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La route à tombeau ouvert


La route à tombeau ouvert
L'hécatombe se poursuitOn est en train de vivre la décennie noire des routes! C'est un véritable massacre...Les Ramadhan continue d'être ensanglanté en Algérie! Après la disparition du terrorisme armé qui en faisait son mois de prédilection pour endeuiller les familles algériennes, c'est un autre type de terrorisme qui prend le relais à savoir le routier! En effet, le Ramadhan 2015 n'est pas encore à sa moitié, que plus de 100 âmes sont tombées sur nos routes, sans parler des blessés. Rien qu'entre le 21 et le 27 juin, 72 personnes sont mortes et 1515 autres ont été blessées dans 1335 accidents! C'est vraiment dramatique! On est en train de vivre la décennie noire des routes! Ce sont de véritables massacres à ciel ouvert auxquels on assiste quotidiennement, et plus particulièrement en ce mois qui est sensé être sacré. De bon matin déjà, on peut voir des véhicules se «tamponner» les uns contre les autres! Alors que dire de l'heure qui précède l'iftar. La politique du tout répressif a montré ses limites. Cela ne semble pas du tout freiner les accidents. Bien au contraire... Les pouvoirs publics n'ont cessé de prendre ces dernières années des mesures pour stopper cette hémorragie qui situe le pays en tête du morbide classement des accidents. Lois plus répressives en matière de retrait du permis, obligation du contrôle technique pour les véhicules. On retire les permis de conduire, on installe des radars partout mais cela semble être insuffisant. L'hécatombe continue... On pensait que le permis à points allait être la solution miracle, mais l'ex-ministre des Transports Amar Tou, l'avait mis en place dans la précipitation. Ce qui avait fait de lui un projet mort-née, il a fini par être supprimé. Aucune solution ne semble se profiler à l'horizon! Et pourtant il y a tout un organisme qui est dédié à la prévention routière, à savoir le Centre national de la prévention routière(Cnpr). Mais il semble qu'il n'ait encore proposé aucune solution concrète. On se demande même quel rôle il joue! Il semble établi que l'homme est le responsable numéro un de ces actes. Force est hélas de constater que l'Algérien sur la route, conducteur ou piéton, n'est pas indemne de tout reproche. Le rapport de beaucoup d'Algériens à la voiture est problématique. Elle n'est pas pour certains de nos compatriotes un simple outil de déplacement mais un moyen d'assouvir de nombreuses frustrations. Mais la responsabilité n'est pas à incomber seulement aux conducteurs. Il faut dire que l'état de nos routes laisse à désirer. En plus, du fait que les passages protégés et les feux tricolores ont perdu leurs fonctions aggravant les problèmes de circulation dans les villes. On est le seul pays au monde où on installe des feux tricolores mais on préfère laisser les policiers réguler la circulation à leur place. Que dire alors des passages protéges que personne ne respecte. Au fait, il y a principalement un manque d'éducation routière. Le foyer en premier et l'école en deuxième ont failli dans leur rôle éducatif, en n'instaurant pas de culture dans notre société qui s'acquiert dès le plus jeune âge à l'école, ou dans des centres de loisirs par exemple. C'est donc comme tout le reste, c'est d'abord une question de civisme tant que l'on n'arrivera pas à inculquer ce genre de valeurs il sera difficile pour nous de mettre le holà à cette tragédie. C'est malheureux, mais c'est la réalité de nos routes gisantes de sang...Six morts dans un accident sur la RN 111Six personnes sont mortes dans un accident de la circulation survenu, hier en début d'après-midi sur la route nationale RN 111 au niveau du tronçon reliant les wilayas d'El Bayadh et de Tiaret, a-t-on appris auprès de la Protection civile. L'accident s'est produit à 55 km à l'Est du chef-lieu de wilaya, suite à une collision entre un autocar de transport de voyageurs assurant la ligne entre les wilayas d'El Bayadh et Tiaret et deux véhicules utilitaires causant la mort sur place à cinq personnes à bord des voitures. La sixième victime, qui était parmi les trois blessés accompagnant les personnes mortes, a succombé par la suite à ses blessures à l'hôpital, selon la même source. Aucun blessé n'a été signalé parmi les passagers de l'autocar, a-t-on précisé. Les corps sans vie des victimes (de sexe masculin) ont été déposés à la morgue de l'établissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf d'El Bayadh, où sont également admis les blessés. Une enquête a été diligentée par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes exactes de cet accident mortel.


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