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Le ministre annonce des formations à la carte




Le ministre annonce des formations à la carte
Le secteur de l'Enseignement et de la Formation professionnels a de grandes ambitions pour la de septembre prochain. Ce département travaillera de concert avec les autres secteurs pour recenser les besoins en matière d'activités et de services afin d'élaborer ainsi des formations à la carte. Le but, d'après le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Nouredine Bedoui, qui a été, jeudi dernier, l'invité du forum d'Echaâb, est que les diplômés de la formation professionnelle participent dans les grands projets, tel le complexe sidérurgique algéro-qatari à Bellara (w. Jijel). « Nous nous sommes déjà préparés pour former une main-d'?uvre qualifiée dans la région pour travailler dans ce grand projet. Nous allons établir un programme de formation selon les besoin dans chaque secteur et établir un programme de formation qui intègre ces besoins d'ici la rentrée de septembre prochain », affirme-t-il. A propos de l'agriculture, le ministre a annoncé la création prochainement de centres de formation spécifiques aux métiers de ce secteur et au management, dans les régions agricoles en partenariat avec une entreprise française. De même qu'il a annoncé le lancement, aujourd'hui à Alger, d'une nouvelle formation professionnelle sur les métiers de vente qui ne sont pas enseignés chez nous, avec le concours de la Chambre algéro-suisse. Bedoui a souligné, à ce sujet, que les formateurs pour les métiers de vente ont été formés en Suisse. Dans le même registre, il a fait part de l'ouverture, pour la rentrée de septembre 2015, d'un institut supérieur d'excellence, spécialisé dans les technologies électroniques, en partenariat avec le groupe français Schneider Electric. « Nous devons exiger de nos partenaires étrangers de contribuer à la formation de nos formateurs dans les métiers que nous ne maîtrisons pas et dont nous avons besoin, comme les technologies mécaniques, entre autres, du pétrole », estime-t-il, évoquant les entreprises algériennes qui doivent travailler avec la formation professionnelle. Pour le moment, selon son constat, ce sont surtout les PME qui ouvrent leurs portes aux stagiaires de la formation professionnelle enseignée dans 1.200 centres et instituts sur le territoire national. « Notre ambition est de créer un institut ou centre de formation par commune et d'impliquer davantage les entreprises. Si ces dernières employaient 10 à 20% de la main-d'?uvre fournie par la formation professionnelle, ça sera un grand pas pour nous. C'est pour encourager cela que nous avons décidé, avec l'approbation du gouvernement, d'accompagner financièrement les PME pour payer les stagiaires », indique-t-il. Le ministre espère aussi que les plus de 200.000 inscrits pour la rentrée complémentaire du mois mars trouveront leur place dans les entreprises.


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