Algérie - Généalogie et Familles connues

L’origine des prénoms employés en Algérie Houa


Haoua est un prénom féminin très répandu en Algérie et dans les autres pays du Maghreb. C’est la forme arabe du nom d’Eve, la première femme, de la racine sémitique HWY, signifiant “vie” (arabe hayya “vivre”). Les Ecritures rapportent sa création à partir d’une côte d’Adam. C’est aussi la première femme, la campagne d’Adam, citée dans le Coran. Le Coran rapporte aussi le péché d’Adam et Eve : ils désobéirent à Dieu en cueillant des fruits de l’arbre interdit, et cette désobéissance les chassera du Paradis où ils avaient été placés.
Parmi les Haoua citées dans les ouvrages historiques, il y a l’épisode de Haoua, l’épouse d’un gouverneur de Temcen. Ibn Khaldoun rapporte un épisode de la guerre que s’étaient livrées les population zénatienne et sanhadjienne. Tashfin Ibn Tinamer, auquel Youcef Ibn Tachfine avait confié le gouvernement de la ville de Tlemcen, assiégea la ville d’Achir et la prit.
Ce fait fut considéré comme une insulte par El-Mansour qui a décidé de punir l’outrage. “Il appela sous ses drapeaux toutes la population sanhadjienne, et s’étant assuré l’appui des Arabes athbédjiens, zoghbiens et rebiens, nommés aussi maaqiliens, ainsi que d’une foule de peuplades zénatiennes, il marcha sur Tlemcen en l’an 496 h (1102-3 de JC) à la tête de vingt mille hommes. Arrivé à Ouadi Stafcif, il envoya l’armée en avant et la suivit de près.
Tashfin qui venait de quitter Tlemcen pour se rendre à Tessala rencontra ces troupes sur sa route et essuya une telle défaite qu’il courut se réfugier au Djebel es-Sakhra.
L’armée d’El-Mansour avait déjà commencé à saccager Tlemcen, quand Haoua, la femme de Tashfin, sortit au-devant de lui et implora sa miséricorde, en faisant valoir les liens de parenté qui existaient entre les deux nations sanhadjiennes. Profondément touché de la démarche de cette dame, le vainqueur l’accueillit de la manière la plus honorable, épargna la ville et reprit, la même matinée, le chemin de sa capitale, al-Qala.”
Cette femme passait pour une femme très belle et surtout très intelligente et très généreuse qui a laissé son nom dans les annales de l’histoire de Tlemcen, à l’instar d’Oum Mallal, la tante maternelle d’El-Mouizz, le prince de la dynastie des Zirides qui avait régné, à la même époque sur la Tunisie actuelle.




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slimatni abdelhak - enseignant - chekfa jijel, Algérie

21/02/2016 - 294775

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