Algérie - Parutions de livres de littérature

Le Casse-tête turc d'Adlène Meddi, (Roman) - Éditions Barzakh, Alger, 2002


Le Casse-tête turc d'Adlène Meddi, (Roman) - Éditions Barzakh, Alger, 2002
L’enfer d’El-Âgrab

Intrigué par le crime, El-Âgrab décide seul, en s’appuyant sur les informations fournies, de mener l’enquête et de percer le mystère de ces meurtres étranges.

Paru aux éditions Barzakh, dans la collection El-Âgrab, Le Casse-tête turc, écrit par Adlène Meddi, est un polar, une histoire, qui, mêlant les ingrédients des faits divers à l’imaginaire, raconte une enquête criminelle menée par Moncef Chergui, dit El-Âgrab, un ex-inspecteur de police qui, solitaire, opiniâtre, dur de caractère et n’ayant peur de rien, décide de lutter seul contre le mal et l’injustice.
L’écrivain est à sa première expérience dans le domaine de la création littéraire. Son livre s’inscrit dans un type de littérature spécifique, celui du polar, et il se présente comme un récit qui se déroule sur écran-cinéma dans lequel vient se projeter un film policier, un film où l’enquête est menée à la hollywoodienne.
Le roman s’ouvre sur le meurtre d’une jeune fille, une prostituée, sur les hauteurs d’Alger, suivi, plus tard, de celui d’une deuxième, puis une troisième… Serait-ce un crime organisé en série ? Ou un simple acte fortuit, sans raison particulière, commis par une personne atteinte de déséquilibre caractériel, c’est-à-dire un psychopathe ? Intrigué par le crime, El-Âgrab décide seul, en s’appuyant sur les informations fournies, de mener l’enquête et de percer le mystère de ces meurtres étranges.
L’enquête, particulièrement délicate, l’embarque dans une aventure houleuse où il tombe nez à nez avec la brigade antiterroriste ou avec des personnes véreuses, appartenant à une organisation mafieuse.
Moncef Chergui, dit El-Âgrab, s’engage dans une aventure qui peut donc lui coûter la vie et même celle de sa fille, Sarah. Cependant, en dépit des risques que contient son affaire, il s’apprête à aller jusqu’au bout. L’écriture d’Adlène Meddi est jeune et franche. Une écriture qui, par son style, se veut simple et claire. Il utilise d’ailleurs dans les dialogues et dans certains passages narratifs des mots populaires et des expressions du genre argotique pour rendre son style, plus proche du langage qu’utilise le lecteur dans son quotidien, à savoir “les flics ont d’autres chattes à fouetter”, “boussou la t’messou”, “habess rabbek”.
Un style accrocheur, et il s’agit donc d’une écriture qui, limpide et légère, se veut également colorée.


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