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Le mouvement national des gardes communaux est né



Le mouvement national des gardes communaux est né
Nous avons aussi aux côtés du peuple, payé une lourde facture avec 4668 martyrs, 9000 blessés dont la majorité handicapée à vie, 15.000 malades chroniques dont la majorité souffre de maladies mentales.Pour sa création, les fondateurs ont choisi une date et un lieu hautement symboliques, le 1er novembre à Ifri Ouzellaguen. «Ce congrès aura lieu le 1er novembre prochain à Ifri Ouzellaguen et sera axé sur la nécessité de reconnaître un statut à notre corps qui s'est mobilisé, non pas pour travailler, mais pour sauver la République des mains des intégristes qui voulaient anéantir le caractère républicain de l'Algérie. Ce congrès national qui verra la participation de l'ensemble des gardes communaux du pays, et ce, afin d'installer officiellement l'Observatoire national pour la défense de la mémoire et des droits des gardes communaux», dira le porte-parole du Mngcl, Alliouat Lahlou. C'est en ces termes qu'il a annoncé cette très prochaine réunion des gardes communaux. La rencontre qui se veut d'abord un congrès constitutif à une aile de ce corps, divisé après les actions entreprises et plus particulièrement les marches réprimées sur la capitale. La partie menée par l'ex-porte parole du mouvement et désignée par le Mouvement national des gardes communaux Libres (Mngcl) a choisi un lieu et une date hautement symboliques à l'orée de la célébration du déclenchement de la Révolution nationale.Le mouvement reste aussi une réponse franche aux différents pouvoirs en place qui ont tenté de faire taire les contestataires. «Nous avons refusé tout compromis, surtout celui de faire l'impasse sur la reconnaissance de la mémoire des gardes communaux. Nous avons une dette morale. Nous avons fait aussi le serment aux 4668 martyrs de ce corps, des gardes communaux tombés au champ d'honneur quand ils se sont engagés pour la sauvegarde de la République. Ce congrès aura lieu le 1er novembre prochain à Ifri Ouzellaguen et sera axé sur la nécessité de reconnaître un statut à notre corps qui s'est mobilisé, non pas pour travailler, mais pour sauver la République des mains des intégristes qui voulaient anéantir le caractère républicain de l'Algérie» déclarera l'initiateur de ce mouvement. Rejetant d'un revers de la main le statut de simples fonctionnaires, Alliouat Lahlou s'en prend au ministère de l'Intérieur, la tutelle de ce corps aujourd'hui dissous. «Nous refusons la banalisation et les amalgames. Nous maintiendrons notre combat jusqu'à la reconnaissance de notre corps. Nous avons fait face au terrorisme et vaincu, aux côtés des autres corps de sécurité, le terrorisme.Nous avons aussi aux cotés du peuple, payé une lourde facture avec 4668 martyrs, 9000 blessés dont la majorité handicapée à vie, 15.000 malades chroniques dont la majorité souffre de maladies mentales suite aux horreurs vécues durant ces longues années noires. Tous ces sacrifices ne peuvent être réduits à une simple fonction. Nous refusons cela et nous continuerons le combat jusqu'à la reconnaissance de nos sacrifices.» En attendant la rencontre d'Ifri, les gardes communaux projettent de se réunir le 23 octobre prochain à Bouira. Concernant la situation actuelle et plus particulièrement la montée au créneau du corps de la police, Alliouat Lahlou pointe du doigt la gestion du ministre de l'Intérieur qui selon lui a failli dans sa mission. «Le ministre cumule les échecs. Il n'a pas cessé de mentir aux Algériens. Après le dossier des gardes communaux où il privilégié la division en lieu et place d'une solution juste, il y a les événements du M'zab où des citoyens des deux camps belligérants sont morts, voilà celui des policiers qui en ont marre de jouer au tout-répressif alors qu'ils sont eux-mêmes marginalisés et lésés dans leurs droits et qui ont crié leur ras-le-bol sur la voie publique.Nous soutenons leur action.» Le porte-parole officiel du mouvement considère dans son argumentaire que cette marche ou ces marches restent un aboutissement logique d'une gestion chaotique qui a permis à l'architecte de la criminalité nationale, Madani Mezrag, de devenir une personnalité nationale.





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