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Le journaliste d'El Watan à Tlemcen persiste et signe



Le journaliste d'El Watan à Tlemcen persiste et signe
Suite à la publication d'un article dans notre édition du 15 janvier 2015, sous le titre «Le correspondant d'El Watan à Tlemcen menacé», le ministère de la Défense nationale a réagi en adressant un écrit à notre rédaction, dans lequel il «dément catégoriquement l'information publiée sur la base d'un appel téléphonique d'une provenance inconnue, car le prétendu officier, objet de cet article, ne figure pas dans les rangs du commandement de la Garde républicaine».De son côté, le journaliste et chef de bureau d'El Watan à Tlemcen, Chahreddine Berriah, est catégorique : «Je suis abasourdi. Une machination ' Dans quel but aurais-je inventé cette histoire -' Quel journaliste, même aliéné mental, irait jusqu'à vouloir jeter l'opprobre sur l'institution militaire ' Cela n'a aucun sens !» Chahreddine Berriah rappelle les faits : «Ce militaire qui s'est présenté comme étant Hamid, colonel à la Garde républicaine, est entré en contact avec moi par téléphone, en prenant soin de préciser qu'il a eu mon numéro de téléphone par le biais du journal.Il voulait, au départ, me solliciter pour les besoins d'un article sur un litige entre deux voisins au sujet d'un mur, dont l'un des deux est son beau-frère, Irid Fethi, et résidant à Maghnia. A noter aussi que dans ce litige, le P/APC de Maghnia a pris le parti de l'autre voisin, et non de celui du beau-frère du supposé colonel.» Et Chahreddine Berriah de poursuivre : «Pour mener mon enquête, j'avais demandé à ce colonel de me mettre en contact avec son beau-frère. Ce qui a été fait le lendemain dans un café à Maghnia.Pour tout dossier, ce beau-frère m'a présenté une lettre adressée au wali de Tlemcen. Le soir du même jour, ce colonel est revenu à la charge pour savoir ce que j'avais fait avec son beau-frère. J'ai, alors, pris le soin de l'informer qu'il s'agissait d'une querelle de voisins et que cette affaire est entre les mains de la justice. Par conséquent, je ne voyais pas l'utilité d'écrire un article.» Pour le chef de bureau de Tlemcen d'El Watan, c'est à partir de là que ce présumé colonel a commencé à faire la pression sur lui, et ce, en l'incitant à se dresser contre le P/APC et le commissaire de police de Maghnia. «Je lui avais signifié que je ne suis pas manipulable.Et c'est à partir de là que ce militaire commença son harcèlement téléphonique (5 à 6 appels par jour avec trois numéros différents). Et quand j'avais décidé de ne plus lui répondre, il m'a menacé avec des messages sur mon portable.» Chahreddine Berriah souligne ensuite qu'il a été entendu par les services du DRS de Tlemcen, et que ces derniers ont vu les messages. «Ce militaire peut être démasqué grâce à ses numéros de téléphone.L'énigme peut être résolue grâce à son beau-frère de Maghnia. Le P/APC de Maghnia aussi peut en témoigner. Tous ces éléments concrets peuvent mener à ce militaire», souligne le journaliste. Chahreddine Berriah, qui a le soutien d'El Watan, est très inquiet de cette situation : «Après m'être assuré que ce militaire a été identifié, voilà maintenant qu'on parle de machination.»


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