ses geôliers se font un plaisir de lui annoncer le martyr de son fils Tahar surnommé Habib. Il ne connaîtra la liberté qu'en avril 1962.
Il évite les honneurs mais acceptera toujours de servir. Il sera Président du Tribunal de Mostaganem. Il aura alors à ses côtés Cheikh Belmekki[17]. Il siègera au Bureau Politique de la Wilaya puis abandonne tout pour être imam à la mosquée Tahdib de la route du port. Par la suite, il acceptera d'être Inspecteur des Habous à Mostaganem en 1973 puis à Tlemcen jusqu'en 1976. Finalement il reprendra sa fonction d'imam et enseignera dans la mosquée de Rainsinville.
Depuis l'épopée de Moul Nakhla, il est resté ami des Scouts[18] car le même idéal les habitait. Cette amitié restera vivace jusqu'à la fin de sa vie. On le surprenait à chanter avec les scouts les airs nationalistes qui étaient les leurs. Le 17 octobre 1991, le Bureau National des Anciens Scouts se déplace d'Alger pour le décorer de l'Ordre National Scout. Encore une fois, on s'étonne de compter à Mostaganem cinq lauréats de cette haute distinction[19].
Après une vie passionnée et au service de la Nation, il mourut le 8 octobre 1992. Il fut humblement enterré dans son douar natal.
L'imam de Souiqa, Cheikh Belmekki
Benhallou Ahmed dit Cheikh Belmekki est né le 26 août 1926 entre Souiqa Fougania et Souiqa Tahtania. Son père, Mohamed, un modeste marchand de légumes, sa mère, Riati Kheira, une pieuse femme élèvera avec le Cheikh deux frères, Belkacem qui sera moudjahed, Allaoui et cinq sœurs.
Le jeune homme fréquente la zaouia de Sidi Hamou Cheikh parallèlement à l'école Jean Maire (actuellement Mehdi Benkhedda). Puis, il se mit à suivre avec attention les dourouss du grand maître soufi mostaganémois, Cheikh Adda Bentounés, il est moussamaa à la zaouia. Son maître, le Cheikh Adda Bentounès l'envoie avec ses recommandations les plus vives auprès de Cheikh Mohamed el Madani el Qsidi en Tunisie. Il côtoie le fondateur de la tarika Madania pendant de longues années. Il y séjournera prés de huit ans, de 1946 à 1954. Sa vision qui conjugue la tariqa madania à la tariqa allaouia en fera un Cheikh remarquable par sa capacité d'écoute. Il sera l'imam de souiqa des pauvres.
Au terme de ses études au sein de la Madania, il entreprend de nombreux voyages. D'Oran, il va à Nice en France puis à Rome en Italie, à Djedda, à Jérusalem, en Jordanie, au Liban, en Egypte et en Libye avant de retourner au bercail, à Tigditt. "notre religion est la base de la modernité".
BenHallou va prendre le nom de son grand père El Mekki Benhallou, issu de la famille du ouali allah Sidi Mohamed El Mekki qui se trouve à une trentaine de kilomètres au sud est de Mostaganem, au environs de Ain Tedeles.
La Confrérie El Aïssaouia à Mostaganem
Le nombre des aïssaoua de Mostaganem qui, vers 1896 se montait, au dire de Depont et Coppolani (3), à trente et un adeptes.
En 1931, le Grand maître de l’Ordre Si El-Hadj El Hachemi Ould Benaïssa de Meknès effectua un voyage à Mostaganem.
Le chef spirituel de la confrérie El Aïssaouia, le Cheïkh Abdelkrim El Abidine, descendant du Saint Sidi Mohammed Benslimane El Djazouli et qui dirige la zaouia de ses ancètres à Oulhaça, daïra de Oulhaça dans la wilaya de Aïn Témouchent.
Mansour BENCHEHIDA
[1] Awad Allah ben Hasen, "Darour oual alli", edition Imprimerie Allaouia, Mostaganem 1993, p10
[2] Mustapha Hafed (écrivain arabe), Mohamed Ben Mohieddine (cité par Ait Ahmed dans son Histoire d'Algérie Cheikh Helali, père du ministre Amimour, etc.
[3] Elle fut jouée à Mostaganem, Relizane et Oran par treize comédiens fouqaras dont Ali Bensaadoune, Abdelkader Tobal, Hadj Saddek Benghali (Tchentchen), Abdelkader Benallou (Belmekki et oncle du Cheikh de la Souiqa)
[4] C'est une poésie de mille vers contenant toutes les règles, les exceptions et les subtilités de la grammaire de la langue arabe. Les disciples l'apprenaient par cœur en mentionnant sur leur planche (louha) deux vers avec la sourate à apprendre. Ainsi, ils apprenaient au fur et à mesure le Texte Sacré et les impératifs grammaticaux de la langue.
[5] C'est vers 1342 que fut construite "El Mesdjed el Aâdham" appelée aussi la Grande Mosquée. Vers 1586, elle acquit l'architecture qu'on lui connaît grâce au sultan mérinide Abou El Hanan Ali Ben Said . Classée monument historique.
[6] Premier Imam de la Mosquée de Paris à partir de 1927, il y resta une douzaine d'années puis revient à Mostaganem
[7] Si Moussa Benchehida est décédé en 1922 à Tiaret. Il a grandi à Ouarizane où il étudie et enseigne avant de rallier Mostaganem. Il succéda au Cheikh El Khalil dans la mosquée de Si Boumehouène à Tigditt puis partit sur Tiaret. Spécialiste en philosophie, il explique la logique de Abderrahmane Lakhdar et les qacidates de Sidi boumédiène.
[8] Cheikh Zoheir Benchehida, aîné de l'Imam Tahar, il était diplômé "Alem"par la Zitouna de Tunis, il eu des divergences de vues envers le Mufti que l'Imam Tahar réprouva.
[9] Cheikh Laredj Benchehida passa le plus clair de sa vie Imam de la mosquée de Sidi Besenouci d'El Maksar, non loin de la mosquée qui avait été dirigée par son illustre grand père.
[10] Un autre des des Hachems Fouaga est le dramaturge Ould Abderrahmane Abdelkader dit Kaki
[11] Voire "Moul Nakhla" in Dahra de mai 2003, p 8 et 9.
[12] Voir "Tigditt, un quartier mythique" in Dahra de jullet 2003, p 9 et 10.
[13] Le local est loué au rez-de-chaussée de l'immeuble Denis, actuel immeuble Merouani.
[14] Record absolu et de loin pour l'ouest algérien.
[15] Mohamed Belkebir est un militant du PPA, il deviendra en 1962 ambassadeur d'Algérie en Espagne.
[16] Ould Aissa, Lahouel, Mostéfa, Moulay Cherif, Bagharnout Abdelkader, Bezahaf Mohamed, Mezadja Mohamed, Slimane et Benaïssa Berber, Larbi Benyagoub, Laroui Abdelkader, Boumédiène Bensmaïne, Abdelwahab M'hamed, Cheikh Zerrouki Ben Eddine, Cheikh Belketroussi , Cheikh Ladjel Bekhaled, Cheikh El Mahfoudi, Cheikh Allel de Médéa, etc.
[17] Voire "L'imam de Souiqa" in Dahra de janvier 2003, p 7 et 8.
[18] Du fameux Groupe El Fallah de Souiqa, animateurs du PPA, il ont été une école de nationalistes et de fidaïs à Mostaganem. A Tigditt, l'action nationaliste et l'activité scoute se sont confondues alors dans l'idéal nationaliste.
[19] Cheikh Nacer, Lahouel Mohamed, Beriati Laredj, Makhlouf Belkacem et Ghali Boudraf


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