Algérie - A la une

Le « couloir vert » en souffrance



Le « couloir vert » en souffrance
A l'occasion de la journée internationale de la douane célébrée le 26 janvier de chaque année et dédiée cette fois à la « gestion coordonnée des frontières », Khadraoui Tahar, directeur régional de la douane venu de Constantine a souligné, dimanche au cours d'une rencontre avec la presse tenue à la salle des conférences de la maison de culture Ridha houhou de Biskra, le rôle joué par les douanes algériennes dans la protection de l'économie, des ressources animales et végétales, des consommateurs et des frontières nationales. «Juste après les hydrocarbures, les droits douaniers sont la seconde ressource financière de l'état algérien.», a-t-il ajouté.Mettant en avant les immenses efforts consentis pour la modernisation des douanes algériennes qui «sont au diapason de la réglementation internationale et disposent des moyens adéquats et notamment celles des frontières», le responsable régional des douanes a préconisé la création de guichets uniques réunissant plusieurs intervenants publics afin de faciliter le transit des marchandises et de simplifier les procédures légales auxquelles sont soumis les opérateurs économiques. Il a aussi émis le souhait de voir le service de fret de l'aéroport Mohamed Khider de Biskra redevenir fonctionnel.A ce propos, une réflexion à laquelle sont associés les partenaires naturels de la douane ; UGCA, CCI, Direction du commerce et PAF, est lancée, a-t-on appris. Réunissant Skikda, Constantine, Batna et Biskra, la circonscription douanière, dirigée par notre interlocuteur a enregistré durant l'année 2014 entre autres activités, 85, 09, 08 et 192 déclarations d'exportation pour chacune des wilayas citées. Si Biskra tient la première place de ce palmarès, c'est du essentiellement à la datte qui est envoyée vers le port de Skikda à travers le «couloir vert».Mis en place pour, en principe, offrir aux exportateurs de cette baie périssable, un traitement préférentiel, ce dispositif est malheureusement devenu un «couloir noir», a lancé A. Khobzi, le président de la CCI des Ziban. «Nous sommes soumis au respect du code et à la réglementation en vigueur en matière de contrôle douanier. Si ce dispositif nécessite une évaluation, des ajustements et des améliorations, nous sommes ouverts au dialogue.», a rétorqué l'orateur.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)