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La compétition électorale atteint son paroxysme (presse)




La compétition électorale atteint son paroxysme (presse)
La compétition a atteint son paroxysme entre les six candidats à la présidentielle du 17 avril qui ont abordé, à trois jours de la clôture de la campagne électorale, les différentes questions sociales "sensibles", a souligné jeudi la presse nationale."Les questions sociales dominent les discours" titre en Une le quotidien Horizons, notant qu'"au fur et à mesure que la date butoir de la clôture de la campagne électorale approche, les candidats à la présidence de la République tout comme leurs représentants augmentent le rythme de leurs rencontres avec les citoyens électeurs et la tonalité de leur discours".Le journal rapporte qu'au dix-huitième jour de la campagne, ce sont des "thématiques sociales sensibles" telles que les droits des victimes de la tragédie nationale, l'emploi et la famille qui ont caractérisé les interventions des postulants à la magistrature suprême.Le règlement du dossier des victimes du terrorisme et l'emploi des jeunes sont les deux points sur lesquels se sont entendus les candidats, selon Echaâb qui a rapporté leurs déclarations dans lesquelles ils ont promis de promouvoir l'industrialisation (Ali Benflis), de retrouver la paix et la sérénité (Abdelmalek Sellal) et d'élargir les prérogatives des élus (Louisa Hanoune).Pour El Massa, le processus électoral en cours a atteint sa vitesse de croisière, l'appel à une participation "forte et massive" des électeurs le jour du vote demeurant le leitmotiv chez tous les candidats en lice."La compétition entre les candidats à la présidentielle a atteint son paroxysme et la campagne électorale a pris les allures d'une course contre la montre où les six prétendants à la magistrature suprême jouent leurs dernières cartes afin d'arracher le maximum de voix le jour du scrutin", selon le journal arabophone Sawt Al Ahrar.Dans un commentaire intitulé "Politique et éthique", El Moudjahid souligne que la campagne électorale lancée le 23 mars s'est déroulée "jusque-là (avant les incidents de BEjaia) dans de bonnes conditions", dénonçant toutefois "les catastrophistes de tous poils" qui investissent les médias pour "diffuser un sentiment de fin de monde après le 17 avril au cas où le président en exercice est reconduit pour un quatrième mandat"."Pousser à la confrontation ne relève ni du politique ni de l'éthique et les prédicateurs de mauvais augure qui exhibent les dérapages verbaux et les quelques incidents qui ont émaillé la campagne actuelle, prennent leurs désirs pour la réalité et oublient que l'Algérie est forte et souveraine (...) et que la démocratie en marche sera consolidée avec l'élection présidentielle du 17 avril et le sera bien après", soutient-il.Les journaux de la presse privée ont de leur côté mis l'accent sur la sortie électorale d'Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du président sortant et candidat Abdelaziz Bouteflika, à Ghardaïa où des incidents ont été enregistrés au meeting de Metlili."Sellal: retour mouvementé à Ghardaïa" (Liberté), "Sellal en terrain hostile à Ghardaïa" (El Watan), "l'épisode de Bejaia réédité à Metlili" (Le Quotidien d'Oran), "Sellal choyé à Beni Izguen et El Meniaa, chahuté à Metlili" (la Tribune), sont les quelques titres parus à la Une de ces journaux.Pour l'éditorialiste de Liberté, "Abdelmalek Sellal a pris encore hier (mercredi) la destination de Ghardaïa pour y animer un meeting électoral, alors que la région connaît une nouvelle escalade, avec la reprise des affrontements intercommunautaires"."Autant dire une mission impossible dans ces conditions pour le directeur de campagne du président Bouteflika, qui a eu droit à un accueil loin de l'hospitalité légendaire qui caractérise les habitants du M'zab, connus pour leur pacifisme.Une raison de plus pour ne pas se taire sur les actes de violence et d'hostilité manifestés à l'égard de la délégation électorale, notamment dans la région de Metlili", poursuit-il.El Watan s'est par ailleurs penché sur l'engagement pris par les six candidats à la présidentielle de réviser la Constitution alors qu'El Khabar a rapporté leurs déclarations en rapport à la transparence du scrutin, à la lutte contre la corruption et la nécessité de booster l'économie nationale en passant notamment par l'industrialisation.Echorouk El Yaoumi a abordé la question du vote au sein des corps constitués. Le journal, citant des politiciens, écrit que "la manière avec laquelle les membres de l'armée et des corps qui lui sont rattachés votent ne constitue pas un danger à la transparence du prochain scrutin".D'autres politiciens soutiennent, selon le journal, qu'il est "nécessaire de rouvrir le débat sur les dernières inscriptions groupées (au fichier électoral) des membres des l'armée effectuées à la veille des élections législatives (de mai 2012)".


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