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Le logement de toutes les protestations



Le logement de toutes les protestations
Près de 70 habitants de la rue des Maquisards et des bidonvilles El Fedj et Alexandra ont relancé leurs protestations, hier, devant le cabinet du wali pour réclamer l'accélération des études de leurs cas de recours et leur relogement.Ainsi et selon le représentant des habitants de la rue des Maquisards, le recensement effectué en 2011 par la SAU a fait état de plus de 1.100 foyers dont moins de 800 ont bénéficié de décisions de pré-affectation pour de nouveaux logements à l'unité de voisinage N° 16 et dont le transfert est programmé pour ce mois de décembre. «Pour nous, près de 350 familles, qui n'avons pas été compris dans la liste des heureux élus au relogement, il nous a été demandé de faire des recours et c'est ce que nous avons fait, il y a maintenant près de deux années. Mais depuis, nous ne faisons qu'attendre et à chaque fois qu'on relance les autorités en la matière, on nous demande d'être patients. En promettant de régulariser notre situation après étude de notre dossier, surtout que nous comptons parmi les anciens habitants de la rue en question, mais rien n'y fit. Nous n'avons eu droit qu'à des promesses». Avouant, dans ce cadre, qu'ils ont été reçus par le chef de daïra hier, qui leur a encore avancé des assurances qui demeurent «entourées de flou», ont-ils indiqué. Aussi, ils ont décidé d'organiser ce sit-in et demander à voir le wali. «Ce que nous voulons, c'est juste qu'on nous inclut dans la liste des bénéficiaires de relogement et ce, avant les deux mois qui restent pour déménager en même temps que nos voisins bénéficiaires de pré-affectations», ajoutent-ils. Pour les habitants des bidonvilles de Fedj Errih et d'Alexandra, contigus l'un à l'autre et au nombre d'une trentaine, exclus de relogement et dont leurs voisins des deux sites ont été transférés à Ali Mendjeli depuis plus de deux ans, ils ont fait des recours et attendent toujours une réponse. Nos interlocuteurs tiennent à dénoncer les «déclarations contradictoires» du chef de daïra, qui leur a fait des promesses de solution et son SG général qui a annoncé à la radio régionale, dimanche dernier, que le dossier de l'habitat précaire était clos.La ville de Constantine a connu cette semaine plusieurs rassemblements de protestation, devant aussi bien le cabinet du wali, la daïra, le bureau de la société SAU, l'OPGI de la part de dizaines d'habitants exclus de relogement de sites déjà délocalisés et d'autres titulaires de pré-affectations de logement social depuis janvier dernier et qui exigent les clés de leurs appartements. Enfin, d'autres encore, des souscripteurs aux lotissements à l'image de ceux d'El Ménia qui étaient des dizaines avant-hier à avoir barré l'avenue Kennedy, qui longe le cabinet du wali, pour demander la régularisation de leur cas «qui traîne depuis plus d'un demi-siècle», rappellent-ils. Ils demandent les actes de propriété des lots de terrain dont ils ont bénéficié.





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