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L'Algérie dans le flou



L'Algérie dans le flou
Dans la foulée de cette annonce, les prix du pétrole ont grappillé près de 2 dollars mardi et ont évolué autour de l'équilibre hier en cours d'échanges européens.«L'Opep a lancé un signal au marché afin d'atténuer les pressions vendeuses qui ont cours depuis mi-juin. Ce n'est pas en soi une surprise puisqu'un certain nombre de pays membres de l'Opep, comme l'Algérie, s'étaient inquiétés au cours du week-end dernier de la baisse des prix», a fait observer Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque. «Il est fort probable toutefois que ce rebond (des cours) soit éphémère. Il sera très difficile de lutter contre les fondamentaux qui pèsent en faveur de la baisse à court et à moyen terme», a-t-il souligné. «En l'état actuel des choses, on ne peut pas parler de renversement de tendance sur le marché pétrolier» a estimé l'expert de Saxo Banque spécialisé dans l'investissement et le trading en ligne. L'Algérie demeure dans le flou. Il est donc encore trop tôt de parler de bouffée d'oxygène pour l'économie nationale. Cette nouvelle salvatrice dégage en effet un parfum d'éphémère. La situation est critique. Les prix du pétrole n'ont cessé de dégringoler. Le ministre de l'Energie tente de rassurer. «Les niveaux actuels des prix ne constituent pas une préoccupation particulière dans les milieux pétroliers», avait déclaré mardi Youcef Yousfi tout en assurant que les développements du marché pétrolier sont suivis «avec attention», soutenant que «les données disponibles indiquent que le marché ne dégage pas de tension particulière, ni de déséquilibre significatif entre l'offre et la demande». Le gouvernement garde cependant un oeil sur le marché pétrolier. «Nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d'étudier les répercussions potentielles de cette chute qui s'entretient dans la durée alors que l'équilibre entre l'offre et la demande en pétrole est demeuré entre-temps relativement maintenu», avait indiqué M. Yousfi en marge d'une visite qu'il a effectuée le 15 septembre à Mostaganem. Pour parer à cette situation l'Opep envisage de réduire sa production de 500.000 barils par jour. Le secrétaire général de l'Organisation des pays producteurs de pétrole Abdallah El-Badri, a en effet «indiqué que l'organisation pourrait réduire sa production pétrolière», de 500.000 barils par jour, à 29,5 millions de barils par jour (mbj),» a rapporté Tim Evans, de Citi Futures. Des déclarations qui ont été faites le 16 septembre à Vienne à l'issue d'une réunion entre le SG de l'Opep et le ministre russe de l'Energie. Elles ont été confirmées par de nombreuses agences de presse. Dans la foulée de cette annonce, les prix du pétrole ont grappillé près de 2 dollars mardi et ont évolué autour de l'équilibre hier en cours d'échanges européens. Vers 10h00 GMT (12h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 99,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Soit une hausse de 29 cents par rapport à la clôture de mardi. Se rapprochant de la barre symbolique des 100 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour livraison en octobre perdait de son côté 6 petits cents, affichant 94,82 dollars après avoir engrangé un gain de 1,96 dollar la veille. Ces nouvelles plutôt bonnes arrivent à la veille d'une tripartite qui doit se tenir aujourd'hui dans un contexte d'étroite dépendance par rapport aux hydrocabures. Un secteur qui porte à bout de bras l'économie nationale et assure à lui seul les revenus des fonctionnaires et la paix sociale.


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