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Le ras-le-bol des habitants



Le ras-le-bol des habitants
Les citoyens en colère dénonçaient, entre autres points, l'indisponibilité de l'eau, les coupures quotidiennes de l'électricité et l'état de dégradation avancée de la route.Des dizaines d'habitants du quartier dit Qariet El Hommos, situé à la périphérie Est de la ville de Batna, ont exprimé leur ras-le-bol face à la dégradation significative de leurs conditions de vie, en paralysant, dans la matinée d'hier, l'axe routier reliant le quartier de Kechida à la nouvelle ville de Hamla, au niveau de la mosquée Nouaoura. Des barricades de pierres ont été dressés sur la route car, selon quelques-uns parmi les protestataires, ce n'est qu'en usant de ces méthodes qu'on se fait entendre.Ces citoyens en colère dénonçaient, entre autres points, l'indisponibilité de l'eau, les coupures quotidiennes de l'électricité et l'état de dégradation avancée de la route, d'autant plus que ces conditions de vie misérables leur sont imposées en ce mois sacré de Ramadhan. Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour que, Abdelkrim Maroc, maire de la ville, réagisse. Il s'est déplacé pour constater, de visu, l'ampleur de la manifestation et tenter de calmer les esprits. Une réunion a été rapidement improvisée pour trouver une issue à cette crise. Plusieurs représentants de différentes directions de l'exécutif y ont assisté.Parmi eux, l'ADE, la direction de l'hydraulique et la SDE, ainsi que 10 représentants des protestataires. Selon Abdelkrim Maroc, une entente a pu être trouvée. Bien que les branchements du réseau AEP tardent à être achevés, l'eau sera disponible un jour sur six. Concernant les coupures d'électricité, il s'avère qu'ils sont dues à des nids de cigognes. Une enveloppe de 25 milliards de centimes est consacrée aux revêtements de la route, apprend-t-on auprès du P/APC. «On attend la fin des travaux sur le réseau d'assainissement et de l'AEP pour goudronner la route», a-t-il dit.Par ailleurs, bien que ces promesses aient apaisé la colère des habitants du quartier, ce dernier souffre de véritables problèmes de cadre de vie. Plusieurs articles, parus dans nos colonnes, ont dénoncé la construction illicite qui «colonise» toute la zone, et qui engendre, en plus d'une misère effroyable, plusieurs besoins et contraintes que les autorités devront prendre en considération.A titre d'exemple, l'un des points revendiqué consiste en la construction d'un CEM de proximité, la population enfantine ne cesse d'augmenter et l'école la plus proche est à plus d'un kilomètre de marche. Si des mesures concrètes ne sont pas appliquées, la situation risque de s'aggraver avec, à la clé, de fâcheuses conséquences pour les habitants. La gestion hasardeuse a encore frappé. La population démunie en est l'unique victime.





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