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Des gardes communaux observent un sit-in à SaïdaPlus d'une centaine de gardes communaux ont observé hier, sous une pluie battante, un sit-in devant le siège de la wilaya pour réclamer l'application de leur plateforme de revendications qu'ils réclament depuis une année. Le coordinateur de wilaya des gardes communaux, Nadri Abderrahmane, insiste que le légitime et le seul représentant national des gardes communaux en retraite et en activité est Chouiaib Hakim. D'ailleurs les protestataires à l'unisson scandaient son nom. La plateforme de revendications comporte une douzaine de points relatifs à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles, entre autres, la bonne prise en charge des veuves des gardes communaux, la revalorisation de la pension de retraite, la carte «Chiffa» à un taux de 100%, l'indemnité du départ à la retraite, l'octroi de logements ruraux ou à caractère social.Festival «Lire en fête»La direction de la Culture de Saïda, pour la 5ème édition du festival culturel local «Lire en fête», a concocté un riche programme s'étalant du 21 mars au 4 avril 2015 au profit des enfants en vacances.Au menu, des activités culturelles et artistiques quotidiennes, et dans un souci d'équité, toutes les communes de la wilaya sont touchées par le même programme: atelier d'écriture et de lecture, atelier de dessin, marionettes, caricatures, étude de texte, technique d'expression écrite et orale, contes. «La présence d'un intervenant suscite la curiosité, les élèves découvrent le plaisir d'écouter, de lire en dehors des lectures imposées par l'école. Le livre, la lecture et l'écriture sont rendus plus proches, plus vivants par la médiation d'un conteur», dira un animateur. Des agriculteurs en colère à TiaretPlusieurs fellahs et éleveurs de Mtalass, 25 km du chef-lieu de commune de Rechaiga, une zone steppique à l'est du chef-lieu de wilaya, ont tenu, hier matin, un sit-in de quelques heures pour exprimer leur colère quant aux deux poids, deux mesures que les autorités locales tentent d'appliquer à l'encontre de gens tirant leur subsistance du travail de la terre et de l'élevage.Une colère manifeste née à la suite de la notification d'arrêtés portant destruction de forages entrepris sans qu'il n'y ait d'autorisations. Les protestataires qui tenaient un rassemblement pacifique ont tenu à rappeler que «les responsables concernés ne font pas preuve d'équité en s'attaquant aux faibles et en fermant les yeux sur certains qui possèdent des forages similaires».Dans la foulée, ces agriculteurs disent «vivre du seul travail de la terre que les ancêtres leur ont léguée». Bien que l'opération ait été reportée à une date ultérieure, l'inquiétude a gagné les esprits. Hier, les gendarmes sont intervenus et ont pu convaincre les fellahs de se faire entendre par les voies légales. Cela intervient dans un contexte marqué par cette frénésie de forer des puits sans l'aval des institutions concernées et surtout en zones jugées rouge dans la cartographie qu'accentue le stress hydrique.Des exemples de la localité voisine d'Ain Dzarit en sont l'illustration. Dans cette commune, ce sont des citoyens qui ont saisi la direction des Ressources hydriques pour alerter sur les forages illicites entrepris par certains barons locaux dans l'impunité totale. Selon certaines sources, la DRE ainsi que la gendarmerie auraient ouvert des enquêtes pour situer les responsabilités. Le chantier du futur CHU lancé à ChlefLe futur pole hospitalo-universitaire de la wilaya sera bien érigé à El Hassania, à la périphérie ouest de la ville de Chlef. La décision des pouvoirs publics s'est déjà traduite par la relance des travaux de réalisation du centre anti-cancer, à l'instar du nouvel hôpital d'Ain Merane. Le projet qui était à l'arrêt depuis plus de deux ans, a bénéficié d'une enveloppe supplémentaire de 80 milliards de centimes pour l'achèvement des différents pavillons médicaux et administratifs, tels que les bunkers pour la radiothérapie.Selon le directeur de la Santé, le centre anti-cancer est doté d'une capacité d'accueil qui lui permettra de prendre en charge les malades de la région de façon suffisante et efficace. L'établissement vient s'ajouter au nouvel hôpital des S?urs Bedj ainsi que l'école paramédicale, le complexe mère-enfant et l'unité médico-chirurgicale dont les travaux débuteront incessamment.Toutes ces structures composent un ensemble indispensable pour la création d'un centre hospitalo-universitaire, d'autant plus qu'un nouveau pole universitaire, devant abriter la faculté de médecine, sera lancé cette semaine, non loin de là. A noter que le chantier de l'hôpital d'Ain Merane, également à l'arrêt depuis 2013, vient d'être relancé et devrait être terminé dans un délai assez court.




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