Algérie - Revue de Presse

La mine d'or d'Amesmessa dans la tourmente




Les travailleurs de la mine d'or d'Amesmessa dans la wilaya de Tamanrasset demandent l'intervention « imminente » du Directeur général de l'Entreprise nationale de l'or (Enor) pour régler les problèmes en instance, qui continuent de maintenir ce site et ses travailleurs dans une situation précaire.
Ce personnel estime que « la présence » sur le site du premier responsable de l'entreprise est devenue plus que nécessaire afin de lui permettre de constater de visu les nombreuses contraintes qui freinent l'amélioration de la productivité de cette mine.
Dans une lettre de revendications, adressée, il y a quelques semaines, au directeur général de l'Enor, les travailleurs ont demandé des «éclaircissements sur l'avenir de l'entreprise, sa situation financière, de mettre en place un plan d'action et un organigramme et de définir le rôle des cadres dans la formule de gestion ». Sur le plan opérationnel, le personnel a demandé des éclaircissements sur «la gestion de l'entreprise concernant la prestation de service privé pour le terrassement et la maintenance ».
Au plan des revendications sociales, ils demandent « la régularisation, l'ajustement des salaires et des postes de travail, la définition de la prime d'intérim, poste critique, responsabilité, et les échelons de mérite». Ils ont également insisté sur la «réévaluation des primes de nuisance, IZCV et le salaire unique». La restauration, le loisir au niveau de la base de vie ainsi que l'amélioration des moyens de transport figurent également dans les revendications exprimées par les travailleurs.
Ces derniers ont demandé également la mise en place d'un plan de formation et d'un plan de carrière dans l'entreprise. A propos de la formation, il est à souligner qu'en dépit de son importance et son rôle stratégique, l'Ecole nationale des mines, un vieux projet annoncé par l'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, n'a toujours pas vu le jour.
La seule initiative lancée pour organiser des cycles de formation s'est traduite par la mobilisation d'un formateur « qui a tourné en rond pendant plus d'une année et demie et a fini par quitter les lieux sans pouvoir concrétiser son objectif », précisent les travailleurs. Le retrait de la firme australienne Gold Mining Algeria (GMA) n'a pas permis à cette mine de dépasser les difficultés dans lesquelles elle a été plongée pendant longtemps.
Pourtant, les pouvoirs publics viennent de dégager une enveloppe financière de 60 milliards de dinars pour relancer la production aurifère dans cette mine.
La vétusté du matériel mis en place pour extraire la matière première a été l'une des raisons principales de la baisse catastrophique de la production de l'or l'année passée et qui s'est maintenue à moins de 20 kg durant le trimestre en cours. Des chiffres en deçà des prévisions faites par Chakib Khelil de dépasser une production de 1800 kg d'or en 2012 et qui restent loin des grandes potentialités d'or que recèle cette mine.
L'option de l'acquisition d'un matériel neuf pour booster la production ne semble pas être la solution préconisée par les responsables de l'Enor, puisqu'on parle, à Amesmessa, de la location de matériel auprès des firmes étrangères. Une solution fortement critiquée par les travailleurs.


demande d'emploi
bezai adel - aménagement du térritoire option mélieux physiques - tahagarte Tamanrasset, Algérie

16/09/2012 - 40269

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