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Le rassemblement de Barakat empêché



Le rassemblement de Barakat empêché
Le rassemblement auquel a appelé hier le mouvement Barakat n'a pas eu lieu. Il a en effet été empêché par les forces de l'ordre déployées en grand nombre aux alentours de la Grande-Poste d'Alger. Trois militants de ce mouvement, dont sa principale animatrice, Amira Bouraoui, ont été appréhendés.Le rassemblement auquel a appelé hier le mouvement Barakat n'a pas eu lieu. Il a en effet été empêché par les forces de l'ordre déployées en grand nombre aux alentours de la Grande-Poste d'Alger. Trois militants de ce mouvement, dont sa principale animatrice, Amira Bouraoui, ont été appréhendés.Ils n'étaient pas nombreux les militants et sympathisants du mouvement Barakat à avoir répondu à l'appel à ce rassemblement en soutien aux militants pour la défense des droits de l'Homme et pour les droits des chômeurs qui sont incarcérés à la prison de Laghouat.Ils étaient juste une poignée comparativement aux forces de l'ordre qui ont bouclé tout le secteur concerné. A 13h, heure prévue pour ce rassemblement, Amira Bouraoui et quelques militants ont bien essayé de déployer quelques banderoles, mais les forces de l'ordre sont vite intervenues pour les en empêcher.Et c'est ainsi qu'Amira Bouraoui et deux autres militants ont été embarqués à « Nous ne devons pas laisser les militants croupir en prison » indiquait l'appel au rassemblement en faisant référence aux dix militants pour la défense des droits de l'Homme et pour la défense des droits des chômeurs incarcérés à la prison de Laghouat depuis quelques semaine déjà car « ils défendent les intérêts de la nation et l'avenir des générations futures ».De plus ce rassemblement se voulait une action de protestation « pour dénoncer l'injustice et pour exiger la libération immédiate des militants de Laghouat et du journaliste Abdelhai Abdessami, injustement incarcéré à la prison de Tébessa depuis 19 mois sans l'ouverture d'un procès équitable ». Cette action de protestation marque le retour sur la scène du mouvement Barakat puisqu'il ne s'est pas manifesté depuis presque une année maintenant. En effet la dernière manifestation remonte au 16 avril 2014, soit la veille de l'élection présidentielle.Ce mouvement a alors manifesté contre le quatrième mandat que s'apprêtait briguer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le mouvement Barakat, qui est apparu sur la scène dans le contexte de l'élection présidentielle s de 2014, s'est fait notamment connaître pour son opposition frontale à la candidature du président Bouteflika. Plusieurs actions de protestations ont été organisées à Alger, notamment devant la Faculté centrale. Mais au lendemain de ces élections, le mouvement Barakat s'est totalement éclipsé du paysage politique.En proie à de dissensions internes, ce mouvement s'est alors considérablement affaibli. Deux ailes du mouvement se sont affrontées âprement pour le leadership, ce qui a été à l'origine d'une véritable hémorragie puisque de nombreux militants ont quitté les rangs. Le rassemblement d'hier, se voulait certainement un moyen de mobiliser de nouveau, mais les querelles intestines auxquelles à fait face le mouvement l'ont considérablement affaibli .Ils n'étaient pas nombreux les militants et sympathisants du mouvement Barakat à avoir répondu à l'appel à ce rassemblement en soutien aux militants pour la défense des droits de l'Homme et pour les droits des chômeurs qui sont incarcérés à la prison de Laghouat.Ils étaient juste une poignée comparativement aux forces de l'ordre qui ont bouclé tout le secteur concerné. A 13h, heure prévue pour ce rassemblement, Amira Bouraoui et quelques militants ont bien essayé de déployer quelques banderoles, mais les forces de l'ordre sont vite intervenues pour les en empêcher.Et c'est ainsi qu'Amira Bouraoui et deux autres militants ont été embarqués à « Nous ne devons pas laisser les militants croupir en prison » indiquait l'appel au rassemblement en faisant référence aux dix militants pour la défense des droits de l'Homme et pour la défense des droits des chômeurs incarcérés à la prison de Laghouat depuis quelques semaine déjà car « ils défendent les intérêts de la nation et l'avenir des générations futures ».De plus ce rassemblement se voulait une action de protestation « pour dénoncer l'injustice et pour exiger la libération immédiate des militants de Laghouat et du journaliste Abdelhai Abdessami, injustement incarcéré à la prison de Tébessa depuis 19 mois sans l'ouverture d'un procès équitable ». Cette action de protestation marque le retour sur la scène du mouvement Barakat puisqu'il ne s'est pas manifesté depuis presque une année maintenant. En effet la dernière manifestation remonte au 16 avril 2014, soit la veille de l'élection présidentielle.Ce mouvement a alors manifesté contre le quatrième mandat que s'apprêtait briguer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le mouvement Barakat, qui est apparu sur la scène dans le contexte de l'élection présidentielle s de 2014, s'est fait notamment connaître pour son opposition frontale à la candidature du président Bouteflika. Plusieurs actions de protestations ont été organisées à Alger, notamment devant la Faculté centrale. Mais au lendemain de ces élections, le mouvement Barakat s'est totalement éclipsé du paysage politique.En proie à de dissensions internes, ce mouvement s'est alors considérablement affaibli. Deux ailes du mouvement se sont affrontées âprement pour le leadership, ce qui a été à l'origine d'une véritable hémorragie puisque de nombreux militants ont quitté les rangs. Le rassemblement d'hier, se voulait certainement un moyen de mobiliser de nouveau, mais les querelles intestines auxquelles à fait face le mouvement l'ont considérablement affaibli .


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