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Le chantier sera bientôt relancé



Le chantier sera bientôt relancé
Programmée puis reportée à plusieurs reprises, la révision de la Constitution est, cette fois-ci, irréversible.Elle occupe de nouveau l'actualité nationale. La révision de la Constitution sera par excellence l'oeuvre de ce quatrième mandat. Entamé puis suspendu à mi- chemin, le projet est inscrit en premier lieu dans l'agenda du nouveau quinquennat. C'est sans aucun doute, l'un des chantiers prioritaires du quatrième mandat, s'accordent à dire les animateurs de campagne du président réélu. Programmée puis reportée à plusieurs reprises, la révision de la Constitution est cette fois-ci irréversible. Le dossier sera l'une des principales missions du prochain gouvernement. Sachant que la plateforme existe déjà, des changements profonds seront apportés pour enrichir davantage la loi fondamentale.. Le président de la République va charger l'Exécutif de mener des concertations pour ouvrir un large débat et associer les différentes parties à l'élaboration de ce chantier. La campagne pour les changements qui seront opérés a déjà commencé bien avant l'élection. «La révision de la Constitution et l'achèvement du processus des réformes déjà engagées sont la priorité de Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à la présidentielle d'avril 2014», a affirmé M. Sellal lors de la campagne électorale. Dans un meeting qu'il a animé à Tlemcen, l'ex-directeur de campagne a souligné que la révision de la Constitution venait en priorité dans le programme du candidat Bouteflika pour bâtir une «Algérie nouvelle où les jeunes auront une place importante». Le président de la République va tenir à honorer son engagement vis-à-vis du peuple. En faisant de ce chantier une priorité, le locataire d'El Mouradia veut rattraper le temps perdu pour achever le processus des réformes politiques lancé en 2011. La révision de la Constitution a tardé pour voir le jour. Lancés en avril 2011, dans la foulée des révolutions arabes, les projets des réformes politiques ont été tous finalisés à l'exception de la révision de la Constitution. Pourtant, des consultations ont été menées avec les différentes parties de la société civile. Des partis politiques de toutes tendances confondues, des organisations, des associations et des personnalités politiques ont été associés à ce dialogue. La commission chargée de rédiger le texte fondamental du pays a remis son rapport au président de la République depuis presque une année. Or, jusqu'à présent, aucune fuite n'a filtré de ce rapport. Qu'apportera-t-il de nouveau à la Constitution actuelle' L'introduction du poste de vice-président est perçue comme l'élément phare de cette révision. Or, l'ex-directeur de campagne, Abdelmalek Sellal avait écarté cette hypothèse. «La mouture de la nouvelle Constitution ne prévoit pas un poste de vice-président», avait-il affirmé dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Echourouk TV. M.Sellal a précisé sur Echourouk TV que l'amendement de la loi fondamentale fera l'objet «d'un débat national élargi» et devrait permettre à «l'opposition de saisir directement le Conseil constitutionnel». L'association de toutes les forces politiques à l'élaboration de ce projet se veut comme un signe de bonne volonté par le pouvoir envers l'opposition. Plusieurs partis politiques ont vivement dénoncé leur marginalisation de ce projet en le confiant à une commission de cinq membres. Il reste à savoir si l'opposition va se mettre à la même table pour négocier les termes de cette Constitution' Attendons pour voir.





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