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Laghouat
Les autorités concernées sont déterminées à assainir un problème qui dure depuis des années, celui des logements de fonction et d'astreinte. Ils sont toujours occupés par des directeurs et des enseignants retraités, à l'image des écoles baptisées 1er Novembre, Harrethe Abdelkader à la cité de Chetit, Ahmed Touati, 5 Juillet et 8 Mai à la cité de Maâmoura, l'école Taïab Aouissi à la cité de M'kam, Makhloufi Belkaceme et Taher Djaout à la cité de Souadek?En effet, comment concevoir que des logements d'astreinte implantés à l'intérieur de ces établissements scolaires de la wilaya de Laghouat soient toujours occupés par d'anciens directeurs, intendants, censeurs, surveillants généraux, enseignants, concierges et autres qui refusent de quitter les lieux en dépit des lettres de réclamation adressées récemment au Premier ministre par les directeurs qui sont actuellement en fonction dans ces établissements. «Plusieurs établissements scolaires fonctionnent mal puisque le personnel censé les diriger n'est pas hébergé sur place comme le stipule la réglementation en vigueur.Et dire que même les réfectoires des cantines scolaires, les salles de classe et des structures d'accompagnement sont squattés par des retraités et des familles étrangères au secteur de l'enseignement. Le plus aberrant, c'est la gratuité du logement, de l'eau potable, de l'électricité et du gaz de ville. Ces faveurs illicites encouragent les indus occupants à camper fermement sur leur position», lit-on dans des requêtes établies par des «ayants droit» au logement de fonction et envoyées au Premier ministre.Ce dossier avait été maintes fois évoqué par la direction de l'éducation de Laghouat pour exiger l'application des lois de la République, mais en vain. «Nous voulons l'intervention du Premier ministre pour appliquer la loi dans toute sa rigueur sur ces ??indus occupants'' de logements d'astreinte. Il y en a même qui ont bénéficié de logements qu'ils ont loués à des tiers tout en continuant de squatter les logements qui ne leur reviennent pas de droit.En parallèle, nous avons des fonctionnaires du secteur de l'éducation en activité qui font de longues navettes quotidiennes sans pour autant arriver à bénéficier d'un logement de fonction non loin de leur lieu de travail. Cette situation inacceptable doit cesser», déplorent des enseignants et directeurs qui se disent victimes de cette situation.Signalons que certains responsables ont appliqué les instructions du gouvernement sur ce sujet en ayant recours aux huissiers de justice, accompagnés de la force publique, et ce, afin d'expulser les «hors-la-loi».Cependant, d'autres font la sourde oreille étant de connivence avec des responsables de la direction de l'éducation. La direction de l'éducation de Laghouat a intenté une dizaine de procès contre les indus occupants.Ces logements, faut-il le préciser, sont érigés à l'intérieur des établissements scolaires, mais ce sont plutôt «des directeurs et des enseignants retraités qui continuent à les occuper illégalement», a précisé le chargé de communication de la direction de l'éducation de Laghouat.





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