L'UGTA passe à l'offensive

L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) compte apparemment se redéployer sur le terrain. A l'occasion de la double célébration de la nationalisation des hydrocarbures et de sa propre création la centrale syndicale a en effet prévu d'organiser de nombreux meetings populaires à travers l'ensemble du pays.L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) compte apparemment se redéployer sur le terrain. A l'occasion de la double célébration de la nationalisation des hydrocarbures et de sa propre création la centrale syndicale a en effet prévu d'organiser de nombreux meetings populaires à travers l'ensemble du pays.Ainsi en plus des cinq grands meetings régionaux, qui auront lieu aujourd'hui à Arzew dans la wilaya d'Oran, Hassi- Messaoud dans la wilaya d'Ouargla, à Skikda et à Illizi notamment, l'UGTA organisera aussi des meetings dans les autres wilayas. Des meetings pour lesquels la centrale syndicale a mobilisé tous ses cadres dirigeants. Le secrétaire général du plus grand syndicat du pays, Abdelmadjid Sidi Saïd, sera à l'évidence de la partie puisque il animera le même jour les meetings d'Arzew et de Hassi-Messaoud.La particularité de ces deux meetings réside dans la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier et Sidi Saïd seront donc côte à côte. Tout un symbole. L'UGTA confirme ainsi sa ligne de conduite, confortée lors du dernier congrés qui s'est tenu, pour rappel, au tout début du mois de janvier passé. Une ligne de conduite qui privilégie le partenariat et le travail en commun avec les pouvoirs publics. Sidi Saïd n'a jamais caché sa proximité avec le pouvoir. Au contraire il s'est longuement expliqué sur cette question lors du dernier congrés.« Nous sommes L'UGTA un syndicat du pouvoir » a-t-il martelé lors de son discours de clôture du 12e congrès. Dans ce discours Sidi Saïd avait, de nouveau, apporté son indéfectible soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Cet homme mérite d'être porté sur nos épaules » a-t-il notamment indiqué avant d'ajouter que «nous ne trahissons jamais le Président auquel nous sommes fidèles. Ceci n'et pas de la brosse mais de l'amour car le président ne nous a jamais dit non».Ce jour-là Sidi Saïd faisait allusion aux différentes augmentations de salaires dont ont bénéficié les travailleurs les dernières années ainsi qu'à l'abrogation de l'article 87 bis intervenue à la faveur d'un article de la loi de finances 2015 et qui est normalement déjà en vigueur à partir du 1er janvier passé. Pour les dirigeants de la centrale syndicale tous ces acquis n'auraient pas été possibles sans le chef de l'Etat, d'où ce soutien sans faille et cette inclination du syndicat à prendre ses distances avec le « discours radical et le recours aux grèves ».Sidi Saïd a aussi, par voie de conséquence, tiré sur les syndicats autonomes accusés d'être favorables aux discours qui véhiculent la violence. « Paix et stabilité », voila le leitmotiv de l'UGTA. « Nous sommes des soldats de la paix et de la stabilité, nous sommes des soldats de la République » n'a cessé de marteler Sidi Saïd. C'est ce discours à l'intention de la base qui sera sans doute prêché par Sidi Saïd lors des deux meetings qu'il animera conjointement avec Abdelmalek Sellal aujudhui ainsi que les autres cadres dirigeants de l'UGTA à la faveur des différents meetings.Ainsi en plus des cinq grands meetings régionaux, qui auront lieu aujourd'hui à Arzew dans la wilaya d'Oran, Hassi- Messaoud dans la wilaya d'Ouargla, à Skikda et à Illizi notamment, l'UGTA organisera aussi des meetings dans les autres wilayas. Des meetings pour lesquels la centrale syndicale a mobilisé tous ses cadres dirigeants. Le secrétaire général du plus grand syndicat du pays, Abdelmadjid Sidi Saïd, sera à l'évidence de la partie puisque il animera le même jour les meetings d'Arzew et de Hassi-Messaoud.La particularité de ces deux meetings réside dans la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier et Sidi Saïd seront donc côte à côte. Tout un symbole. L'UGTA confirme ainsi sa ligne de conduite, confortée lors du dernier congrés qui s'est tenu, pour rappel, au tout début du mois de janvier passé. Une ligne de conduite qui privilégie le partenariat et le travail en commun avec les pouvoirs publics. Sidi Saïd n'a jamais caché sa proximité avec le pouvoir. Au contraire il s'est longuement expliqué sur cette question lors du dernier congrés.« Nous sommes L'UGTA un syndicat du pouvoir » a-t-il martelé lors de son discours de clôture du 12e congrès. Dans ce discours Sidi Saïd avait, de nouveau, apporté son indéfectible soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Cet homme mérite d'être porté sur nos épaules » a-t-il notamment indiqué avant d'ajouter que «nous ne trahissons jamais le Président auquel nous sommes fidèles. Ceci n'et pas de la brosse mais de l'amour car le président ne nous a jamais dit non».Ce jour-là Sidi Saïd faisait allusion aux différentes augmentations de salaires dont ont bénéficié les travailleurs les dernières années ainsi qu'à l'abrogation de l'article 87 bis intervenue à la faveur d'un article de la loi de finances 2015 et qui est normalement déjà en vigueur à partir du 1er janvier passé. Pour les dirigeants de la centrale syndicale tous ces acquis n'auraient pas été possibles sans le chef de l'Etat, d'où ce soutien sans faille et cette inclination du syndicat à prendre ses distances avec le « discours radical et le recours aux grèves ».Sidi Saïd a aussi, par voie de conséquence, tiré sur les syndicats autonomes accusés d'être favorables aux discours qui véhiculent la violence. « Paix et stabilité », voila le leitmotiv de l'UGTA. « Nous sommes des soldats de la paix et de la stabilité, nous sommes des soldats de la République » n'a cessé de marteler Sidi Saïd. C'est ce discours à l'intention de la base qui sera sans doute prêché par Sidi Saïd lors des deux meetings qu'il animera conjointement avec Abdelmalek Sellal aujudhui ainsi que les autres cadres dirigeants de l'UGTA à la faveur des différents meetings.