Algérie - Biodiversité

L’université de Skikda abritera le 1er musée scientifique national: Toute une biodiversité enfin préservée




L’université de Skikda abritera le 1er musée scientifique national: Toute une biodiversité enfin préservée




Le Ministre de l’enseignement supérieur vient d’officialiser la création, à l’université de Skikda du premier «centre des sciences dédié à la diffusion de la culture scientifique et à la vulgarisation des sciences». Pour faire simple, il s’agit de la création du premier musée scientifique du pays. Une première en Algérie.

La création de ce centre des sciences est venue, naturellement, conforter l’université dans ses actions de sauvegarde et de préservation d’un patrimoine immense légué par l’ancienne école d’agriculture de Skikda.

M. Kouadria, recteur de l’université et principal initiateur du projet a tenu, lors d’un entretien, à exprimer son satisfécit quant à la concrétisation du projet du musée «A ma venue à cette université, j’ai aussitôt relevé l’immense richesse floristique, dont une partie commençait malheureusement à se détériorer.

Aussitôt on a entrepris avec nos collègues de l’université les premières approches de préservation tout en sensibilisant le Ministère quant à la nécessité de valoriser ce patrimoine.

Au départ, et avec l’apport de Dr Nouar et de M. Chalabi, on était parti pour ériger un petit musée local. Maintenant que le Ministère revoit nos ambitions à la hausse, on ne peut qu’exprimer notre entière satisfaction du moment que l’immense richesse dont dispose cette université est désormais appelé à être préservé» a déclaré M. Kouadria.

Pour revenir au centre des sciences, il est scindé en deux parties, selon les explications fournies, in situ, par Dr Nouar et M. Chalabi.

La première partie sera érigée au niveau de l’ancien auditorium de l’école d’agriculture, situé non loin de l’ancien Rectorat. Elle est composée de quatre grandes salles ainsi que d’un hall qui abritent des expositions dont les thématiques concernent les instruments scientifiques datant de plus d’un siècle, la biologie animale, la géologie, les végétaux, les collections rarissimes d’insectes, des herbiers, des animaux empaillés… etc.

La deuxième partie comprend une immense étendue de verdure jouxtant l’auditorium et où persistent encore des espèces végétales rarissimes. Ces lieux à la particularité tropicale couvent une inestimable biodiversité.

Selon M. Chalabi, on y trouve plusieurs plants de Goyavier, le Fejoa, le savonnier, les camélias, les Cerisiers de Cayenne, les Dasylire, les cerisiers de Chine, une collection de cactus mexicains avec 22 variétés. Une richesse qu’on ne trouve nulle-part ailleurs.

On y trouve aussi l’unique trace en Afrique du Jambolon et une rarissime espèce de mandarine dite «mandarine de Philippeville».

Ceci n’est qu’une petite partie de la richesse des lieux et on reviendra dans nos prochaines éditions sur ces trésors,longtemps cachés, de l’université de Skikda.

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