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L'Algérie a réussi à repousser l'option militaire pour résoudre la crise interne de la Libye




L'Algérie a réussi à repousser l'option militaire pour résoudre la crise interne de la Libye
L'intervention militaire en Libye n'aura pas lieu. Du moins pas dans les prochaines semaines. L'offensive politico-diplomatique de M. Lamamra semble avoir porté ses fruits avec le quitus de l'ONU qui ouvre la voie au dialogue entre les factions libyennes en conflit. Et l'Algérie est partie pour renouveler son expérience de pilotage des négociations comme elle le fait actuellement avec les Maliens.L'Algérie a réussi à repousser l'option militaire pour résoudre la crise interne de la Libye grâce à l'efficacité de sa diplomatie qui est allée reconquérir "son espace naturel" longtemps oublié, elle qui est longtemps restée en rade, et assistait en spectateur inactif aux bouleversements qui se déroulaient à ses portes.Aujourd'hui, elle est dans l'initiative qui rassemble autour de solutions pacifiques et consensuelles. Cela se vérifie à travers l'adhésion internationale au règlement politique et à l'appui des partenaires régionaux et étrangers dont les puissances.Même les Etats-Unis, près de leurs intérêts, toujours prompts à dégainer au moindre mouvement, apportent leur caution à "la recette algérienne".À charge cependant pour l'Algérie de faire aboutir le processus pour lequel elle a déjà entrepris les démarches exploratoires.Les pays voisins ont également soutenu cette initiative même si l'Egypte joue sur les deux tableaux avec une position bien affirmée contre les islamistes, extrémistes ou proches des Frères musulmans. Mais cela ne risque pas de trop perturber le processus qui va s'enclencher dans les prochains jours.De la réussite de ces deux tests, le dialogue malien en cours et libyen en préparation, dépend le véritable retour de l'Algérie sur la scène internationale en tant qu'acteur majeur dans la nouvelle géographie qui se dessine. Elle est déjà qualifiée par les partenaires de pays pivot dans la région. M. Lamamra a la charge d'aller encore plus loin pour replacer l'Algérie. Et ce n'est pas une mince affaire pour un pays isolé pendant plus d'une décennie.NomAdresse email


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