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Le Soir de l'Est
Ils sont nombreux ces écoliers, collégiens et lycéens de la ville de Guelma qui affirment être satisfaits des résultats obtenus durant le premier trimestre de l'année scolaire en cours. Mais d'autres sont inquiets.Approchés ce jeudi, jour de départ pour les premières vacances scolaires, des élèves nous ont fait part de leur inquiétude quant aux notes portées sur leur bulletin. «Ces mauvaises notes vont gâcher mes vacances, ma mère est intransigeante sur les résultats scolaires, elle va me priver de tout», nous a déclaré une lycéenne en première année secondaire. Un constat qui vient confirmer l'esprit de concurrence démesurée et le culte des bonnes notes qui minent et détruisent la confiance en soi des élèves.Fini le temps où la grande majorité des parents et leur progéniture accordaient plus d'importance à l'acquisition du savoir et partageaient l'idée que l'école est un lieu d'une extrême richesse qui permet une véritable insertion sociale. Les élèves étaient donc convaincus de la nécessité d'y venir, et de s'y comporter de façon particulière, en se conformant à ses règles et ses lois.Les plus anciens établissements scolaires de la ville de Guelma, les écoles des Jardins, de la Mahouna, Mouloud-Feraoun, Émir-Abdelkader, le CEG Mohamed-Abdou et le lycée Ben-Mahmoud adoptaient à travers des moyens appropriés une stratégie, certes assez rigide, mais qui était telle que l'on garantissait aux enseignants de s'offrir des classes en petit nombre d'élèves assidus, qui leur facilitent amplement leur tâche d'éducateurs. Cela constitue incontestablement un paradigme d'éducation et de formation de qualité.Aujourd'hui, l'école n'est plus une priorité dans la vie d'une frange importante de nos jeunes. Elle devient, aux yeux de ces derniers, de moins en moins attrayante. Sans compter que beaucoup de nos jeunes scolarisés ont perdu le goût de l'effort, les programmes scolaires sont-ils trop chargés ' «S'il y a des élèves studieux et surtout bûcheurs, par contre, d'autres préfèrent recourir à la triche qui, avec les moyens qui sont très sophistiqués, a pris des proportions inquiétantes», nous révèle un professeur de lycée à Guelma.Ajoutons à cela la violence en milieu scolaire qui «n'est plus, malheureusement, exceptionnelle mais plutôt une pratique quotidienne qui constitue aujourd'hui notre préoccupation majeure», dixit une psychologue exerçant dans une UDS de Guelma. «Sans oublier l'absentéisme et le retard chronique, un phénomène croissant qui touche actuellement une bonne partie des établissements scolaires de la wilaya. Il se propage à une vitesse grand V et peut finalement mener à l'échec scolaire», affirme-t-elle.Un autre fléau ronge l'école, c'est celui des activités qui tournent autour des cours de soutien, un créneau porteur qui n'est pas réglementé, et qui échappe à tout contrôle. «Il s'agit d'une activité supplémentaire, devenue pour beaucoup synonyme d'enrichissement sans cause, au détriment du maintien de la qualité de l'enseignement public», nous déclare un retraité du secteur de l'éducation. A cela s'ajoute l'état des lieux des infrastructures peu satisfaisant.Certains établissements scolaires de Guelma sont dans un état lamentable. Des salles de cours offrent un décor désolant : tables dégradées, vitres cassées, poussière... Des toilettes scolaires sont en grande partie pointées du doigt, les enfants, les parents et les équipes de santé scolaire témoignent de leur indigence.Les rapports des services de prévention et de santé scolaire de l'EPSP de Guelma sur l'hygiène et la salubrité des écoles adressés aux services concernés des APC sont restés à chaque fois lettre morte. Des enseignants travaillent souvent dans des conditions pitoyables et des salles de sport de certains établissements sont, quand ils ne sont pas fermés, dans un état de grande précarité. Ils disposent à cet égard de très peu d'espaces adéquats pour pratiquer le sport en milieu scolaire.Il s'agit d'un constat qui n'est guère reluisant. C'est dramatique au regard des moyens financiers alloués par les pouvoirs publics à ce secteur. Une situation qui n'est pas sans conséquences négatives sur la société tout entière et il incombe aux partenaires sociaux d'en être conscients.Noureddine GuergourMilaCélébration de la Journée arabe de la policeLe siège de la Sûreté de wilaya a abrité, ce jeudi après-midi, une animation un peu particulière en recevant beaucoup d'invités, menés par les autorités locales, civiles et militaires. La raison en est la célébration de la Journée arabe de lapolice, correspondant au18 décembre de chaque année.Après la lecture des lettres adressées à l'occasion par messieurs le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, et le SG du Conseil arabe des ministres de l'Intérieur des pays arabes, Mohamed Benali Koumane, faisant l'éloge de la corporation ; les responsables de la Sûreté de wilaya ont tenu à récompenser 41 agents ayant fait valoir leur droit à la retraite et honorer 34 autres, promus à des grades supérieurs.A. M.Souk ahrasSit- in de dizaines d'intendants devant le siège de la Direction de l'éducationDes dizaines de fonctionnaires des services économiques des établissements éducatifs, au niveau du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras, sont passés jeudi dernier à une phase supérieure dans leur protestation.Après la grève nationale de trois jours durant le mois de septembre dernier, à l'appel de l'Union nationale des personnels de l'éducation (Unpef), en effet , suite à la promulgation du décret exécutif numéroté 10-78 du mois de février dernier, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, le corps des intendants s'est vu exclure du bénéfice de quelques indemnités pédagogiques.Devant le silence radio de l'administration centrale à leurs revendications, les économes et autres employés des services économiques ont observé, jeudi vers 10h, un sit-in devant le siège de l'éducation.Les concernés ont remis au premier responsable du secteur une plateforme de réclamations de plusieurs points, à savoir la restitution des droits à la prime pédagogique et d'encadrement.Barour YacineLe foncier agricole à JIJELLa notification de 1 646 actes de concessionLa notification des concessions des terres agricoles dans la wilaya de Jijel est en bonne voie, selon le responsable de la cellule de communication de la wilaya.Les services de la Direction des domaines de la wilaya de Jijel ont notifié 1 646 actes de concession de terres agricoles au profit des agriculteurs dans le cadre de la conversion du droit de jouissance en droit de concession. On apprend par ailleurs que le nombre des concessions réalisées représente 92% des 1 790 dossiers déposés auprès de la direction locale de l'Office national des terres agricoles sur une superficie totale de 6 642 hectares.Notre source ajoute également que les agriculteurs bénéficiaires ont déjà signé les cahiers des charges relatifs à la conversion du droit de jouissance en droit de concession des terres agricoles.On apprend que cette importante opération, qui s'inscrit en droite ligne avec les nouvelles orientations régissant le foncier agricole, a touché 1 844 exploitants agricoles.Notons enfin que cette opération, qui entre aussi dans le cadre de la loi 10/03 portant sur la conversion du droit de jouissance en droit de concession, constitue une importante opportunité pour enclencher une réelle dynamique dans le secteur agricole, créateur de richesses et de postes d'emploi.



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