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L'Union Nationale des Agronomes recommande sa mise en place




L'Union Nationale des Agronomes recommande sa mise en place
Le secteur agricole est un maillon faible dans le domaine des assurances en représentant à peine 2% de ce marché. En 2013, en matière d'assurance agricole, le secteur a réalisé 2,7 milliards de dinars. L'Union nationale des agronomes tire la sonnette d'alarme et demande l'adoption d'une loi rendant l'assurance contre les sinistres agricoles, obligatoire.Salima Akkouche - Alger (Le Soir)Sur un million d'exploitations agricoles, seulement 50 000 exploitations sont assurées. L'Union nationale des agronomes crie au scandale et dénonce un secteur «sous assuré». Pourtant, le secteur est confronté à de nombreux risques (grêle, inondations, tempêtes, sécheresse”?) qui peuvent être un facteur de perturbation dans la disponibilité des produits agroalimentaires.Et pas seulement, dans des cas de catastrophes et d'épizooties, l'Etat puise dans ses fonds pour indemniser les agriculteurs, comme c'était le cas avec la fièvre aphteuse.Pour remédier à la situation, l'Union nationale des agronomes propose de rendre l'assurance contre les sinistres agricoles, une obligation. D'autant que, explique Zane Yahia, président de l'Union nationale des agronomes qui s'est exprimé hier au forum du DK News, le législateur a mis en place depuis les années 1990 un fonds de garantie des sinistres agricoles. Cependant, regrette-t-il, après dix années d'existence, les autorités ont décidé de son gel en raison de résultats non satisfaisants.En 2003, poursuit-il, le secteur a été aussi exclu de la loi contre les catastrophes naturelles, mise en place après le séisme de Boumerdès.Ce n'est qu'en 2005 que les sinistres agricoles ont commencé à attirer l'attention. Un dispositif national contre les sinistres agricoles a été donc initié.En avril 2012, le groupe de travail chargé de préparer un projet de loi a finalisé son travail. L'avant-projet de loi lié aux assurances contre les sinistres agricoles et qui prévoyait la mise en place d'une agence dont le rèle était la gestion des risques agricoles et la prévention contre les risques majeurs était prêt. Pourtant, depuis, cet avant projet traîne dans les tiroirs.«Cet avant-projet n'est toujours passé ni en conseil des ministres ni devant l'APN, entre temps le secteur continue de souffrir», a souligné l'intervenant, qui dit que son organisation interpelle les pouvoirs publics pour accélérer le vote de cette loi. Puisque selon cet expert, «il est dangereux de laisser ce secteur sans couverture».Selon le conférencier, le secteur agricole qui compte 1,2 million d'agriculteurs, contribue à 12% du PIB national et emploie entre 20 à 25% de la population active. Le taux de croissance du secteur en 2013 était de 13% avec un chiffre d'affaires de 9 milliards de dollar.



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