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Le président du MSP à Bordj Bou-Arréridj




Le président du MSP à Bordj Bou-Arréridj
Le président du MSP, Abderrezak Makri, a déclaré, samedi après-midi à Bordj Bou-Arréridj, que le mouvement de protestation engagé par les policiers pour réclamer l'amélioration de leurs conditions sociales et professionnelles n'était pas le fait du hasard. "C'est le signe de la décomposition avancée de l'Etat", a-t-il averti. Selon l'orateur, la chute des prix et le déclin de la production de pétrole, comme le montre le manque d'empressement des sociétés spécialisées à participer à l'appel d'offres lancé par le gouvernement algérien pour l'exploration de nouveaux gisements, ne permettent plus au régime d'acheter la paix sociale comme il en a l'habitude."L'économie, qui se base uniquement sur la rente pétrolière, doit être remplacée par une économie basée sur la production et la création de richesses afin de sécuriser durablement notre pays", a-t-il enchaîné. Et d'alerter : "Il y a de sérieux risques pour la stabilité du pays." Toujours dans le même sens, Abderrezak Makri a affirmé qu'il ne fallait pas compter sur certains partis politiques qui font partie, selon lui, du système de corruption et qui font tout pour que la situation ne change pas. "Mais le changement est inéluctable, mais nous voulons qu'il soit pacifique", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous avons essayé de changer les choses de l'intérieur du régime. Cela n'a pas marché. Nous avons décidé de le faire de l'extérieur." Aussi, lors de son allocution, le président du MSP a rappelé la nécessité d'une révision de la Constitution qui garantirait les libertés individuelles et collectives. Il a également appelé à la constitution d'un gouvernement de transition avec la participation de tous les partis pour éviter toute surenchère politique. "La mission de ce gouvernement sera de redresser la situation du pays qui fait face à des dangers extérieurs importants. Pour l'affronter, il faut que le front intérieur soit fort", a-t-il dit. Enfin, M. Makri a affirmé qu'"aucun programme de changement démocratique ne peut aboutir s'il n'est pas porté à bras-le-corps par les citoyens".C. B.


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