Algérie - A la une

L'Etat "tiendra ses promesses"


L'Etat
Les agriculteurs seront soutenus même en cas de sécheresse. Malgré une année difficile, les hauts responsables du secteur agricole affirment que les aides seront maintenues pour avoir de bonnes récoltes.Les agriculteurs seront soutenus même en cas de sécheresse. Malgré une année difficile, les hauts responsables du secteur agricole affirment que les aides seront maintenues pour avoir de bonnes récoltes.Les restrictions budgétaires prises par l'Etat ne concernent pas tout le monde. Les agriculteurs seront appelés à accroître leurs efforts cette année avec un soutien en amont que les pouvoirs publics veulent leur consacrer.L'accent est mis particulièrement sur la céréaliculture, l'agriculture maraîchère et les cultivateurs de serres qui verront probablement avant la fin de l'année une aide en termes d'acquisitions d'équipements et de matériels agricoles. L'irrigation d'appoint et la méthode d'aspersion pour les terres cultivables seront financées par l'Etat qui projette d'irriguer à termes près de 600.000 hectares. Mais visiblement il n'y a que 300.000 hectares qui sont irriguées pendant ces années.Le DG de l'OAIC reconnaît tout de même que la "céréaliculture a été massivement soutenue par les crédits engagés par l'Etat". Malgré une année difficile où il y a eu baisse de rendement et donc augmentation de la facture d'importation du blé, les agriculteurs qui commencent à s'organiser sur ce front ne baissent pas les bras. Des régions à l'Est comme Khenchela, Oum El-Bouaghi et d'autres terres cultivées dans la région du Titteri ont connu un rendement sans pareils ces deux dernières années. On parle de 50 à 80 quintaux à l'hectare, ce qui constitue une avancée dans ce segment de la production agricole.L'agriculture maraîchère n'est pas en reste puisque des surfaces dans la Mitidja et le reste du pays sont exploitées donnant généreusement des quantités de légumes et fruits avec d'étonnants résultats. Ce qui n'était qu'un voeu pieu dans une conjoncture où les recettes des hydrocarbures sont en baisse nette, l'agriculture reste l'une des options auxquelles l'Etat va accorder une priorité absolue. Les crédits à taux d'intérêts bonifiés seront accordés à tous les professionnels agricoles quelque soit la demande. Selon une source du ministère de l'Agriculture, l'Etat envisage même en cas de sinistre ou de sécheresse de laisser un fonds pour indemniser les fellahs.Auparavant, il fallait pour les fellahs attendre des mois, voire des années pour être indemnisés sur la base de dossiers administratifs compliqués rendant la tâche difficile et aléatoire. Aujourd'hui, l'instruction du Premier ministre sur ces cas précis, ne s'est pas faite attendre. Le concours d'aide pour recouvrer les sinistres sera maintenu en fonction des dommages enregistrés. Les banques agricoles, dont la CNMA, auront à étudier rapidement les dossiers et donner une réponse aux sinistrés. Un engagement qui anticipe les crises qui ont secoué le monde agricole. Sur ce front, le gouvernement compte se mettre en dialogue avec les différents acteurs de ce secteur et notamment l'UNPA et les chambres agricoles pour écouter leurs doléances et préoccupations.Les restrictions budgétaires prises par l'Etat ne concernent pas tout le monde. Les agriculteurs seront appelés à accroître leurs efforts cette année avec un soutien en amont que les pouvoirs publics veulent leur consacrer.L'accent est mis particulièrement sur la céréaliculture, l'agriculture maraîchère et les cultivateurs de serres qui verront probablement avant la fin de l'année une aide en termes d'acquisitions d'équipements et de matériels agricoles. L'irrigation d'appoint et la méthode d'aspersion pour les terres cultivables seront financées par l'Etat qui projette d'irriguer à termes près de 600.000 hectares. Mais visiblement il n'y a que 300.000 hectares qui sont irriguées pendant ces années.Le DG de l'OAIC reconnaît tout de même que la "céréaliculture a été massivement soutenue par les crédits engagés par l'Etat". Malgré une année difficile où il y a eu baisse de rendement et donc augmentation de la facture d'importation du blé, les agriculteurs qui commencent à s'organiser sur ce front ne baissent pas les bras. Des régions à l'Est comme Khenchela, Oum El-Bouaghi et d'autres terres cultivées dans la région du Titteri ont connu un rendement sans pareils ces deux dernières années. On parle de 50 à 80 quintaux à l'hectare, ce qui constitue une avancée dans ce segment de la production agricole.L'agriculture maraîchère n'est pas en reste puisque des surfaces dans la Mitidja et le reste du pays sont exploitées donnant généreusement des quantités de légumes et fruits avec d'étonnants résultats. Ce qui n'était qu'un voeu pieu dans une conjoncture où les recettes des hydrocarbures sont en baisse nette, l'agriculture reste l'une des options auxquelles l'Etat va accorder une priorité absolue. Les crédits à taux d'intérêts bonifiés seront accordés à tous les professionnels agricoles quelque soit la demande. Selon une source du ministère de l'Agriculture, l'Etat envisage même en cas de sinistre ou de sécheresse de laisser un fonds pour indemniser les fellahs.Auparavant, il fallait pour les fellahs attendre des mois, voire des années pour être indemnisés sur la base de dossiers administratifs compliqués rendant la tâche difficile et aléatoire. Aujourd'hui, l'instruction du Premier ministre sur ces cas précis, ne s'est pas faite attendre. Le concours d'aide pour recouvrer les sinistres sera maintenu en fonction des dommages enregistrés. Les banques agricoles, dont la CNMA, auront à étudier rapidement les dossiers et donner une réponse aux sinistrés. Un engagement qui anticipe les crises qui ont secoué le monde agricole. Sur ce front, le gouvernement compte se mettre en dialogue avec les différents acteurs de ce secteur et notamment l'UNPA et les chambres agricoles pour écouter leurs doléances et préoccupations.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)