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L'"Amusnaw" ressuscité...



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Les organisateurs ont fait appel à d'anciens élèves de Mammeri pour revenir sur les "différentes étapes de confection d'Amawal", un lexique bilingue tamazight/français, élaboré au début des années 70 sous sa direction.Les organisateurs ont fait appel à d'anciens élèves de Mammeri pour revenir sur les "différentes étapes de confection d'Amawal", un lexique bilingue tamazight/français, élaboré au début des années 70 sous sa direction.Il y avait foule à Ath Yenni. Ils sont venus de partout retrouver la colline oubliée de Dda l'Mulud et se remémorer l'"amusnaw" (le penseur), comme on se plaît à l'appeler, d'une part, et commémorer le 26e anniversaire de sa disparition, d'autre part.La famille du défunt et l'ensemble des autorités locales, et plusieurs associations et de nombreux citoyens tont tenu à marquer de leur présence l'ouverture officielle de cet événement au niveau de l'espace culturel, organisé par l'association Talwit, trois jours durant (depuis jeudi jusqu'à aujourd'hui), en concoctant un programme riche et varié à la hauteur de la grandeur de l'enfant prodige de Taourirt-Mimoun.Sur les lieux, une exposition sur le parcours de Dda L'Mouloud, à travers des coupures de presse, des photos, des tableaux de peinture, des objets artisanaux et les inévitables bijoux d'Ath Yenni... étaient au menu. Une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt écrivain, une animation culturelle ainsi que des conférences-débats étaient au programme de cet événement. D'ailleurs, les organisateurs ont fait appel à d'anciens élèves de Mammeri pour revenir sur les "différentes étapes de confection d'Amawal", un lexique bilingue tamazight/français, élaboré au début des années 70 sous sa direction.Des universitaires sont également attendus pour décortiquer l'oeuvre de cette grande figure de la littérature algérienne. Parallèlement, la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec le comité des activités culturelles et artistiques et en partenariat avec le Laboratoire de recherche langues et cultures étrangères de l'université Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, tiennent à marquer ce rendez-vous annuel, en organisant des journées d'évocation et d'étude en son hommage sous le thème "L'homme, l'oeuvre et la Révolution", s'étalant jusqu'à la fin du mois en cours.Ainsi, les organisateurs ont prévu une riche exposition permanente autour du défunt (livre, photo, articles de presse...) retraçant son parcours et son combat identitaire. Pas moins de huit communications seront assurées par d'éminents chercheurs et universitaires, dont Kaci Sadi, enseignant chercheur au département culture et langue amazighes de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, qui présentera une communication intitulée "Les rêves et les engagements de Mouloud Mammeri".Nadia Sebkhi, romancière, poétesse et directrice de publication de la revue L'ivrEscQ présentera, elle aussi, une communication ayant pour thème "L'engagement de Mouloud Mammeri pendant la guerre et sa consécration à la culture berbère après l'Indépendance". "Tala Ouzrou, la source du chant premier ou le cri de l'atavique révolte" est la troisième communication qui sera proposée par Dr Malika Boukhellou du département de Français, de la même université, suivie par celle de Mohand Akli Rezzik de l'université Mohamed- Bouguera de la wilaya de Boumerdès intitulée "Ce que la traversée doit au temps..."."The African Epic Discourse in L'Opium et le bâton" sera présentée par le docteur Nadia Gada, département d'anglais, ainsi que le docteur Aïni Betouche du département de français qui proposera, quant à lui, une communication ayant pour thème "L'histoire et ses traces dans l'oeuvre de Mammeri". Dr Houria Bensalem du département de lettres arabes UMMTO présentera sa recherche menée sur "L'opium et le bâton : l'Algérie à travers Mouloud Mammeri". Le docteur Samia Daoudi et le professeur Omar Belkhir du département de lettres arabes vont présenter la dernière communication, intitulée :"La guerre, la conscience et l'appartenance à la colline oubliée et le sommeil du juste". Tant de grands noms d'hommes et de femmes de lettres algériens universellement connus, mais pas chez eux. Certes, c'est bien beau de les ressusciter à travers des hommages ou autres événements, mais on peut dire, enfin, au vu de la pluralité des définitions produites et à produire historiquement sur ce qu'est l'auteur, qu'il finit par se transformer en idées reçues, en stéréotype, et c'est précisément pour cela que la solution et l'ultime réponse aux questions ne consisteraient pas à l'enfermer dans une conception universalisante, mais bien à l'étudier comme partie d'un contrat de communication dans les discours sociaux (littéraires ou autres).Il y avait foule à Ath Yenni. Ils sont venus de partout retrouver la colline oubliée de Dda l'Mulud et se remémorer l'"amusnaw" (le penseur), comme on se plaît à l'appeler, d'une part, et commémorer le 26e anniversaire de sa disparition, d'autre part.La famille du défunt et l'ensemble des autorités locales, et plusieurs associations et de nombreux citoyens tont tenu à marquer de leur présence l'ouverture officielle de cet événement au niveau de l'espace culturel, organisé par l'association Talwit, trois jours durant (depuis jeudi jusqu'à aujourd'hui), en concoctant un programme riche et varié à la hauteur de la grandeur de l'enfant prodige de Taourirt-Mimoun.Sur les lieux, une exposition sur le parcours de Dda L'Mouloud, à travers des coupures de presse, des photos, des tableaux de peinture, des objets artisanaux et les inévitables bijoux d'Ath Yenni... étaient au menu. Une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt écrivain, une animation culturelle ainsi que des conférences-débats étaient au programme de cet événement. D'ailleurs, les organisateurs ont fait appel à d'anciens élèves de Mammeri pour revenir sur les "différentes étapes de confection d'Amawal", un lexique bilingue tamazight/français, élaboré au début des années 70 sous sa direction.Des universitaires sont également attendus pour décortiquer l'oeuvre de cette grande figure de la littérature algérienne. Parallèlement, la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec le comité des activités culturelles et artistiques et en partenariat avec le Laboratoire de recherche langues et cultures étrangères de l'université Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, tiennent à marquer ce rendez-vous annuel, en organisant des journées d'évocation et d'étude en son hommage sous le thème "L'homme, l'oeuvre et la Révolution", s'étalant jusqu'à la fin du mois en cours.Ainsi, les organisateurs ont prévu une riche exposition permanente autour du défunt (livre, photo, articles de presse...) retraçant son parcours et son combat identitaire. Pas moins de huit communications seront assurées par d'éminents chercheurs et universitaires, dont Kaci Sadi, enseignant chercheur au département culture et langue amazighes de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, qui présentera une communication intitulée "Les rêves et les engagements de Mouloud Mammeri".Nadia Sebkhi, romancière, poétesse et directrice de publication de la revue L'ivrEscQ présentera, elle aussi, une communication ayant pour thème "L'engagement de Mouloud Mammeri pendant la guerre et sa consécration à la culture berbère après l'Indépendance". "Tala Ouzrou, la source du chant premier ou le cri de l'atavique révolte" est la troisième communication qui sera proposée par Dr Malika Boukhellou du département de Français, de la même université, suivie par celle de Mohand Akli Rezzik de l'université Mohamed- Bouguera de la wilaya de Boumerdès intitulée "Ce que la traversée doit au temps..."."The African Epic Discourse in L'Opium et le bâton" sera présentée par le docteur Nadia Gada, département d'anglais, ainsi que le docteur Aïni Betouche du département de français qui proposera, quant à lui, une communication ayant pour thème "L'histoire et ses traces dans l'oeuvre de Mammeri". Dr Houria Bensalem du département de lettres arabes UMMTO présentera sa recherche menée sur "L'opium et le bâton : l'Algérie à travers Mouloud Mammeri". Le docteur Samia Daoudi et le professeur Omar Belkhir du département de lettres arabes vont présenter la dernière communication, intitulée :"La guerre, la conscience et l'appartenance à la colline oubliée et le sommeil du juste". Tant de grands noms d'hommes et de femmes de lettres algériens universellement connus, mais pas chez eux. Certes, c'est bien beau de les ressusciter à travers des hommages ou autres événements, mais on peut dire, enfin, au vu de la pluralité des définitions produites et à produire historiquement sur ce qu'est l'auteur, qu'il finit par se transformer en idées reçues, en stéréotype, et c'est précisément pour cela que la solution et l'ultime réponse aux questions ne consisteraient pas à l'enfermer dans une conception universalisante, mais bien à l'étudier comme partie d'un contrat de communication dans les discours sociaux (littéraires ou autres).


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