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Le Conseil du gouvernement se réunit aujourd'hui



Le Conseil du gouvernement se réunit aujourd'hui
Quelles sont les priorités lorsque tout est prioritaire ' C'est la question à laquelle devrait répondre aujourd'hui le Conseil du gouvernement qui se réunit sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour définir les priorités. Sellal devra « arbitrer » sur ce qui est prioritaire et sur ce qui est superflu et devrait donc attendre des jours meilleurs.Quelles sont les priorités lorsque tout est prioritaire ' C'est la question à laquelle devrait répondre aujourd'hui le Conseil du gouvernement qui se réunit sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour définir les priorités. Sellal devra « arbitrer » sur ce qui est prioritaire et sur ce qui est superflu et devrait donc attendre des jours meilleurs.Un Conseil de gouvernement aura lieu aujourd'hui avec comme ordre du jour : définir les priorités, sur des critères objectifs, des projets de développement inscrits dans le plan quinquennal 2014-2019. Une réunion préparatoire s'est tenue, lundi, toujours présidée par Abdelmalek Sellal. La réunion du Conseil de gouvernement survient après la chute vertigineuse des prix du baril du pétrole qui a perdu en l'espace de quelques semaines plus de 40 % de sa valeur.Dès les premiers coups de semonce de juin dernier, quand les prix du pétrole amorçaient leur baisse, les analystes du marché pétrolier avaient averti que cette baisse, à laquelle ont concouru plusieurs facteurs, n'était pas conjoncturelle. Néanmoins, l'incertitude planait sur l'évolution du marché sur le court terme. Un retournement de ce dernier était évoqué par certains analystes qui tablaient sur une possible réaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en agissant sur le marché par la baisse de production des hydrocarbures.Peine perdue ! L'Arabie saoudite et les pays du Golfe pour des raisons géopolitiques propres à la région, outre les parts de marché qu'ils souhaitent conserver, ont eu raison de l'approche des pays producteurs membres de cette organisation, tels que l'Algérie, l'Iran ou le Venezuéla qui militaient pour une baisse de la production pour maintenir les prix à un niveau raisonnable ou du moins donner un coup d'arrêt à la spirale baissière du prix du baril qui affecte dangereusement leur principale ressource en devises.Face à la situation qui devient préoccupante, le baril est à moins de 60 dollars, le gouvernement cherche ainsi à redéfinir les priorités en matière d'investissements publics mettant sous le coude, suite à une instruction du président de la République, les transferts sociaux (subventions des produits de base), ainsi que les programmes de logements sociaux ou autres et les augmentations des salaires qui seront effectives avec l'abrogation de l'article 87 bis dès janvier 2015. Néanmoins tous les projets inscrits dans le plan quinquennal 2014-2015 en cours sont de l'ordre «prioritaire» a fortiori les infrastructures de base, le secteur de la Santé ou de l'Education nationale.Les ministres en charge de ces secteurs seront à l'aise pour défendre les budgets qui ont été alloués à leur département respectif, tant les restes à réaliser (RAR) et les retards dans les réalisations sont importants. Les autres département ministériels ne seront pas en reste. Les ministres en charge de ces secteurs tenteront de défendre eux aussi les budgets qui leur sont alloués au titre de ce plan quinquennal 2014-2015. L'arbitrage de Sellal sera sans nul doute un exercice très difficile tant tout est prioritaire dans une Algérie en chantier depuis plus d'une décennie.Toutefois, la réalité étant ce qu'elle est, le choix que fera le gouvernement pour corriger la feuille de route qu'il s'est tracée dans son plan d'action sera tout aussi douloureux que salutaire pour l'intérêt du pays. Sans doute, il y aura des laissés pour compte, effet d'une révision à chaud des programmes de développement financés exclusivement par les fonds publics qui eux-mêmes sont tirés par l'exportation des hydrocarbures. Une quadrature du cercle qu'il faut résoudre au plus tôt."Nous n'avons plus le choix, il faut y aller dès maintenant" avait préconisé, dimanche Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise lors de l'émission, l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne.Un Conseil de gouvernement aura lieu aujourd'hui avec comme ordre du jour : définir les priorités, sur des critères objectifs, des projets de développement inscrits dans le plan quinquennal 2014-2019. Une réunion préparatoire s'est tenue, lundi, toujours présidée par Abdelmalek Sellal. La réunion du Conseil de gouvernement survient après la chute vertigineuse des prix du baril du pétrole qui a perdu en l'espace de quelques semaines plus de 40 % de sa valeur.Dès les premiers coups de semonce de juin dernier, quand les prix du pétrole amorçaient leur baisse, les analystes du marché pétrolier avaient averti que cette baisse, à laquelle ont concouru plusieurs facteurs, n'était pas conjoncturelle. Néanmoins, l'incertitude planait sur l'évolution du marché sur le court terme. Un retournement de ce dernier était évoqué par certains analystes qui tablaient sur une possible réaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en agissant sur le marché par la baisse de production des hydrocarbures.Peine perdue ! L'Arabie saoudite et les pays du Golfe pour des raisons géopolitiques propres à la région, outre les parts de marché qu'ils souhaitent conserver, ont eu raison de l'approche des pays producteurs membres de cette organisation, tels que l'Algérie, l'Iran ou le Venezuéla qui militaient pour une baisse de la production pour maintenir les prix à un niveau raisonnable ou du moins donner un coup d'arrêt à la spirale baissière du prix du baril qui affecte dangereusement leur principale ressource en devises.Face à la situation qui devient préoccupante, le baril est à moins de 60 dollars, le gouvernement cherche ainsi à redéfinir les priorités en matière d'investissements publics mettant sous le coude, suite à une instruction du président de la République, les transferts sociaux (subventions des produits de base), ainsi que les programmes de logements sociaux ou autres et les augmentations des salaires qui seront effectives avec l'abrogation de l'article 87 bis dès janvier 2015. Néanmoins tous les projets inscrits dans le plan quinquennal 2014-2015 en cours sont de l'ordre «prioritaire» a fortiori les infrastructures de base, le secteur de la Santé ou de l'Education nationale.Les ministres en charge de ces secteurs seront à l'aise pour défendre les budgets qui ont été alloués à leur département respectif, tant les restes à réaliser (RAR) et les retards dans les réalisations sont importants. Les autres département ministériels ne seront pas en reste. Les ministres en charge de ces secteurs tenteront de défendre eux aussi les budgets qui leur sont alloués au titre de ce plan quinquennal 2014-2015. L'arbitrage de Sellal sera sans nul doute un exercice très difficile tant tout est prioritaire dans une Algérie en chantier depuis plus d'une décennie.Toutefois, la réalité étant ce qu'elle est, le choix que fera le gouvernement pour corriger la feuille de route qu'il s'est tracée dans son plan d'action sera tout aussi douloureux que salutaire pour l'intérêt du pays. Sans doute, il y aura des laissés pour compte, effet d'une révision à chaud des programmes de développement financés exclusivement par les fonds publics qui eux-mêmes sont tirés par l'exportation des hydrocarbures. Une quadrature du cercle qu'il faut résoudre au plus tôt."Nous n'avons plus le choix, il faut y aller dès maintenant" avait préconisé, dimanche Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise lors de l'émission, l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne.





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