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Le nouveau plan encore retardé


Le nouveau plan encore retardé
Les lignes et les tarifs échappent à la direction des transports.Annoncé plusieurs fois, le nouveau plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou a encore été reporté à une date ultérieure. Les services concernés pataugent, hésitent et retardent la mise en oeuvre, évoquant la volonté de bien faire et des imperfections à corriger. En réalité, un avant-goût de l'échec de ce plan commence à se faire sentir au vu des nouveautés concrètement apportées sur le terrain. Une anarchie indescriptible règne sur les routes, dans les arrêts, voire même dans les bus.En effet, la mise en exécution de ce plan fait peur. Un avant-goût est déjà sur le terrain. Les voyageurs souffrent le martyre. La ville de Tizi Ouzou est plus que jamais isolée du reste de la wilaya. Le transport vers les communes est inexistant à partir de 17h. Le transport urbain s'arrête à 18h. Dans les heures de pointe, les gares intermédiaires sont jonchées de monde. La désorganisation est totale.Aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de réglementer le secteur, tellement l'anarchie a longtemps régné. Le dernier problème auquel fait face la direction du transport est l'augmentation incontrôlée des tarifs de certaines lignes. Des transporteurs procèdent en effet illégalement, à l'augmentation des tarifs à Mekla, Boudjima et beaucoup d'autres localités. Les responsables du secteur peinent à dissuader les auteurs, même avec un arsenal juridique.Parallèlement à l'anarchie qui règne au niveau des tarifs, le secteur fait face à un déficit flagrant en matière de lignes qui relient les villages aux chefs-lieux des communes. Les lignes reliant les villages entre eux sont quasiment inexistantes dans beaucoup de communes. L'exemple le plus éloquent de ce déficit se trouve dans la daïra de Makouda. Dans cette circonscription qui compte deux communes, Makouda et Boudjima, les citoyens peinent à joindre le chef-lieu de daïra. Les citoyens de la commune de Boudjima sont quasiment coupés du chef-lieu de leur daïra et cela ne semble pas inquiéter les responsables locaux et les élus. En effet, pour un document administratif, le citoyen doit se rendre d'abord à Tizi Ouzou pour revenir via le transport de la commune de Makouda vers le chef-lieu de daïra. L'autre option qui s'offre est d'attendre au niveau du village Tala Bouzrou un éventuel transporteur clandestin. La situation dure depuis plusieurs années, sans qu'elle fasse l'objet de réflexion à même de chercher des solutions. Pourtant, la création des lignes nouvelles est du ressort de la direction des transports.


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