La routine

Chaque jour, c'est la même chose. On est plein d'espoir. A peine éveillé, la toilette terminée, le petit déjeuner pris, nous voilà dehors vers le chemin de notre occupation. Celui que la plupart d'entre nous expérimentent quotidiennement, le travail. La brise du matin vous met en joie lorsqu'elle vous caresse les joues en vous souhaitant une bonne journée. L'espace travail et ses tâches nous attendent gentiment chaque matin. Pourvu qu'on vienne les remplir. Le chef, toujours imperturbable, sourire aux lèvres et dossiers en nombre dans les mains, détend l'atmosphère d'entrée de jeu. Voici la charge de travail pour aujourd'hui, demain sera un autre jour.Tels des robots, on s'exécute pourvu que le chef soit content. On croit que la vie dépend de lui. Qu'il peut nous aider à être heureux juste par la reconnaissance de nos qualités. Il est notre mentor. Notre mental. Si le chef est content, alors on est content. La relation est si vite établie. On brille dans ses yeux ; ce soir on ramène les pâtisseries à la maisonnée. On doit fêter la sérénité de la vie quotidienne au travail. Dès que l'ambiance change, on change automatiquement. Plus de patience avec la famille, le foyer est distancé par les affaires externes. Dommage, car on pourrait également apporter sa contribution dans sa propre famille.N'oublions pas que l'entreprise telle une ogresse ne fera pas de sentiment le jour où il faudra sacrifier quelques forces vives de l'entreprise. Du jour au lendemain, sans attache sociale, tu deviens un «Rien». Un invisible. En attendant, la charge de travail nous attend. On réfléchira à tout cela demain, inchallah.