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Le procès après cassation de l'affaire Khalifa s'est ouvert à Blida en l'absence de nombre d'importants témoins



Le procès après cassation de l'affaire Khalifa s'est ouvert à Blida en l'absence de nombre d'importants témoins
La faillite frauduleuse, en mars 2003, de la Khalifa Bank avait laissé des milliers d'épargnants sur le carreau. Elle avait surtout causé de grands dommages aux finances de nombre d'organismes publics, comme les caisses de sécurité sociale, qui y avaient effectué d'énormes dépôts. Le scandale avait éclaté après que des contrôles ont révélé un découvert de 3,2 milliards de DA de la caisse principale de la banque.Le procès après cassation de l'affaire Khalifa Bank s'est ouvert ce matin à 9H10 au tribunal criminel de Blida. Y sont jugés 75 personnes s'étant pourvu en cassation devant la Cour suprême, toutes présentes à l'exception de cinq d'entre elles, décédées depuis le premier procès qui a eu lieu en janvier 2007 au niveau du même tribunal.Le président du tribunal a prévenu que le procès pourrait s'étaler sur deux mois ou plus. Rafik Abdelmoumène Khelifa, ancien PD-G de Khalifa Bank, accusé principal, est présent à l'audience. Détenu à la prison d'El Harrach depuis son extradition de Grande-Bretagne en 2013, il avait été transféré jeudi à la prison de Blida en prévision de ce procès.Les chefs d'accusation retenus contre les accusés sont : "constitution d'une association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels".La faillite frauduleuse, en mars 2003, de la Khalifa Bank avait laissé des milliers d'épargnants sur le carreau. Elle avait surtout causé de grands dommages aux finances de nombre d'organismes publics, comme les caisses de sécurité sociale, qui y avaient effectué d'énormes dépôts. Le scandale avait éclaté après que des contrôles ont révélé un découvert de 3,2 milliards de DA de la caisse principale de la banque.Beaucoup de témoins absentsDes dizaines de témoins ont été appelés par le président du tribunal dont l'actuel ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, l'ancien ministre des Finances et actuel président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mouhamed Laksaci, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, le dirigeant du parti islamiste MSP et ancien ministre, Abou Djerra Soltani, l'homme d'affaires Medhieddine Tahkout, l'ancien joueur de l'équipe nationale de football Lakhdar Belloumi ainsi que plusieurs présidents de clubs de football. Tous ces témoins étaient absents à l'audience, de même que des dizaines d'autres. Le président de la Fédération algérienne de football, Mouhamed Raouraoua, a justifié son absence par un déplacement à l'étranger.Le pourquoi d'un reportPour rappel, la programmation de ce procès intervient après le report d'un premier procès qui devait avoir lieu le 2 avril 2013. Ce report avait été justifié par l'absence de six accusés et le décès de deux autres parmi les 123 impliqués dans cette affaire, lors du procès de 2007.En mars 2007, au terme d'un procès de près de trois mois, des peines allant d'une année à la perpétuité avait été prononcées. Une cinquantaine de personnes avaient été relaxées. 10 inculpés avaient été condamnés par contumace, dont Abdelmoumène Khelifa qui avait écopé d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.La justice avait été saisie de cette affaire après que la Banque d'Algérie eut constaté un découvert de 3,2 milliards de DA de la caisse principale de Khalifa Bank.





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