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La fluidité de la circulation promise reste hypothétique


La fluidité de la circulation promise reste hypothétique
A. LemiliÀ en croire le wali de Constantine qui en a fait la déclaration, il y a une dizaine de jours, la deuxième partie du Transrhumel sera livrée dans le courant du mois de novembre prochain. Selon le premier responsable de l'exécutif local, cela devrait «alléger la tension qui prévaut en matière de circulation et surtout résoudre de manière très significative les difficultés qu'ont les automobilistes résidant dans la zone de Sidi Mabrouk pour rejoindre le périphérique», et principalement la partie Ouest où se trouve concentré l'essentiel du tissu économique de la wilaya avec notamment deux importantes zones industrielles et une route nationale qui conduit également vers le pôle industriel de Aïn Smara. En théorie, vu comme ça, il est effectivement certain que le désengorgement sera là à la période annoncée par le wali. Sauf que cela est bien loin d'être évident. Et une première preuve avait déjà été apportée avec la livraison du premier tronçon du pont géant qui n'a en réalité rien apporté d'avantageux. Pis, la circulation a encore été mise à l'épreuve aidée, il est vrai, en cela par l'incivisme et les mauvais comportements des automobilistes à hauteur de la sortie sud menant vers le chalet des pins et plus particulièrement à hauteur du rond-point le précédant.D'où le rejet des usagers avertis de continuer leur bonhomme de trajet habituel, quitte pour cela à ronger leur frein un quart ou demi-heure supplémentaires.En effet, la livraison de cette deuxième partie du parcours aidera sans doute les automobilistes résidant à hauteur du faubourg Sidi Mabrouk à profiter de la fluidité de la circulation à hauteur du tronçon évoqué mais sans plus, car ils retrouveront ensuite les encombrements et bouchons habituels une fois parvenus à hauteur du périphérique où les sorties existantes ont, à s'y méprendre, la configuration d'un goulot de bouteille. Sans préjuger de ce qui se passerait alors, autant assurer que ce sera le capharnaüm.Il est vrai que d'impressionnants travaux sont en train d'être exécutés pour mettre en place des aménagements qui dirigeraient les automobilistes sur des voies secondaires, des trémies, une passerelle quoi que tous ces projets dans leur intégralité ne sont pas encore bien visibles.Dans la foulée, le wali a assurer les milliers d'usagers de la route résidant à Ali-Mendjeli de la livraison avant la fin de l'année d'une route à grande circulation qui contournerait la nouvelle ville et plus particulièrementson artère principale et les ronds-points qui le parsèment totalement asphyxiés et où là, également, l'incivisme des conducteurs le dispute à la grande anarchie qui illustre ledit parcours, un véritable parcours du combattant qu'amplifie ensuite une succession de bouchons partant de la sortie de la ville à la cité Zouaghi. Ceci pour cause de multiplication de ralentisseurs, hors normes s'il était tenu compte réellement des dispositions réglementaires en matière d'aménagement de ces handicaps réglementaires, censés réduire les accidents de la circulation, mais qui, comble de l'ironie, contribuent à les augmenter.Cela étant, bien des Constantinois s'inquiètent du régime qu'ils vont devoir subir une fois que l'année de la culture arabe commence avec la présence des délégations étrangères et la cohorte de cortèges devant assurer leurprotection, s'imaginant déjà les voies fermées à la circulation, lesdéviations...A. L.




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