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L'assainissement des institutions en marche



L'assainissement des institutions en marche
L'échiquier politique est en train de connaître quelques remises en cause. Les récentes nominations entamées par le Président Bouteflika au sommet de l'Etat prédisent un changement que veut apporter le chef de l'Etat sur tous les fronts.L'échiquier politique est en train de connaître quelques remises en cause. Les récentes nominations entamées par le Président Bouteflika au sommet de l'Etat prédisent un changement que veut apporter le chef de l'Etat sur tous les fronts.Les spéculations vont bon train. Certains pensent que les changements procédés dans les structures de l'ANP et le mini-remaniement du gouvernement ne laissent aucun doute sur la volonté du président de la République de rester maître de la situation. .Le maintien du gouvernement Sellal est pour quelque chose tant ce dernier est resté à son poste imperturbable malgré les critiques qu'il essuie de temps à autre par une opposition décidée à le mettre en déroute. Mais ce dernier reste soutenu par le président Bouteflika qui lui donne des largesses dans ses prérogatives.Sur le plan sécuritaire, il semble qu'il y ait accélération de la donne pour mettre un terme aux poches de terrorisme qui tentent de faire leur coup d'éclat en cherchant à tout prix leur médiatisation. Mais pour l'Etat, c'est à juste titre la communication institutionnelle qui doit être rénovée.Le chef de l'Etat aurait donc instruit ses ministres de souveraineté à savoir ceux de l'Intérieur, des AE et la chefferie du gouvernement pour communiquer davantage avec la société civile et de ne pas laisser l'opacité couvrir certaines informations qui peuvent être exploitées par tant de mains afin de perturber le fonctionnement des institutions.Il y a dans cet ordre de bataille, il s'agit de mettre en évidence la nouvelle feuille de route pour normaliser la vie politique. L'un des dossiers chauds qui retient encore l'attention est celui de la révision constitutionnelle. Même si un silence de plomb ne laisse filtrer aucune échéance, il semble que l'actuel directeur du cabinet à la Présidence, Ahmed Ouyahia est l'un des interlocuteurs principaux avec la classe politique et les représentants de la société civile. Pour preuve, il reste à son poste et maintient son rang de chef du RND qui avec son poids va devoir composer avec un FLN qui est sorti vainqueur avec l'élection d'Amar Saidani.Leurs influences au parlement et au Sénat vont aussi peser pour l'arsenal de lois qui va être posé dans les prochaines sessions. C'est le front de l'assainissement économique qui est donné maintenant comme principale préoccupation.L'Etat veut dans ce contexte pour mener la guerre sans répit aux cartels de l'informel et les barons de l'import tout en cherchant la méthode douce parfois.Mais avec une conjoncture difficile surtout après la chute des recettes des hydrocarbures, le Président et ses soutiens comptent actionner tous les leviers pour éviter une crise sur le plan financier. Même si le gouvernement écarte toute austérité budgétaire, la guerre sur les gabegies, les surcoûts des projets et le gaspillage des ressources sera menée sans concessions.Le Premier ministre propose dans ce volet non pas des recommandations mais des pratiques qui seront appliquées comme directives aux banques et institutions publiques pour la gestion des deniers publics. Prochainement d'ailleurs, Sellal va rencontrer les organes de régulation et de contrôle tels que la Cour des comptes pour l'application de la feuille de route sur le contrôle budgétaire.Des grosses entreprises publiques et autres institutions d'Etat seront désormais soumis à la minutie et à la vérification de leurs comptes. Politiquement parlant, il s'agit de redonner autant que faire se peut de la crédibilité à l'Etat et la meilleure manière de répondre à certains cercles politico-diplomatiques étrangers.Les spéculations vont bon train. Certains pensent que les changements procédés dans les structures de l'ANP et le mini-remaniement du gouvernement ne laissent aucun doute sur la volonté du président de la République de rester maître de la situation. .Le maintien du gouvernement Sellal est pour quelque chose tant ce dernier est resté à son poste imperturbable malgré les critiques qu'il essuie de temps à autre par une opposition décidée à le mettre en déroute. Mais ce dernier reste soutenu par le président Bouteflika qui lui donne des largesses dans ses prérogatives.Sur le plan sécuritaire, il semble qu'il y ait accélération de la donne pour mettre un terme aux poches de terrorisme qui tentent de faire leur coup d'éclat en cherchant à tout prix leur médiatisation. Mais pour l'Etat, c'est à juste titre la communication institutionnelle qui doit être rénovée.Le chef de l'Etat aurait donc instruit ses ministres de souveraineté à savoir ceux de l'Intérieur, des AE et la chefferie du gouvernement pour communiquer davantage avec la société civile et de ne pas laisser l'opacité couvrir certaines informations qui peuvent être exploitées par tant de mains afin de perturber le fonctionnement des institutions.Il y a dans cet ordre de bataille, il s'agit de mettre en évidence la nouvelle feuille de route pour normaliser la vie politique. L'un des dossiers chauds qui retient encore l'attention est celui de la révision constitutionnelle. Même si un silence de plomb ne laisse filtrer aucune échéance, il semble que l'actuel directeur du cabinet à la Présidence, Ahmed Ouyahia est l'un des interlocuteurs principaux avec la classe politique et les représentants de la société civile. Pour preuve, il reste à son poste et maintient son rang de chef du RND qui avec son poids va devoir composer avec un FLN qui est sorti vainqueur avec l'élection d'Amar Saidani.Leurs influences au parlement et au Sénat vont aussi peser pour l'arsenal de lois qui va être posé dans les prochaines sessions. C'est le front de l'assainissement économique qui est donné maintenant comme principale préoccupation.L'Etat veut dans ce contexte pour mener la guerre sans répit aux cartels de l'informel et les barons de l'import tout en cherchant la méthode douce parfois.Mais avec une conjoncture difficile surtout après la chute des recettes des hydrocarbures, le Président et ses soutiens comptent actionner tous les leviers pour éviter une crise sur le plan financier. Même si le gouvernement écarte toute austérité budgétaire, la guerre sur les gabegies, les surcoûts des projets et le gaspillage des ressources sera menée sans concessions.Le Premier ministre propose dans ce volet non pas des recommandations mais des pratiques qui seront appliquées comme directives aux banques et institutions publiques pour la gestion des deniers publics. Prochainement d'ailleurs, Sellal va rencontrer les organes de régulation et de contrôle tels que la Cour des comptes pour l'application de la feuille de route sur le contrôle budgétaire.Des grosses entreprises publiques et autres institutions d'Etat seront désormais soumis à la minutie et à la vérification de leurs comptes. Politiquement parlant, il s'agit de redonner autant que faire se peut de la crédibilité à l'Etat et la meilleure manière de répondre à certains cercles politico-diplomatiques étrangers.





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