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LE FFS LUI A PRESENTE HIER SON PROJET




LE FFS LUI A PRESENTE HIER SON PROJET
Le SG du FLN a évoqué "la légitimité indiscutable" du chef de l'Etat. "Le peuple a décidé et le FLN ne parle pas dessus", a-t-il dit. Est-ce un préalable que pose le FLN pour participer à l'initiative du FFS ' Ou est-ce carrément un rejet de cette proposition 'Une délégation du Front des forces socialistes (FFS) s'est rendue, hier, au siège du Front de libération nationale (FLN), dans le cadre de l'entame des consultations avec les partis politiques en vue de la Conférence nationale du consensus qu'il projette d'organiser.Reçue par M. Amar Saâdani et plusieurs autres membres du bureau politique du parti, la délégation du FFS a exposé les motivations et les objectifs de la conférence de consensus. M. Chérifi a estimé, d'emblée, que son parti ne peut entamer de telles consultations sans commencer par le FLN. "Nous considérons que le FLN est le plus important parti de la classe politique, vu son poids, sa représentation...", a-t-il dit. De son côté, M. Saâdani a mis en avant "les relations historiques" entre les deux formations que cette rencontre a mises en valeur. "Elle a concrétisé aussi les relations amicales entre le président du parti, Abdelaziz Bouteflika et le président du FFS, Hocine Aït Ahmed", a-t-il indiqué, en rappelant, à l'occasion, qu'il avait pris l'initiative, l'année écoulée, d'envoyer une lettre à M. Hocine Aït Ahmed. "Le poids et l'expérience du moudjahid Dda Lhocine lui permettent de contribuer efficacement au débat", a encore dit M. Saâdani, en ajoutant que la rencontre d'hier entre dans le cadre "des consultations et de la coordination" entre les différents partis politiques. Louant les mérites de l'initiative, le SG du FLN a estimé, par ailleurs, que cette rencontre "est une occasion d'évaluer la situation politique" qui appelle, selon lui, "à la solidarité et à la coordination entre nous tous". "La coordination doit dominer notre travail", afin "de bâtir un avenir radieux", a encore ajouté M. Saâdani, en mettant l'accent sur le respect des droits et des libertés, lesquels poseront "les jalons d'un Etat civil".Sur un autre registre, le SG du FLN a évoqué "la légitimité indiscutable" du chef de l'Etat. "Le peuple a décidé et le FLN ne parle pas dessus", a-t-il dit. Est-ce un préalable que pose le FLN pour participer à l'initiative du FFS ' Ou est-ce carrément un rejet de cette proposition ' On n'en sait pas plus pour l'heure, même si le FFS, de son côté, fait mine de ne pas associer ouvertement l'idée du consensus envisagé à un déficit de légitimité du pouvoir.D'ailleurs, les deux partis se sont exprimés, exclusivement, sur les positions qu'ils partagent, notamment celle liée au Printemps arabe et les dangers qui menacent le pays. "Aït Ahmed m'a mis en garde depuis 2011 contre le Printemps arabe", a dit Mohand-Amokrane Chérifi, en précisant qu'il lui avait dit que "les frappes contre la Libye étaient destinées plutôt à l'Algérie", d'où, a-t-il encore enchaîné : "Notre position à ce faux printemps." Sur ce point, le FLN a rappelé sa position qu'il dit partager avec le FFS. "Nos frontières sont en danger, Tamanrasset est menacée", a alerté M. Saâdani, en soulignant, dans le même ordre d'idées, que "l'Algérie est menacée par des interférences étrangères".Sur un autre plan, les deux partis ont appelé au renforcement "du front interne", avec "des rencontres et des consultations entre tous les acteurs politiques"."Nous avons de tout temps ?uvré pour renforcer l'unité nationale et la démocratie", a dit M. Chérifi. Il a précisé que "seule la méthode diffère" entre les différentes formations, en se défendant de vouloir mettre le FFS en avant, car "nous voulons seulement mettre en place un cadre pour un débat sérieux". Amar Saâdani a enfin indiqué que son parti "veut un gouvernement où tous les partis seront représentés", avant d'ajouter que le FLN n'a pas de complexe pour débattre de toutes les questions. Même si le FLN se dit disponible pour débattre des questions politiques avec les partis, il n'a pas donné son aval qui est, du reste, une décision du bureau politique, seule instance, selon M. Saâdani, à décider de la réponse qu'il conviendrait de réserver à la proposition du FFS.


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