Algérie - A la une


Le Soir du Centre
Le cadre de vie des habitants de nombreuses communes n'a pas cessé de se dégrader : chemins communaux délabrés, des cités qui croulent sous l'amoncellement des ordures, espaces verts qui dépérissent, fuites dans les différents réseaux d'AEP et d'assainissement”? et la liste des dysfonctionnements dans la gestion des services publics dans les communes ne fait que s'allonger.Nombreux sont aussi les citoyens qui pensent que ce sont les moyens financiers dont disposent les APC qui sont à l'origine de tous ces problèmes dont souffre le cadre de vie mais des maux aussi qui engendrent des maux sociaux.Pourtant, lors de la réunion tenue mercredi dernier et à laquelle ont pris part les maires, les chefs de daïra et autres directeurs de secteurs, le nombre des opérations qui attendent d'être inscrites au niveau des collectivités locales, depuis 2013, dévoile à plus d'un titre les carences qui sévissent dans le fonctionnement des Assemblées communales.Selon le directeur de l'Exécutif de la wilaya, pas moins de 230 opérations accordées dans le cadre des PCD (Plans communaux de développement), pour un montant global de plus de 230 milliards de centimes, n'ont même pas été inscrites, oubliées, semble-t-il, dans les tiroirs des APC.Aux doléances des citoyens pour l'amélioration de leur cadre de vie, c'est le prétexte du manque de moyens qui est avancé par certains des élus locaux qui font preuve d'un laisser-aller flagrant dans la gestion des affaires publiques.Pour faire face à ces carences criardes, intolérables, le chef de l'Exécutif de la wilaya, en présence du P /APW, a sommé les maires d'entamer dans l'immédiat, l'inscription de ces opérations, leur lancement, leur exécution et leur clôture, dans les plus brefs délais, faute de quoi des instances d'exécution de substitution seront désignées. Un ultimatum de 10 jours pour le lancement de ces opérations a été lancé.Cependant, a-t-il été précisé, si des contraintes se sont révélées, telles que des appels d'offres infructueux, rendant l'exécution de certaines opérations impossible dans l'immédiat, que leur annulation soit émise par les APC, ce qui permettrait de financer d'autres opérations ailleurs dans d'autres communes qui en ont besoin.Injonction a été faite aux maires d'entamer immédiatement l'éradication de tous les points noirs sur le réseau routier, dans les zones urbaines et dans les zones rurales, nids-de-poule, excavations, exiger la remise en état par les entrepreneurs et les entreprises ayant effectué des travaux, aviser la hiérarchie sur les défaillances, ne pas engager des travaux dans les endroits où une opération de revêtement de chaussée est programmée, et ce avant l'arrivée de la saison pluvieuse et procéder au nettoyage du réseau des avaloirs des eaux pluviales.Ce qui a été révélé aussi lors de cette réunion, c'est que les avaries du réseau routier, même sur l'autoroute, ont été pour une certaine partie à l'origine d'accidents de la circulation parfois meurtriers.Karim O.BLIDALes habitants du douar El Khroub à Boufarik ferment la routeDes dizaines d'habitants du douar El Khroub, situé à proximité de l'aéroport militaire de Boufarik, dans la wilaya de Blida, ont bloqué en fin de journée de jeudi dernier, la RN1, entre Blida et Alger, pour exiger des autorités locales la construction d'une passerelle permettant à ces habitants de traverser l'autoroute est-ouest sans danger.Les protestataires avaient justifié leur acte par l'évoquation de la mort de dizaines de personnes dans cet axe routier, appelé coupe-gorge par les riverains. Etant la seule voie à leurs enfants pour rejoindre l'école, les habitants du douar El Khroub, disent-ils, doivent attendre parfois plus de Â? d'heure pour pouvoir traverser l'autoroute, et ce en raison de l'important trafic et parce que ce dangereux passage se trouve dans un virage à grand risque. Ainsi, les contestataires demandent aux responsables la construction, en urgence, d'une passerelle car ils en ont ras-le-bol, insistent-ils, de pleurer leurs morts.M. B.TIPASACélébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturellesCe fut en marge des différentes manifestations qui se sont déroulées dans la wilaya de Tipasa, que la Maison de l'environnement de Tipasa vient d'organiser récemment, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, plusieurs activités dédiées à la sensibilisation du public sur l'importance de la prévention contre les risques des catastrophes naturelles, à l'instar des communications présentées en vue de faire connaître au citoyen, notamment aux jeunes, les attitudes et les démarches à adopter face aux catastrophes naturelles.Dans ce cadre, l'éducation environnementale dédiée aux enfants avait fait l'objet de plusieurs ateliers, à l'instar des ateliers de dessin portant sur des thèmes inspirés par de tels événements.Il convient de préciser, en outre, que cette manifestation avait fait l'objet d'un accompagnement informatif, alliant des affiches, brochures, films documentaires et des échanges d'expériences entre les différents groupes de jeunes participant à ce regroupement.Larbi HouariBouiraCoup d'envoi de la campagne labours-semaillesC'est jeudi dernier, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, qu'a été donné le coup d'envoi de la campagne labours-semailles 2014-2015 par le wali de Bouira, Nacer Maskri, au niveau d'une EAC à Aïn Bessem, 26 kilomètres à l'ouest de Bouira, où, à l'occasion, une exposition de matériels agricoles, et autres produits agricoles au niveau local et de wilaya, a été organisée.Sur place, nous avons pu constater de visu les richesses dont regorgent la wilaya et la région, surtout en termes de produits agricoles et autres cultures maraîchères comme la pomme de terre, dont le plateau des Aribs à Aïn-Bessem détient la palme d'Or au niveau de wilaya et même national, puisque la wilaya de Bouira est classée parmi les cinq premières productrices de la pomme de terre, avec une moyenne annuelle dépassant les 2 millions de quintaux, l'huile d'olive qui est également exposée et dont la wilaya est parmi les leaders en la matière, avec une production annuelle qui dépasse les5 millions de litres d'une excellente qualité, les viandes blanches, les viandes rouges, les cultures maraîchères dont certains légumes ont été exposés ce jeudi et ont ébloui les présents, surtout ces bottes de carottes de haute qualité et qui sont produites non loin des lieux, à Aïn-Bessem, mais également les céréales dont la wilaya, avec ses 80 000 hectares emblavés chaque année, compte parmi les 10 premières wilayas du pays productrices de céréales.Ainsi, sur place, des explications ont été données au wali quant aux préparatifs pour la réussite de la campagne avec les moyens mis en service des agriculteurs et les quantités largement suffisantes des semences disponibles au niveau de la CCLS (Coopérative des céréales et légumes, secs) de Bouira, qui dispose de quantités qui dépassent la demande exprimée pour la présente campagne.Ainsi, l'on apprendra que pour la présente saison, il est prévu l'emblavement d'une superficie de 77 170 hectares répartie avec 43 442 hectares pour le blé dur dont 4 300 hectares réservés pour les variétés de multiplication, 14 031 hectares de blé tendre dont 1000 hectares pour la multiplication, 17 889 hectares d'orge dont 1 000 hectares de multiplication, et enfin, 1 808 hectares d'avoine dont 200 hectares de multiplication.Aussi, pour réussir cette campagne, du matériel d'accompagnement est mobilisé avec 2 857 tracteurs, 2 022 charrues, 646 cover-crops, 390 cultivateurs, 160 rouleaux, 213 épandeurs d'engrais et enfin, 1 684 remorques.Notons enfin que pour la présente campagne, 620 dossiers ont été déposés pour bénéficier du crédit Rfig mais seuls 325 dossiers ont été acceptés, pour un montant global de 170 000 000 dinars.Y. Y.APRÈS UN MOIS DE BLOCAGE DE L'APC D'AZAZGALa Coordination des comités de villages demande l'application de l'article 46 du code communalAprès un mois de blocage de l'assemblée dont il est demandé la dissolution par la Coordination des comités de villages d'Azazga qui a interdit l'accès de l'institution notamment au P/APC et son staff, accusés de «mépris envers les citoyens» et de «laxisme avéré dans la gestion communale», ceci alors que les services communaux sont autorisés à continuer leurs activités, notamment le service de l'état civil pour ne pas pénaliser les citoyens, voilà que la structure intervillageoise monte au créneau pour demander aux autorités compétentes, à travers une déclaration remise à la presse, d'accéler la procédure de dissolution de l'APC prévue selon eux par la réglementation notamment l'article 46 du code communal.A l'appui de leur démarche de destitution, la coordination des CV d'Azazga brandit la déclaration de 13 élus sur les 19 que compte l'assemblée qui soutiennent ouvertement toutes les actions qu'entreprend ladite structure qui évoque ainsi «le dysfonctionnement de l'assemblée» d'autant que sur les 13 signataires de ce qui équivaut à un divorce d'avec le maire, on dénombre 2 vice-présidents de l'APC et 3 présidents de commission. Outre le rejet populaire ciblant en priorité le P/APC et les 3 ou 4 élus qui le soutiennent encore, la coordination a joint à sa déclaration une lettre de remerciements adressée par les travailleurs de la municipalité au wali de Tizi-Ouzou qui a appliqué au maire l'article 101 du code communal ordonnant le virement de leurs salaires avant l'Aïd et dénoncent énergiquement la tentative du maire de bloquer ces virements en se présentant devant le receveur accompagné d'un huisssier de justice.Pour rappel, une commission d'enquête diligentée par la wali au lendemain de la manifestation publique du 21septembre est à pied d'œuvre pour éplucher les dossiers objets de la colère citoyenne portant notamment sur «la dilapidation du foncier communal et la mauvaise gestion».C'est justement ce moment que choisit la famille Rebaïne, descendante de Mohand Oulhadj Nath Oudhia, qui revendique des autorités la restitution de ce qui reste de ses biens fonciers estimés à 260 ha, confisqués et séquestrés selon elle par la France coloniale en 1871.Des biens qui s'étendent de Fréha à la sortie est de la ville et sur lesquelles sont érigés des projets publics «et que vous êtes en train de vous partager», crient-ils à l'adresse de ceux qui se reconnaîtront dans leur message.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)