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Le directeur central de la sécurité publique à Constantine



Le directeur central de la sécurité publique à Constantine
Lors d'un séminaire régional initié par la DGSN sur la violence dans les stades, M. Naïli n'a pas hésité à pointer un doigt accusateur en direction de certains présidents de club qui, selon lui, encouragent par leurs déclarations "irresponsables" la violence entre supporters."Les présidents des clubs sportifs doivent assumer leurs responsabilités dans l'encadrement des supporteurs pour diminuer la violence dans nos stades", déclaré Aïssa Naïli, directeur central de la sécurité publique avant-hier à Constantine. Ce dernier, qui s'exprimait à l'occasion d'un séminaire régional initié par la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale) sur la violence dans les stades, n'a pas hésité, dans ce sens, à pointer un doigt accusateur en direction de certains présidents de club qui, selon lui, encouragent par leurs déclarations "irresponsables" la violence entre supporters. A ce sujet, le conférencier insistera sur la nécessité pour les présidents des clubs sportifs d'appliquer la loi et travailler en coordination avec les responsables des stades pour organiser les manifestations sportives. En effet, la loi 05-13 de l'année 2013, portant sur les devoirs et droits des parties concernées par l'organisation d'événements sportifs, n'a jamais été appliquée, selon M. Naïli. Et d'ajouter : "Une réunion doit se tenir avant chaque match pour faciliter l'intervention des services de sécurité."Aussi, pour faire face à ce phénomène, qui devient une préoccupation pour l'Etat et le citoyen, il faut impliquer tous les partenaires, à savoir les fédérations, les clubs, les gestionnaires des infrastructures sportives, les autorités locales et les médias. "La disposition législative actuelle est vague, nous avons besoin de textes précis visant à lutter contre la violence dans les stades", affirme-t-il. Il ajoutera, à cet effet, que de nouvelles lois seront présentées dans les semaines avenir au conseil de gouvernement.Par ailleurs, lors de cette rencontre, tenue au 15e arrondissement de la sûreté, à la nouvelle ville Ali-Mendjeli sous le slogan "Stop au dépassement, le sport est une éducation" et à laquelle ont pris part les autorités locales, à leur tête le wali de Constantine, le directeur de la sûreté publique a présenté une communication sur l'approche de la DGSN en matière de prévention et de la lutte contre la violence dans les stades. "Nos infrastructures sportives ne répondent pas aux normes internationales, notamment celles liées au volet sécuritaire", a affirmé le conférencier, tout en ajoutant que l'état des lieux favorise la violence et représente une menace pour les supporteurs et les joueurs. Il évoquera ainsi le cas Albert Ebossé, ce joueur camerounais tué par un projectile tranchant à sa sortie du stade, après une rencontre qui a opposé l'USM Alger à la JS Kabylie, il y a plus d'un mois. "S'il y avait un couloir menant du stade aux vestiaires, on aurait pu éviter la blessure du joueur Albert Ebossé", regrette-t-il. A l'issue de ce séminaire, plusieurs recommandations ont été émises par les participants, dont celle relative la mise en place d'un fichier national des personnes interdites d'entrée aux stades et la prise de sanctions pénales contre les personnes impliquées dans des actes de violence.


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