Algérie - A la une


Le Soir de l'Est
Après quelques jours de douceur, la neige s'est rappelée au bon souvenir des Sétifiens dès dimanche matin.La capitale des Hauts-Plateaux s'est réveillée sous une couche blanche, allant de 20 cm à Sétif-ville à plus de 70 cm dans la région de Megrès au nord, a indiqué la météo. La poudreuse a aussi causé un certain chaos en montagne et en moyenne montagne. Les équipes responsables de l'entretien étaient sur le pied de guerre dès les premiers flocons pour améliorer les conditions de circulation. Malheureusement, quelques accidents mortels sont à signaler sur les routes et notamment sur l'autoroute Est où deux personnes ont trouvé la mort suite à des collisions.Ces chutes de neige ont engendré la fermeture de certains axes routiers, notamment dans les régions montagneuses comme Aïn El Kebira et Bougaâ.La route RN9-B reliant Aïn El Kebira à El Ouriça a été coupée à la circulation au lieu-dit Zairi et la circulation est difficile au lieu-dit Takouka. Aussi l'aéroport 8-Mai 45 a vu son activité paralysée à cause de ses importantes chutes de neige. Les habitants de la ville de Sétif et de différentes localités souffrent, depuis dimanche, de grandes difficultés pour s'approvisionner en produits alimentaires et de chauffage à cause des mauvaises conditions climatiques et de la chute de grandes quantités de neige,Des coupures d'électricité ont été enregistrées dans plusieurs régions de la wilaya, notamment les localités nord et quelques quartiers de la ville de Sétif. Les quantités de neige tombées qui ont couvert les maisons et les routes n'ont pas permis aux habitants de quitter leurs domiciles afin de s'approvisionner en produits alimentaires. Plusieurs d'entre eux ont évoqué la rareté de certains produits comme le pain et le gaz butane. L'activité économique dans la région était pratiquement paralysée.A Sétif ville, il n'y avait pas grand monde dehors. Pour les personnes venant de l'extérieur, leur arrivée a relevé de l'exploit à la Sébastien Loeb. Les conditions de circulation étaient très mauvaises ce qui a contraint les bus de transport urbain et taxis à suspendre leurs activités. Les entreprises et les administrations ont elles aussi tourné à tout petit régime. Les cours ont été annulés dans la majorité des établissements scolaires de la wilaya de Sétif, et les élèves priés de rentrer chez eux. Aussi, certaines administrations (poste, annexe d'Apc”?) sont restées portes fermées en raison de l'absence de leurs personnels. Selon la météo, ces perturbations climatiques se poursuivront jusqu'à mercredi.En attendant l'éclaircie et l'arrivée du beau temps, les Sétifiens vivent au ralenti.I. S.GuelmaLa police dresse le bilan annuel de la sécurité routièreL'automobile, c'est une nécessité et un plaisir, mais devient également un véritable danger. Le risque est, par ailleurs, inversement proportionnel au respect du code de la route. Donc, outre les règles de bonne conduite, les automobilistes et les piétons doivent prendre conscience que les accidents de la route, cela n'arrive pas qu'aux autres. Des campagnes d'information et de sensibilisation aux risques de ce fléau grandissant, sont à chaque fois organisées, mais qui restent, selon les observateurs, souvent limitées dans le temps. Selon le bilan établi par les services de police de Guelma, une dizaine de personnes ont été tuées en 2014 sur les routes de Guelma, (2 de moins qu'en 2013 ), ce qui pourrait encore être réduit. Il faut dire qu'entre-temps, le nombre d'accidents corporels ne cesse d'augmenter. En fait, en 2014, les mêmes services ont enregistré 282 accidents de la route sur l'ensemble des axes routiers de la wilaya, contre 262 en 2013, soit une augmentation de 7,63 %.Le bilan établi par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya fait état de 362 blessés en 2014 (327 blessés en 2013 ). Parmi ces victimes, on compte une centaine de mineurs en 2014, contre seulement 84 en 2013. De fait, les accidents de la route ne cessent de croître et les chiffres communiqués par la Sûreté de la wilaya de Guelma démontrent l'ampleur de ce fléau. Ce, en dépit des mesures prises par les services compétents, dans le cadre d'une campagne nationale pour le respect du code de la route.Noureddine GuergourAprès la mort tragique de la jeune RaniaLes réseaux sociaux se mobilisentLe Web se mobilise comme jamais après le décès tragique, dans une clinique privée, de la jeune Rania Korichi, âgée de 18 ans. Lycéenne en classe de terminale au lycée Benalioui de Sétif, la défunte était partie, mercredi dernier, vers une clinique privée, située en plein centre de Sétif, afin d'y subir une banale intervention chirurgicale qui consiste en l'ablation d'un kyste ovarien.Admise à la clinique sur ses pieds, la malheureuse en sortira dans un cercueil sans pour autant subir l'intervention chirurgicale.«Ma fille était bien portante et ne souffrait d'aucune maladie. Elle est décédée sur la table d'opérations, après avoir été anesthésiée, avant même qu'elle ne soit opérée. La clinique m'a juste téléphoné pour m'informer que ma fille était morte, sans me donner aucune explication», a affirmé son père. Selon sa famille, qui a aussitôt déposé une plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de Sétif, la jeune Rania aurait succombé à une forte dose d'anesthésiant. Dans ce cas, la responsabilité de la clinique est engagée, estiment ses proches.En attendant les résultats de l'autopsie ordonnée par le procureur de la République, les amis, les camarades de lycée et voisins de Rania se sont mobilisés sur le Web pour exiger que toute la lumière soit faite pour connaître les véritables raisons de sa mort. Les pages Facebook ont, en effet, poussé comme des champignons, appelant la population sétifienne à une importante marche pacifique prévue pour aujourd'hui mardi à partir du siège de la wilaya jusqu'à la clinique incriminée. L'élan de solidarité des internautes s'est aussi mesuré sur Youtube où des vidéos et des montages photos montrant la clinique privée ont été diffusés.En attendant de connaître les résultats de l'autopsie et de l'enquête judiciaire, l'affaire du décès tragique da la jeune Rania demeure le sujet principal de discussion de la majorité des Sétifiens.I. S.JIJELLa RN43 fermée par des manifestantsDes dizaines de citoyens, habitant le bidonville du 3e km relevant de la commune, ont fermé tôt hier la route nationale 43 reliant Jijel à Constantine, au niveau de l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle, en signe de protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie. En effet, tôt le matin, les protestataires ont bloqué le trafic routier à l'aide de troncs d'arbres et de pneus pour réclamer leur recasement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire.Il convient de souligner que ce mouvement de protestation a lourdement pénalisé la circulation routière à l'entrée est du chef-lieu de la wilaya.Ce qui a causé beaucoup de désagréments à de nombreux citoyens dont des fonctionnaires qui se rendaient à leurs occupations quotidiennes.'et pour débloquer la situation, le chef de daïra de Jijel, en compagnie du maire ont pris langue avec les contestataires qui réclament aussi leur réintroduction dans le recensement de 2007 afin qu'ils puissent bénéficier d'une opération de relogement.Du côté des responsables locaux, on apprend que le recensement en question fait état de 25 familles habitant ce bidonville. Selon certaines indiscrétions, ce bidonville dont une bonne partie de ces baraques remontent seulement à ces trois dernières années compte actuellement pas moins de 94 familles dont leur protestation a eu lieu car elles ont eu vent d'une imminente opération de recasement. Notons, enfin, que le commerce des baraques dans la wilaya de Jijel est en passe de devenir un commerce juteux comme c'est le cas à Alger, car une baraque est un visa pour avoir un logement, ou plutôt une rente.B.'m.'c.OUM-EL-BOUAGHILe renforcement des communes par des brigades de la gendarmerie a réduit sensiblement le nombre des accidents de la circulationLe colonel Yakoub Y., commandant du groupement de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, a regroupé avant-hier la corporation de la presse pour un communiqué-bilan qui a concerné l'année 2014.Cette rencontre qui a eu lieu au siège de la gendarmerie nous a permis de connaître dans le détail l'activité de ce corps de sécurité qui nous fait savoir que les 29 communes de la wilaya sont, désormais, dotées de brigades.'selon le commandant, ce déploiement a réduit sensiblement le nombre des accidents, l'activité des trafiquants tout azimut. De par sa situation géographique , la wilaya d'Oum-El-Bouaghi constitue une plaque tournante de transition notamment vers le pays voisin, la Tunisie, la wilaya dessert également pas moins de huit wilayate, ce qui fait d'elle une région de contrebande. Dans le communiqué présenté à la presse, le colonel Yakoub nous fait savoir que les éléments de la police judiciaire de la gendarmerie ont enregistré, durant l'année 2014, pas moins de 1 118 cas entre agressions, destructions de biens d'autrui, contrebande, commercialisation et vente de drogue et autres barbituriques, falsifications. Selon l'orateur, 1?540 personnes dont 47 de sexe féminin et dont l'âge varie entre 18 et 40 ans sont impliquées dans ces affaires et présentées devant les instances judiciaires, 202 d'entre elles sont emprisonnées. D'autre part, la gendarmerie a traité pour la même période dans le cadre des activités commerciales, 6?301 affaires qui ont concerné des ventes de boissons alcoolisées, non-facturation et autres délits.Concernant les trafics de drogue et autres psychotropes, pour l'année 2014, 53 affaires ont été traitées et ont touché 80 personnes pour 135 g de drogue et plus d'un millier de plaquettes de psychotropes.Selon le communiqué de la gendarmerie, le point positif demeure la nette baisse de trafic de carburant vers la bande frontalière, ce trafic qui sévit depuis de longues années dans la région et a saigné l'économie nationale.'pis encore, les fraudeurs de ce genre ont même été à l'origine de décès des éléments de sécurité lors des opérations de poursuite. Cette baisse, selon le colonel Yakoub, est essentiellement liée à la vigilance et au renforcement de points de contrôle tout le long de la RN 10 ainsi qu'au niveau des frontières avec la Tunisie.La conférence de presse qui a duré pratiquement toute la journée et à laquelle ont assisté également les officiers Essiakhem, chargé de la circulation, et Hammoum chargé de la communication, est couronnée par un débat fructueux animé par les collègues de la presse qui ont enrichi la rencontre avec des précisions apportées par le colonel à toutes les questions posées.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)