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La famille du défunt veut la vérité



La famille du défunt veut la vérité
Porté disparu le 19 mars passé, le receveur principal des hôpitaux de Biskra, Ahmed Benkharfallah, père de famille âgé de 58 ans, a été retrouvé, à l'issue d'une enquête de la police judiciaire de Biskra, deux jours plus tard le corps sans vie, brulé et démembré, à quelque 400 à 500 m de la route dite «Trig Selga» reliant Loutaya à Tolga. (El watan du 24 mars 2015).Suspecté d'être l'auteur du crime, un jeune gardien, âgé de 26 ans, travaillant avec le défunt, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt sur ordre du procureur de la république. Selon les conclusions de l'enquête de police, il a asséné au moyen d'un objet contendant un coup mortel à la tête de son ainé.Puis, il a nettoyé les traces de sang avant de déposer le corps sans vie dans la malle de sa voiture pour aller le brûler et l'abandonner où les restes de la victime ont été retrouvés. Défrayant la chronique locale, cette histoire a suscité de nombreux commentaires et des supputations sur les causes ayant poussé le jeune gardien à commettre l'irréparable.Ec?urés et atterrés par les multiples versions qui sont colportées ça et là à propos de la disparition tragique de leur père, parent, ami et collègue, une trentaine de personnes ont pris part, hier, à un rassemblement devant l'ancien bureau du fonctionnaire, sis dans l'enceinte de l'hôpital Hakim Saàdane de Biskra, pour demander aux autorités compétentes que la vérité soit rapidement établie et que l'honneur de la victime soit sauf.Les participants à ce sit-in réfutent non seulement la version officiel du crime prémédité pour quelques onces d'or «car il est impossible que le présumé coupable de par sa corpulence chétif par rapport à celle de sa victime ait pu agir seul pour arriver à ses fins.», mais aussi celles alimentant les rumeurs «toutes plus farfelues et fantasques les unes que les autres», disent-ils. Ils souhaitent que l'enquête judiciaire soit rouverte ou du moins complétée afin de mettre fin aux allégations «sans fondements» entachant la mémoire de cet homme qui était connu, selon eux, pour sa probité intellectuelle, son sens du devoir professionnel et son dévouement indéfectible pour sa famille, ses proches et tous les siens.


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