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Le Conseil de sécurité évoque le GIA



Le Conseil de sécurité évoque le GIA
Forte d'une expérience incontestable, l'Algérie est considérée comme un leader dans sa lutte contre ce phénomène transnational, faisant du renseignement opérationnel l'essentiel de sa stratégie. Néanmoins, le dernier rapport établi par le Conseil de sécurité avertit sur des risques majeurs pouvant encore faire durer cette lutte. Dans son dernier rapport, le Conseil de sécurité a évoqué dans ce sens des noms et entreprises criminelles qui activent dans la mitoyenneté de l'Algérie. Il s'agit sans surprise d'Al Qaîda au Maghreb islamique, le Mujao, El Mourabitoun. Sans avoir cité l'organisation dirigée par le sinistre Mokhtar Belmokhtar. Les signataires par le sang, le Conseil de sécurité évoque le GIA, malgré le fait que cette organisation qui agissait sous la coupe de Antar Zouabri, abattu en février 2002 n'a plus aucune existence. Ansar Al Charia qui active en Tunisie et en Libye n'a pas été citée, sachant que ces deux groupes activent également dans les alentours du pays. Boko Haram et le Shebab somalien sont autant de groupes qui menacent la sécurité de toute la région et pas que l'Algérie. Dans son effort à élaborer une liste de terroristes activement recherchés, le Conseil de sécurité ne manquera pas d'ajouter à la liste quelques noms connus et d'autres moins connus en plus de Mokhtar Belmokhtar et Abdel Malek Droukdel. Le conseil citera dans sa liste un certain Abou Bakr, alias Yesser Al Djazaïri. Celui-là est accusé d'avoir financé les groupes terroristes activant en Afghanistan. Saïd Arif qui se trouve actuellement en Tchétchénie, Othman Darmachi natif de Mascara. Ce terroriste qui serait en prison en Italie, activait selon le rapport au sein d'une cellule appelée Milano. Il s'agit aussi de Kamel German dont le rapport souligne qu'il se trouve en Allemagne. Il est accusé d'avoir participé à l'enlèvement des 32 touristes européens en 2003, dont une quinzaine a été libérée par l'Armée nationale populaire après un assaut spectaculaire. A cela ajoute le rapport, le nom de Mohamed Amine Akli qui s'est retiré en Espagne pour un moment et serait rentré en Algérie en 2009, Djamel Mustapha, qui serait en Allemagne. Malgré qu'il soit en prison, le Conseil de sécurité cite le nom de Amari Saïfi Ali alias Abdel Rezzak Al Para. Des sources sécuritaires confient, cependant que cette liste n'est pas exhaustive, dans la mesure où des noms de terroristes recherchés n'ont pas été cités, notamment ceux partis rejoindre les réseaux criminels en Syrie et en Irak. Le Conseil de sécurité ne devrait pas dans ce contexte ignorer ceux-là même. Dans l'établissement d'une liste plus précise on relève les grands efforts engagés par l'Algérie qui est disposée à échanger ses informations dans un cadre de réciprocité. L'Algérie est même prête à consentir plus d'efforts pour mettre son expérience et son savoir-faire au profit des pays qui luttent contre le terrorisme. Sa stratégie qui donne jusqu'à présent des résultats probants a permis non seulement de mettre en échec plusieurs opérations terroristes mais de mettre aussi la pression sur ces groupes.


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