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La mue après le centenaire



La mue après le centenaire
Sauvegarder son héritage tout en se projetant dans l'avenir». C'est sous cette devise que Moulins Seybouse d'Annaba a célébré, récemment, ses 100 ans d'existence. Cet événement dont se réjouissent les 180 travailleurs de la filiale Smide- ex-Eriad Constantine, pour qui ce centenaire est «à la fois l'occasion d'honorer notre passé et de nous impliquer pleinement dans notre objectif de progrès», avait également permis de faire la rétrospective des développements qu'a connus l'industrie nationale de la semoulerie-minoterie. «Grâce à sa longue expérience, à la grande qualité de ses produits et au dévouement des travailleurs, Moulins Seybouse a, au fil des années, réussi à asseoir confortablement sa marque et à accroître ses parts de marché local, en les portant à plus de 25%», se félicite Slimane Bouguebrine, PDG de l'entreprise.Mieux, au même titre que les autres filiales du Groupe public Smide, dont les capacités installées totalisent 24 900 qx/j de semoule et de 12 500 qx/j de farine, son entreprise qui tournait très en deçà de ses potentialités de transformation, en l'occurrence 1000 quintaux/j de blé dur et 1000 qx/j de blé tendre, est convaincue de poursuivre son chemin sur la voie de la réussite.En témoignent la tendance haussière de son chiffre d'affaires et les 30 millions de DA de bénéfices nets réalisés en 2014. Ainsi, outre les deux grands espaces agroalimentaires modernes qu'elle vient de mettre sur pied à Annaba et El Tarf, la filiale Smide Annaba a entamé en ce début 2015 la mue de l'ensemble de ses installations, centenaires, en vue d'aligner ses normes environnementales sur les standards internationaux. «Les Moulins Seybouse ou Tahounet Kaouki, comme aiment à l'appeler les annabis, est, depuis ses débuts, bien plus qu'une entreprise agroalimentaire. Son activité a de tout temps été concentrée sur les personnes et sur leur travail.Partant, améliorer les conditions de travail de ces personnes est plus que vital pour atteindre une meilleure productivité», soulignent des syndicalistes de l'entreprise.D'autant que, «pour se maintenir sur le marché local dont les besoins sont estimés à 2000 qx/j pour la semoule et 2500 qx/j pour la farine, nombre de nos concurrents, dont une dizaine rien qu'à Annaba, recourent souvent à des pratiques anticoncurrentielles, lesquels font qu'aujourd'hui, en matière de semoule et de farine, l'offre est environ dix fois supérieure que la demande», déplorent-ils.Ainsi, pour conforter sa place sur le marché local sur lequel les 11 minotiers et 10 semouliers échangent au quotidien plus de 8100 qx de semoule et 7400 qx de farine, Moulins Seybouse, s'est engagée dans un vaste programme de remise en forme de son outil de production. L'objectif majeur étant de se positionner en tant que leader sur un marché grignoté par une rude concurrence.


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